Le mot d'ordre de grève, lancé par les syndicats des enseignants, a été bien suivi par la base qui, ainsi, fait valoir ses droits légitimes à de meilleures conditions socioprofessionnelles. Le mot d'ordre de grève, lancé par les syndicats des enseignants, a été bien suivi par la base qui, ainsi, fait valoir ses droits légitimes à de meilleures conditions socioprofessionnelles. L'augmentation des salaires du corps enseignant, l'une de leurs principales revendications, médiatisée dans ses moindres détails, par le département de Benbouzid, n'en signifie pas moins que le ministère de l'Education a fait ce qu'il fallait faire et à présent c'est au tour des syndicats de faire un petit effort et à appeler leurs adhérents à la reprise des cours. Toutefois les syndicalistes ne comptent pas accéder au souhait de Benbouzid sans la résolution de toutes leurs revendications, notamment les questions de la gestion des œuvres sociales et de la médecine du travail. Un dialogue de sourds qui conduit inévitablement à l'impasse, tant les uns et les autres estiment être sûrs de leurs bons droits. Une situation qui pourrait déboucher sur une année blanche si la menace, brandie par les syndicats des enseignants de renconduire leur grève pour la 2e semaine consécutive, est executée. Et il y a tout lieu de le croire si le ministère de l'Education campe sur ses positions. L'arrivée des vacances de printemps n'est pas faite pour arranger les choses. La situation dans laquelle se trouve l'Education nationale est des plus complexes et interpelle tout un chacun, notamment les responsables de ce secteur sensible et les dirigeants des syndicats qui doivent s'asseoir autour d'une table pour s'entendre sur l'avenir des millions d'enfants dont ils ont la charge, cela loin de toute susceptibilité, l'intérêt des potaches devant primer sur tout. Le ministère de l'Education nationale a fait un premier pas qu'on doit saluer certes, mais il aurait pu ouvrir les autres dossiers en suspens pour donner l'espoir aux enseignants que leurs doléances sont effectivement prises en compte et qu'il leur suffit de patienter quelques temps seulement. Les syndicats savent bien que l'ordre de priorité de traitement des dossiers relatifs à leurs doléances est le gage de réussite des négociations. Il suffit juste de se réunir et de dégager sereinement un ordre de priorité des engagements des uns et des autres et le mettre en œuvre sur le terrain. La reprise des cours est primordiale dès l'instant où la poursuite de la grève met en péril l'avenir des élèves, notamment ceux des classes d'examens. Il revient aux syndicats d'agir dans ce sens. Le ministère de l'Education, pour sa part, est tenu de prendre des engagements fermes et de satisfaire l'ensemble des revendications des enseignants dans des délais raisonnables. Des concessions de part et d'autres aboutiront sûrement aux solutions qui réussiront à faire sortie toutes les parties du bourbier dans lequel se sont enlisées les syndicats et le ministère de l'Education nationale. Le bras de fer a assez duré. Le dialogue et la concertation sont les meilleures armes pour éviter toute dérive. Les parents d'élèves que nous sommes, ne comprenons pas comment on a pu arriver à cette situation où tout le monde sortira perdant en définitive avec des risques de dérapage certains si elle reste en l'état. Les solutions existent et elles sont à portée de main, si la volonté existe de part et d'autre. Il reste à savoir si cette volonté existe réellement chez ceux qui ont la charge des destinées de millions d'élèves fréquentant l'Ecole algérienne. S. B. L'augmentation des salaires du corps enseignant, l'une de leurs principales revendications, médiatisée dans ses moindres détails, par le département de Benbouzid, n'en signifie pas moins que le ministère de l'Education a fait ce qu'il fallait faire et à présent c'est au tour des syndicats de faire un petit effort et à appeler leurs adhérents à la reprise des cours. Toutefois les syndicalistes ne comptent pas accéder au souhait de Benbouzid sans la résolution de toutes leurs revendications, notamment les questions de la gestion des œuvres sociales et de la médecine du travail. Un dialogue de sourds qui conduit inévitablement à l'impasse, tant les uns et les autres estiment être sûrs de leurs bons droits. Une situation qui pourrait déboucher sur une année blanche si la menace, brandie par les syndicats des enseignants de renconduire leur grève pour la 2e semaine consécutive, est executée. Et il y a tout lieu de le croire si le ministère de l'Education campe sur ses positions. L'arrivée des vacances de printemps n'est pas faite pour arranger les choses. La situation dans laquelle se trouve l'Education nationale est des plus complexes et interpelle tout un chacun, notamment les responsables de ce secteur sensible et les dirigeants des syndicats qui doivent s'asseoir autour d'une table pour s'entendre sur l'avenir des millions d'enfants dont ils ont la charge, cela loin de toute susceptibilité, l'intérêt des potaches devant primer sur tout. Le ministère de l'Education nationale a fait un premier pas qu'on doit saluer certes, mais il aurait pu ouvrir les autres dossiers en suspens pour donner l'espoir aux enseignants que leurs doléances sont effectivement prises en compte et qu'il leur suffit de patienter quelques temps seulement. Les syndicats savent bien que l'ordre de priorité de traitement des dossiers relatifs à leurs doléances est le gage de réussite des négociations. Il suffit juste de se réunir et de dégager sereinement un ordre de priorité des engagements des uns et des autres et le mettre en œuvre sur le terrain. La reprise des cours est primordiale dès l'instant où la poursuite de la grève met en péril l'avenir des élèves, notamment ceux des classes d'examens. Il revient aux syndicats d'agir dans ce sens. Le ministère de l'Education, pour sa part, est tenu de prendre des engagements fermes et de satisfaire l'ensemble des revendications des enseignants dans des délais raisonnables. Des concessions de part et d'autres aboutiront sûrement aux solutions qui réussiront à faire sortie toutes les parties du bourbier dans lequel se sont enlisées les syndicats et le ministère de l'Education nationale. Le bras de fer a assez duré. Le dialogue et la concertation sont les meilleures armes pour éviter toute dérive. Les parents d'élèves que nous sommes, ne comprenons pas comment on a pu arriver à cette situation où tout le monde sortira perdant en définitive avec des risques de dérapage certains si elle reste en l'état. Les solutions existent et elles sont à portée de main, si la volonté existe de part et d'autre. Il reste à savoir si cette volonté existe réellement chez ceux qui ont la charge des destinées de millions d'élèves fréquentant l'Ecole algérienne. S. B.