Le 1er forum sur l'information culturelle devait s'ouvrir hier à 18h00 à Alger, à la salle El Mougar. Les travaux de ce forum se poursuivront aujourd'hui pour la seconde journée mais dans un autre endroit, à savoir la salle Atlas. Le 1er forum sur l'information culturelle devait s'ouvrir hier à 18h00 à Alger, à la salle El Mougar. Les travaux de ce forum se poursuivront aujourd'hui pour la seconde journée mais dans un autre endroit, à savoir la salle Atlas. Organisé par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), le forum devra voir, au cours de la première journée, la participation des représentants du Secrétariat d'Etat chargé de la communication et du ministère de la Culture si ce n'est pas la ministre elle-même. Au menu également de cette première journée, la projection à titre d'hommage d'un documentaire portant sur la vie et l'œuvre du journaliste Tahar Ben Aicha, la tenue d'un gala artistique et une exposition photos des meilleurs photographes de presse, à titre aussi d'hommage cette fois-ci rendu au défunt photographe Ahmida Ghazali. Pour les travaux d'aujourd'hui, ils démarreront comme nous l'avions dit à la salle Atlas à 9h00.Pendant la matinée, le public est cordialement invité à participer à une conférence portant sur la « place et rôles de l'information culturelle dans les médias algériens ». La conférence sera animée successivement par Abdewahab Boukhanoufa, enseignant à l'ISIC d'Alger, Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat chargé de la communication et Belkacem Mostefaoui, chercheur et professeur à l'Ecole nationale supérieure de journalisme. Entre 11h00 et 12h45 une autre conférence ouverte au public est prévue. Elle portera sur « l'information culturelle entre spécialistes et grand public, recherche de la spécificité ». La conférence sera suivie d'un débat devant être animé successivement par Sawsan El Abtah, rédactrice en chef de la rubrique culturelle du Journal Achark el Awsat, Rachid Idrissi, enseignant spécialiste des méthodes de la critique littéraire à l'université de Rabat, Djamel Hazourli, journaliste spécialiste de la critique cinématographique et Hamid Grine, écrivain et journaliste. Dans l'après midi, entre 14h00 et 18h00, les participants (uniquement inscrits) entameront les travaux de 2 ateliers, l'un portant sur « Le reportage culturel » qui sera animé par Sawsan El Abtah et l'autre sur «La critique cinématographique» qui sera animé par le réalisateur Abderrezak Hellal. Considérée comme un genre déclassé, l'information culturelle est le parent pauvre de la presse algérienne. Même en l'absence de statistiques relatives aux attentes du public, la majorité des quotidiens relèguent la culture à la marge préférant réserver le plus gros de leur espace soit à la politique, le football ou au « people ». La presse spécialisée en ce domaine est quasi absente. Il faut dire que l'Algérie a même régressé sur ce plan puisque dans les années 1980 le paysage médiatique pouvait se targuer d'avoir une publication de qualité à savoir « Algérie Actualité », publication du service public certes, mais qui faisait la part belle à la culture. Quand ils ne traitent pas du foot ou de la religion, les hebdomadaires qui aujourd'hui foisonnent, font leur choux gras du people, de l'économie, de la téléphonie mobile et de la beauté. L. G. Organisé par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), le forum devra voir, au cours de la première journée, la participation des représentants du Secrétariat d'Etat chargé de la communication et du ministère de la Culture si ce n'est pas la ministre elle-même. Au menu également de cette première journée, la projection à titre d'hommage d'un documentaire portant sur la vie et l'œuvre du journaliste Tahar Ben Aicha, la tenue d'un gala artistique et une exposition photos des meilleurs photographes de presse, à titre aussi d'hommage cette fois-ci rendu au défunt photographe Ahmida Ghazali. Pour les travaux d'aujourd'hui, ils démarreront comme nous l'avions dit à la salle Atlas à 9h00.Pendant la matinée, le public est cordialement invité à participer à une conférence portant sur la « place et rôles de l'information culturelle dans les médias algériens ». La conférence sera animée successivement par Abdewahab Boukhanoufa, enseignant à l'ISIC d'Alger, Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat chargé de la communication et Belkacem Mostefaoui, chercheur et professeur à l'Ecole nationale supérieure de journalisme. Entre 11h00 et 12h45 une autre conférence ouverte au public est prévue. Elle portera sur « l'information culturelle entre spécialistes et grand public, recherche de la spécificité ». La conférence sera suivie d'un débat devant être animé successivement par Sawsan El Abtah, rédactrice en chef de la rubrique culturelle du Journal Achark el Awsat, Rachid Idrissi, enseignant spécialiste des méthodes de la critique littéraire à l'université de Rabat, Djamel Hazourli, journaliste spécialiste de la critique cinématographique et Hamid Grine, écrivain et journaliste. Dans l'après midi, entre 14h00 et 18h00, les participants (uniquement inscrits) entameront les travaux de 2 ateliers, l'un portant sur « Le reportage culturel » qui sera animé par Sawsan El Abtah et l'autre sur «La critique cinématographique» qui sera animé par le réalisateur Abderrezak Hellal. Considérée comme un genre déclassé, l'information culturelle est le parent pauvre de la presse algérienne. Même en l'absence de statistiques relatives aux attentes du public, la majorité des quotidiens relèguent la culture à la marge préférant réserver le plus gros de leur espace soit à la politique, le football ou au « people ». La presse spécialisée en ce domaine est quasi absente. Il faut dire que l'Algérie a même régressé sur ce plan puisque dans les années 1980 le paysage médiatique pouvait se targuer d'avoir une publication de qualité à savoir « Algérie Actualité », publication du service public certes, mais qui faisait la part belle à la culture. Quand ils ne traitent pas du foot ou de la religion, les hebdomadaires qui aujourd'hui foisonnent, font leur choux gras du people, de l'économie, de la téléphonie mobile et de la beauté. L. G.