Il y a quelques années de cela, on ne pouvait aller vers la haute Kabylie sans traverser la ville de Draa Ben Khedda et on ne pouvait la traverser sans être tenaillé par ce besoin irrésistible de s'arrêter l'espace d'admirer la beauté architecturale de ses bâtisses, où chaque maison à sa légende, son histoire. Il y a quelques années de cela, on ne pouvait aller vers la haute Kabylie sans traverser la ville de Draa Ben Khedda et on ne pouvait la traverser sans être tenaillé par ce besoin irrésistible de s'arrêter l'espace d'admirer la beauté architecturale de ses bâtisses, où chaque maison à sa légende, son histoire. Avec la construction de l'autoroute qui contourne maintenant la ville, rares sont les gens de passage qui continuent à fréquenter l'ancienne route, d'ailleurs envahie par les commerces informels qui ne cessent de grignoter le moindre espace. Draa Ben Khedda que certains expliquent par ‘‘plaine entre les pommettes'' est selon les gens de la région une des plus anciennes appellations des villes de la Kabylie, puisqu'elle portait ce nom avant la pénétration de l'armée coloniale dans la région. En vertu d'un décret de 1888, le hameau de DBK est érigé par le colon en commune de plein exercice et dû être rebaptisé Mirabeau et elle ne reprendra son nom initial qu'au lendemain de l'indépendance de notre pays. Avec une population estimée à trente mille habitants au dernier recensement administratif, la ville de DBK, qui s'étend sur plus de trois mille hectares possède l'une des plus faibles densités de la wilaya. Par contre, et grâce à sa vocation agro industrielle, complexe textile, usine de produits laitiers, silos à grains, et ses divers unités privées, la commune emploie plus de 60 pour cent de sa population active. La chance d'avoir la plus grande zone industrielle de la wilaya a fait de DBK un important pôle socio-économique qui, en plus de son rôle stratégique dans le développement de la petite et moyenne industries, génère un besoin permanent en main d'œuvre locale. Contrairement aux autres grandes villes de la Kabylie, DBK ne souffre pas trop en matière de structures éducatives, puisque plus de 95 pour cent des enfants en âge d'être scolarisés se retrouvent dans des écoles où la moyenne ne dépasse pas les 35 élèves par classe. Le problème de l'eau se pose avec acuité, puisque malgré la position de la ville à proximité de deux oueds, dont le Sébaou, les citoyens affirment que les coupures sont fréquentes surtout en période estivale où le besoin se fait beaucoup plus sentir. Il arrive à certains quartiers de rester plusieurs jours sans eau, nous confie un citoyen. «Comme en ville on n'a pas de puits, il nous est pénible de faire face à cette pénurie». Il y a aussi les routes à l'intérieure de la ville. L'ensemble des artères et ruelles se trouve dans un état lamentable, certaines routes n'ont pas connu de bitume depuis des années, nous affirme un autre citoyen. Pourtant tous les responsables sont au courant puisqu'ils ont des voitures et ils passent chaque jour par là, mais allez y comprendre… K. Z. Avec la construction de l'autoroute qui contourne maintenant la ville, rares sont les gens de passage qui continuent à fréquenter l'ancienne route, d'ailleurs envahie par les commerces informels qui ne cessent de grignoter le moindre espace. Draa Ben Khedda que certains expliquent par ‘‘plaine entre les pommettes'' est selon les gens de la région une des plus anciennes appellations des villes de la Kabylie, puisqu'elle portait ce nom avant la pénétration de l'armée coloniale dans la région. En vertu d'un décret de 1888, le hameau de DBK est érigé par le colon en commune de plein exercice et dû être rebaptisé Mirabeau et elle ne reprendra son nom initial qu'au lendemain de l'indépendance de notre pays. Avec une population estimée à trente mille habitants au dernier recensement administratif, la ville de DBK, qui s'étend sur plus de trois mille hectares possède l'une des plus faibles densités de la wilaya. Par contre, et grâce à sa vocation agro industrielle, complexe textile, usine de produits laitiers, silos à grains, et ses divers unités privées, la commune emploie plus de 60 pour cent de sa population active. La chance d'avoir la plus grande zone industrielle de la wilaya a fait de DBK un important pôle socio-économique qui, en plus de son rôle stratégique dans le développement de la petite et moyenne industries, génère un besoin permanent en main d'œuvre locale. Contrairement aux autres grandes villes de la Kabylie, DBK ne souffre pas trop en matière de structures éducatives, puisque plus de 95 pour cent des enfants en âge d'être scolarisés se retrouvent dans des écoles où la moyenne ne dépasse pas les 35 élèves par classe. Le problème de l'eau se pose avec acuité, puisque malgré la position de la ville à proximité de deux oueds, dont le Sébaou, les citoyens affirment que les coupures sont fréquentes surtout en période estivale où le besoin se fait beaucoup plus sentir. Il arrive à certains quartiers de rester plusieurs jours sans eau, nous confie un citoyen. «Comme en ville on n'a pas de puits, il nous est pénible de faire face à cette pénurie». Il y a aussi les routes à l'intérieure de la ville. L'ensemble des artères et ruelles se trouve dans un état lamentable, certaines routes n'ont pas connu de bitume depuis des années, nous affirme un autre citoyen. Pourtant tous les responsables sont au courant puisqu'ils ont des voitures et ils passent chaque jour par là, mais allez y comprendre… K. Z.