Des dizaines de jeunes chômeurs dans la commune de Bordj Ménaïel, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont manifesté, hier matin, leur colère contre le non-paiement de leurs salaires des trois derniers mois. Ils ont ainsi fermé, à l'aide d'objets hétéroclites, la RN12 pour faire entendre leurs voix. Selon un protestataire, «440 postes d'emploi ont été créés dans le cadre de contrats de formation et d'insertion». Ceux-ci, ajoute notre interlocuteur, «interviennent dans l'aménagement et l'entretien des voiries et trottoirs de la ville de Bordj Ménaïel et dans le gardiennage des écoles primaires de ladite ville». Il à signaler que ces jeunes perçoivent un salaire de 12 mille DA par mois. «Nous sommes là pour réclamer nos droits, nous n'avons pas perçu depuis trois mois nos salaires; c'est indigne, nous n'avons plus de quoi acheter une cigarette», s'indigne un protestataire. Vers midi, les protestataires se sont dispersés dans le calme et aucun incident n'a été enregistré. Toutefois, il est à signaler que ce mouvement de protestation a créé d'inextricables perturbations de la circulation automobile du fait que cet axe routier relie Tizi Ouzou à la capitale. Tahar Ounas Des dizaines de jeunes chômeurs dans la commune de Bordj Ménaïel, à une quarantaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, ont manifesté, hier matin, leur colère contre le non-paiement de leurs salaires des trois derniers mois. Ils ont ainsi fermé, à l'aide d'objets hétéroclites, la RN12 pour faire entendre leurs voix. Selon un protestataire, «440 postes d'emploi ont été créés dans le cadre de contrats de formation et d'insertion». Ceux-ci, ajoute notre interlocuteur, «interviennent dans l'aménagement et l'entretien des voiries et trottoirs de la ville de Bordj Ménaïel et dans le gardiennage des écoles primaires de ladite ville». Il à signaler que ces jeunes perçoivent un salaire de 12 mille DA par mois. «Nous sommes là pour réclamer nos droits, nous n'avons pas perçu depuis trois mois nos salaires; c'est indigne, nous n'avons plus de quoi acheter une cigarette», s'indigne un protestataire. Vers midi, les protestataires se sont dispersés dans le calme et aucun incident n'a été enregistré. Toutefois, il est à signaler que ce mouvement de protestation a créé d'inextricables perturbations de la circulation automobile du fait que cet axe routier relie Tizi Ouzou à la capitale. Tahar Ounas