Mohamed Fettis, un des hommes qui ont contribué à l'émergence du théâtre dans la wilaya de Boumerdès est, hélas, un illustre inconnu pour les Boumerdassiens, notamment, la jeune génération. Ce comédien de talent a tout fait pour sortir le quatrième art de sa léthargie. «Il était humble, même s'il avait des ambitions», nous dira un membre d'une troupe théâtrale locale. Rares sont les gens qui le connaissent et pourtant, à un moment donné, son étoile a brillé de mille feux. Il naquit en 1959 à Bordj Ménaïel, une localité située à l'est de Boumerdès. Il rejoint la maison de jeunes de Bordj Ménaïel en 1977, date à laquelle il commence à s'intéresser à l'art en général. Il réalise sa première œuvre qui est un montage poétique «El Kassem», au théâtre régional de Béjaia en 1986. Il goûte au succès l'année suivante en jouant la pièce théâtrale «Harf B'Harf», réalisée par le théâtre régional de Bejaia. Le comédien ne s'arrête pas en si bon chemin. En 1987, il prend part à plusieurs autres représentations théâtrales avec, notamment, Omar Fetmouche, autre figure de proue du quatrième art algérien. Il monte aussi une autre pièce théâtrale «Echkoun» en collaboration avec le TRB. Ces efforts, qui tendent à promouvoir le quatrième art au niveau local et animer la vie culturelle d'alors n'ont pas été vains. Il parvient à produire des œuvres artistiques remarquables dont le succès fera sortir le théâtre de son cadre régional. C'est lui qui conçoit «Hezam El Ghoula» et «Redjal Ya H'lelfa», deux pièces théâtrales réalisées entre 1987 et 1989. «C'était la transition à laquelle le pays s'apprêtait à ménager une place», nous confie l'un de ses amis. En outre, notre comédien n'a pas délaissé le théâtre pour enfants auquel il imprime sa touche personnelle. En 1990, il réalise une belle oeuvre, «Le Petit prince», qui avait suscité un grand engouement parmi les petits. Mais en 1993, le terrorisme de la route a cruellement ravi aux siens ce militant de la culture. T.O. Mohamed Fettis, un des hommes qui ont contribué à l'émergence du théâtre dans la wilaya de Boumerdès est, hélas, un illustre inconnu pour les Boumerdassiens, notamment, la jeune génération. Ce comédien de talent a tout fait pour sortir le quatrième art de sa léthargie. «Il était humble, même s'il avait des ambitions», nous dira un membre d'une troupe théâtrale locale. Rares sont les gens qui le connaissent et pourtant, à un moment donné, son étoile a brillé de mille feux. Il naquit en 1959 à Bordj Ménaïel, une localité située à l'est de Boumerdès. Il rejoint la maison de jeunes de Bordj Ménaïel en 1977, date à laquelle il commence à s'intéresser à l'art en général. Il réalise sa première œuvre qui est un montage poétique «El Kassem», au théâtre régional de Béjaia en 1986. Il goûte au succès l'année suivante en jouant la pièce théâtrale «Harf B'Harf», réalisée par le théâtre régional de Bejaia. Le comédien ne s'arrête pas en si bon chemin. En 1987, il prend part à plusieurs autres représentations théâtrales avec, notamment, Omar Fetmouche, autre figure de proue du quatrième art algérien. Il monte aussi une autre pièce théâtrale «Echkoun» en collaboration avec le TRB. Ces efforts, qui tendent à promouvoir le quatrième art au niveau local et animer la vie culturelle d'alors n'ont pas été vains. Il parvient à produire des œuvres artistiques remarquables dont le succès fera sortir le théâtre de son cadre régional. C'est lui qui conçoit «Hezam El Ghoula» et «Redjal Ya H'lelfa», deux pièces théâtrales réalisées entre 1987 et 1989. «C'était la transition à laquelle le pays s'apprêtait à ménager une place», nous confie l'un de ses amis. En outre, notre comédien n'a pas délaissé le théâtre pour enfants auquel il imprime sa touche personnelle. En 1990, il réalise une belle oeuvre, «Le Petit prince», qui avait suscité un grand engouement parmi les petits. Mais en 1993, le terrorisme de la route a cruellement ravi aux siens ce militant de la culture. T.O.