Les résidants d'El Achour appellent de tous leurs vœux la concrétisation rapide du marché de proximité dont la réalisation, selon eux, traîne en longueur. Cette absence laisse libre cours aux quelques commerces de quartier d'imposer leur diktat en affichant des prix dépassant tout entendement. Les résidants d'El Achour appellent de tous leurs vœux la concrétisation rapide du marché de proximité dont la réalisation, selon eux, traîne en longueur. Cette absence laisse libre cours aux quelques commerces de quartier d'imposer leur diktat en affichant des prix dépassant tout entendement. La localité d'El Achour, qui abrite pour l'heure près de 30 mille âmes, à l'inverse de la majorité des communes algéroises est plutôt bien nantie en matière de foncier. Cette situation confortable lui permet aisément de mettre en chantier les principaux projets initiés pour l'amélioration du cadre de vie de ses résidants. Pourtant la réalisation d'un simple marché de proximité peine à y voir le jour. Ce marché de proximité est, il faut bien l'admettre, une des priorités dans l'environnement des riverains. Les habitants d'El Achour s'interrogent sur la raison de la lenteur exaspérante de ces travaux qui, selon eux, avancent à pas de tortue. Des citoyens nous diront à ce propos : "Ce marché communal a été à chaque fois le cheval de bataille des candidats aux élections régionales. Mais pour sa concrétisation voyez par vous-même le résultat". Comme on ne manque pas de nous l'expliquer l'absence de marché constitue un véritable casse-tête pour les familles contraintes de se déplacer sur des kilomètres pour effectuer la moindrel emplette. L'un de nos interlocuteurs nous dira à ce sujet : «Je suis obligé de me rendre jusqu'au marché de Draria, mais parfois je préfère me déplacer jusqu'à Bab El-Oued où les prix des denrées sont bien plus accessibles. Avec la charge des enfants, le travail qui prend tout mon temps, il m'est très contraignant d'effectuer ces déplacements forcés». Faut-il souligner que les quelques commerces de proximité abrités par El Achour affichent des prix exorbitants, en l'absence de toute concurrence ils imposant tout simplement leur diktat. Des revendeurs ambulants de fruits et légumes investissant régulièrement les ruelles de la commune, jouant à cachecache avec les forces de l'ordre. Mais ces commerçants en dépit des prix attractifs appliqués par eux n'ont pas tous les suffrages des habitants qui les accusent d'être l'une des principales sources de l'insalubrité qui affecte,, ces derniers temps, l'ensemble de la localité. On nous parlera également du site d'habitations de Seballa, situé dans cette même commune et qui n'est pourvu d'aucune commodité. Une virée dans cette cité suffit en effet pour se rendre compte pae soi-même qu'il n'y a aucun commerce de proximité dans ce quartier. Les habitants de ce quartier oublié souffrent en outre de l'absence de transport, ce qui pénalise doublement les personnes non véhiculées. Les familles de Seballa souhaiteraient,nous expliquent-elles pouvoir bénéficier d'un marché de proximité, aussi petit soit-il, mais qui pourrait répondre à leurs besoins quotidiens. Enfin, notons que le projet tant attendu par la jeunesse d'El Achour, celui des "100 locaux par commune", ne voit toujours pas le jour pour de multiples raisons, dont le foncier, pour une fois, est totalement exclu. Y. B. La localité d'El Achour, qui abrite pour l'heure près de 30 mille âmes, à l'inverse de la majorité des communes algéroises est plutôt bien nantie en matière de foncier. Cette situation confortable lui permet aisément de mettre en chantier les principaux projets initiés pour l'amélioration du cadre de vie de ses résidants. Pourtant la réalisation d'un simple marché de proximité peine à y voir le jour. Ce marché de proximité est, il faut bien l'admettre, une des priorités dans l'environnement des riverains. Les habitants d'El Achour s'interrogent sur la raison de la lenteur exaspérante de ces travaux qui, selon eux, avancent à pas de tortue. Des citoyens nous diront à ce propos : "Ce marché communal a été à chaque fois le cheval de bataille des candidats aux élections régionales. Mais pour sa concrétisation voyez par vous-même le résultat". Comme on ne manque pas de nous l'expliquer l'absence de marché constitue un véritable casse-tête pour les familles contraintes de se déplacer sur des kilomètres pour effectuer la moindrel emplette. L'un de nos interlocuteurs nous dira à ce sujet : «Je suis obligé de me rendre jusqu'au marché de Draria, mais parfois je préfère me déplacer jusqu'à Bab El-Oued où les prix des denrées sont bien plus accessibles. Avec la charge des enfants, le travail qui prend tout mon temps, il m'est très contraignant d'effectuer ces déplacements forcés». Faut-il souligner que les quelques commerces de proximité abrités par El Achour affichent des prix exorbitants, en l'absence de toute concurrence ils imposant tout simplement leur diktat. Des revendeurs ambulants de fruits et légumes investissant régulièrement les ruelles de la commune, jouant à cachecache avec les forces de l'ordre. Mais ces commerçants en dépit des prix attractifs appliqués par eux n'ont pas tous les suffrages des habitants qui les accusent d'être l'une des principales sources de l'insalubrité qui affecte,, ces derniers temps, l'ensemble de la localité. On nous parlera également du site d'habitations de Seballa, situé dans cette même commune et qui n'est pourvu d'aucune commodité. Une virée dans cette cité suffit en effet pour se rendre compte pae soi-même qu'il n'y a aucun commerce de proximité dans ce quartier. Les habitants de ce quartier oublié souffrent en outre de l'absence de transport, ce qui pénalise doublement les personnes non véhiculées. Les familles de Seballa souhaiteraient,nous expliquent-elles pouvoir bénéficier d'un marché de proximité, aussi petit soit-il, mais qui pourrait répondre à leurs besoins quotidiens. Enfin, notons que le projet tant attendu par la jeunesse d'El Achour, celui des "100 locaux par commune", ne voit toujours pas le jour pour de multiples raisons, dont le foncier, pour une fois, est totalement exclu. Y. B.