L'Iran, qui a entamé ce 9 février l'enrichissement de l'uranium à 20% sur le site de Natanz et provoqué l'ire des Occidentaux, se trouve au centre d'une offensive menée par les Etats-Unis et ses alliés. L'objectif n'est plus seulement d'empêcher ce pays d'acquérir l'arme atomique comme ils le soupçonnent de vouloir le faire malgré ses dénégations, mais aussi de chercher à déstabiliser le régime. Le haut conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama, le général James Jones, a assuré que même si les Etats-Unis ne cherchaient pas activement à déstabiliser le pouvoir iranien, les sanctions envisagées pourraient favoriser en définitive un "changement de régime" à Téhéran. L'Iran, qui a entamé ce 9 février l'enrichissement de l'uranium à 20% sur le site de Natanz et provoqué l'ire des Occidentaux, se trouve au centre d'une offensive menée par les Etats-Unis et ses alliés. L'objectif n'est plus seulement d'empêcher ce pays d'acquérir l'arme atomique comme ils le soupçonnent de vouloir le faire malgré ses dénégations, mais aussi de chercher à déstabiliser le régime. Le haut conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama, le général James Jones, a assuré que même si les Etats-Unis ne cherchaient pas activement à déstabiliser le pouvoir iranien, les sanctions envisagées pourraient favoriser en définitive un "changement de régime" à Téhéran. "Nous savons qu'ils ont de sérieux problèmes en interne. Nous allons ajouter aux difficultés du régime en élaborant et en appliquant des sanctions dures. Pas des sanctions faibles. (...). Un mélange de tout cela pourrait très bien entraîner un changement de régime", a-t-il annoncé. Des sanctions musclées seront proposées à l'Onu ce mois-ci. Mercredi les Etats-Unis ont unilatéralement annoncé le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution, pour forcer l'Iran à renoncer à son programme nucléaire. Ces mesures détaillées par le département du Trésor visent en particulier des entreprises liées à cette puissante armée idéologique du régime islamique, pour tenter d'étrangler ses rentrées d'argent. Le Congrès américain travaille de son côté à un texte de sanctions pour permettre notamment au président Obama de sanctionner les entreprises qui travaillent avec Téhéran dans le secteur de l'énergie. De Doha, Hillary Clinton qui avait qui venait d'affirmer plus tôt que l'Iran était en train de devenir une "dictature militaire" cherchant à produire une bombe nucléaire, a estimé que "de plus en plus d'aspects de la société iranienne (...) n'étaient plus contrôlés par les dirigeants religieux ni par les dirigeants politiques", mais par les Gardiens de la révolution. Elle a même accusé les Pasdarans d'etre "en charge du programme nucléaire". Les Etats-Unis avaient unilatéralement annoncé mercredi le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution. Bénéficiant d'un "énorme soutien" sur le sujet des sanctions, les Etats-Unis espèrent obtenir la collaboration de la Chine, réticente à des sanctions contre l'Iran qui la fournit en gaz. M. James estime toutefois que meme s'il allait "travailler un peu plus avec la Chine", les Chinois ne pouvaient "pas refuser leur soutien", étant donné qu'ils veulent jouer un rôle "responsable" au sein de la communauté internationale. Or, cette nouvelle puissance sur la scène internationale avait menacé après l'annonce fin janvier par les Etats-Unis de vente d'armes à Taiwan, de non coopération sur des dossiers internationaux sensibles, dont celui du nucléaire iranien. L'entrevue qu'accordera ce 18 février le président américain au Dalai Lama malgré les protestations de Pékin risque de conforter la Chine dans ses représailles. De plus, bien avant ces incidents, majeurs pour le pays du milieu, Pékin était peu favorable à des sanctions et privilégiait le maintien du dialogue. Bien que M. Jones affirme que la "Russie nous soutient (...) et a été un allié constant sur ce sujet vis-à-vis du président Obama", ce pays non plus n'est pas favorable à des sanctions qui mettraient l'Iran au pied du mur et nuiraient à sa population. Sollicité d'intervenir pour tenter de convaincre Pékin de soutenir un projet américain de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité de l'Onu contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, Ryad a exprimé hier des réserves. Washington souhaite que l'Arabie saoudite qui entretient "d'importants liens commerciaux" avec la Chine mette à profit ces liens "pour aider à accroître les pressions que ressentira l'Iran". Au terme de ce marché, l'Arabie saoudite devrait proposer à Pékin des garanties sur la fourniture de pétrole pour amener la Chine, qui dispose du droit de véto, à voter de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité contre l'Iran. A l'issue de discussions avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en visite dans le royaume après avoir assisté au Forum Islam-Etats-Unis, le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal a affirmé que la Chine n'avait "pas besoin des suggestions" de Ryad. Les Chinois "assument avec sérieux leurs responsabilités au sein du Groupe 5+1 et n'ont pas besoin de suggestion de l'Arabie saoudite sur ce qu'ils doivent faire", a indiqué le prince Saoud lors d'une conférence de presse avec Mme Clinton à Ryad. Il a estimé que les sanctions étaient "une solution à long terme". "Nous examinons cette question à plus court terme car nous sommes plus proches de la menace", a-t-il ajouté.. Ce dimanche, Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, était en Israël à l'invitation du chef d'état-major israélien, s'est déclaré "très inquiet" des conséquences d'une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Israël qui détient sans encombres l'arme atomique, presse ses alliés d'infliger des sanctions «paralysantes» à l'Iran et menace d'intervenir militairement pour empêcher l'Iran d'arriver à ses fins. "Le déclenchement d'un conflit contre l'Iran constituerait un gros, gros, gros problème pour nous tous, et je m'inquiète beaucoup des conséquences d'une attaque", a affirmé Michaël Mullen à Tel-Aviv tout en réaffirmant toutefois que le président Barack Obama "a été très clair en affirmant que d'un point de vue politique, l'Iran ne peut avoir l'arme nucléaire". "Nous n'avons écarté aucune option", a-t-il encore ajoutéLe ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié hier de "décevante" l'approche de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur sa mise en garde sur les risques de voir l'Iran devenir une "dictature militaire". L'accusant de vouloir induire en erreur l'opinion publique dans la région pour qui l'objectif de l'approche américaine est "clair pour les peuples et les pays de la région", il a déclaré que "les Etats Unis eux-mêmes sont pris au piège d'une sorte de dictature militaire, d'une politique militariste dépassée, suscitant les tensions et l'instabilité dan la région".Cette escalade concertée autour de l'Iran a pour scène également le Conseil des droits de l'Homme de l' Onu ou les pays occidentaux notamment ont dénoncé lundi la "répression sanglante" contre les opposants du régime de Téhéran et autres aspects de la question des droits de l'Homme en Iran, soumis pour la première fois à la procédure de l'Examen périodique universel (EPU).La procédure de l'EPU, qui s'applique pour la première fois à l'Iran, doit permettre au Conseil des droits de l'Homme de passer en revue en quatre ans la situation dans les 192 Etats membres de l'Onu. N. S. "Nous savons qu'ils ont de sérieux problèmes en interne. Nous allons ajouter aux difficultés du régime en élaborant et en appliquant des sanctions dures. Pas des sanctions faibles. (...). Un mélange de tout cela pourrait très bien entraîner un changement de régime", a-t-il annoncé. Des sanctions musclées seront proposées à l'Onu ce mois-ci. Mercredi les Etats-Unis ont unilatéralement annoncé le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution, pour forcer l'Iran à renoncer à son programme nucléaire. Ces mesures détaillées par le département du Trésor visent en particulier des entreprises liées à cette puissante armée idéologique du régime islamique, pour tenter d'étrangler ses rentrées d'argent. Le Congrès américain travaille de son côté à un texte de sanctions pour permettre notamment au président Obama de sanctionner les entreprises qui travaillent avec Téhéran dans le secteur de l'énergie. De Doha, Hillary Clinton qui avait qui venait d'affirmer plus tôt que l'Iran était en train de devenir une "dictature militaire" cherchant à produire une bombe nucléaire, a estimé que "de plus en plus d'aspects de la société iranienne (...) n'étaient plus contrôlés par les dirigeants religieux ni par les dirigeants politiques", mais par les Gardiens de la révolution. Elle a même accusé les Pasdarans d'etre "en charge du programme nucléaire". Les Etats-Unis avaient unilatéralement annoncé mercredi le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution. Bénéficiant d'un "énorme soutien" sur le sujet des sanctions, les Etats-Unis espèrent obtenir la collaboration de la Chine, réticente à des sanctions contre l'Iran qui la fournit en gaz. M. James estime toutefois que meme s'il allait "travailler un peu plus avec la Chine", les Chinois ne pouvaient "pas refuser leur soutien", étant donné qu'ils veulent jouer un rôle "responsable" au sein de la communauté internationale. Or, cette nouvelle puissance sur la scène internationale avait menacé après l'annonce fin janvier par les Etats-Unis de vente d'armes à Taiwan, de non coopération sur des dossiers internationaux sensibles, dont celui du nucléaire iranien. L'entrevue qu'accordera ce 18 février le président américain au Dalai Lama malgré les protestations de Pékin risque de conforter la Chine dans ses représailles. De plus, bien avant ces incidents, majeurs pour le pays du milieu, Pékin était peu favorable à des sanctions et privilégiait le maintien du dialogue. Bien que M. Jones affirme que la "Russie nous soutient (...) et a été un allié constant sur ce sujet vis-à-vis du président Obama", ce pays non plus n'est pas favorable à des sanctions qui mettraient l'Iran au pied du mur et nuiraient à sa population. Sollicité d'intervenir pour tenter de convaincre Pékin de soutenir un projet américain de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité de l'Onu contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, Ryad a exprimé hier des réserves. Washington souhaite que l'Arabie saoudite qui entretient "d'importants liens commerciaux" avec la Chine mette à profit ces liens "pour aider à accroître les pressions que ressentira l'Iran". Au terme de ce marché, l'Arabie saoudite devrait proposer à Pékin des garanties sur la fourniture de pétrole pour amener la Chine, qui dispose du droit de véto, à voter de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité contre l'Iran. A l'issue de discussions avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en visite dans le royaume après avoir assisté au Forum Islam-Etats-Unis, le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal a affirmé que la Chine n'avait "pas besoin des suggestions" de Ryad. Les Chinois "assument avec sérieux leurs responsabilités au sein du Groupe 5+1 et n'ont pas besoin de suggestion de l'Arabie saoudite sur ce qu'ils doivent faire", a indiqué le prince Saoud lors d'une conférence de presse avec Mme Clinton à Ryad. Il a estimé que les sanctions étaient "une solution à long terme". "Nous examinons cette question à plus court terme car nous sommes plus proches de la menace", a-t-il ajouté.. Ce dimanche, Le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, était en Israël à l'invitation du chef d'état-major israélien, s'est déclaré "très inquiet" des conséquences d'une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Israël qui détient sans encombres l'arme atomique, presse ses alliés d'infliger des sanctions «paralysantes» à l'Iran et menace d'intervenir militairement pour empêcher l'Iran d'arriver à ses fins. "Le déclenchement d'un conflit contre l'Iran constituerait un gros, gros, gros problème pour nous tous, et je m'inquiète beaucoup des conséquences d'une attaque", a affirmé Michaël Mullen à Tel-Aviv tout en réaffirmant toutefois que le président Barack Obama "a été très clair en affirmant que d'un point de vue politique, l'Iran ne peut avoir l'arme nucléaire". "Nous n'avons écarté aucune option", a-t-il encore ajoutéLe ministre iranien des Affaires étrangères a qualifié hier de "décevante" l'approche de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton sur sa mise en garde sur les risques de voir l'Iran devenir une "dictature militaire". L'accusant de vouloir induire en erreur l'opinion publique dans la région pour qui l'objectif de l'approche américaine est "clair pour les peuples et les pays de la région", il a déclaré que "les Etats Unis eux-mêmes sont pris au piège d'une sorte de dictature militaire, d'une politique militariste dépassée, suscitant les tensions et l'instabilité dan la région".Cette escalade concertée autour de l'Iran a pour scène également le Conseil des droits de l'Homme de l' Onu ou les pays occidentaux notamment ont dénoncé lundi la "répression sanglante" contre les opposants du régime de Téhéran et autres aspects de la question des droits de l'Homme en Iran, soumis pour la première fois à la procédure de l'Examen périodique universel (EPU).La procédure de l'EPU, qui s'applique pour la première fois à l'Iran, doit permettre au Conseil des droits de l'Homme de passer en revue en quatre ans la situation dans les 192 Etats membres de l'Onu. N. S.