L'ultimatum du ministère de l'Education, lancé à l'adresse des enseignants grévistes, arrive à expiration aujourd'hui. Si les enseignants, affiliés à l'UNPEF et au CNAPEST, ne se décident pas à obtempérer aux injonctions du département de Benbouzid de reprendre, dès aujourd'hui, le chemin de l'école, ils seront radiés illico de la Fonction publique. L'ultimatum du ministère de l'Education, lancé à l'adresse des enseignants grévistes, arrive à expiration aujourd'hui. Si les enseignants, affiliés à l'UNPEF et au CNAPEST, ne se décident pas à obtempérer aux injonctions du département de Benbouzid de reprendre, dès aujourd'hui, le chemin de l'école, ils seront radiés illico de la Fonction publique. Si cette menace de radiation a fait fléchir, d'ores et déjà, l'Unpef de Constantine qui a appelé, hier, dans un communiqué rendu public, ses adhérents à mettre fin à la grève et reprendre le travail, les états-majors, eux, impassibles face aux menaces du département de Benbouzid, ont décidé, après concertation, de poursuivre la grève pour au moins deux autres jours. Soit, en attendant la tenue des conseils nationaux prévus pour demain, lundi. Contacté hier, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome des praticiens de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), a confirmé le maintien du mot d'ordre de grève pour aujourd'hui et demain, ajoutant que la reprise du travail ou non dépendra de l'issue du conseil national, prévu demain. «La grève sera reconduite dimanche (aujourd'hui, Ndlr) et lundi. Demain matin, des assemblées générales (AG) seront organisées dans l'ensemble des lycées, et l'après-midi, ce sera au tour des conseils de wilayas de se réunir. Le lendemain, nous tiendrons notre conseil national pour décider, suivant les recommandations de la base, du maintien ou non de la grève», nous a déclaré Boudiba. Selon notre interlocuteur, ces deux jours de grève seront placés sous le signe de la «dignité», vu que les menaces du département de Benbouzid, tantôt de ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, tantôt de leur radiation définitive de la Fonction publique, ont été ressenties comme une «atteinte» à la dignité de la corporation. Loin d'en être touchés, les enseignants vont même jusqu'à «défier» la tutelle. Dans certaines wilayas, comme à Bouira, les enseignants grévistes ont ainsi menacé de démissionner collectivement en signe de protestation. «Les menaces de radiation brandies par la tutelle n'ont fait que compliquer les choses», estime Boudiba qui en appelle au président Bouteflika pour mettre fin «à l'utilisation systématique du référé» à l'effet d'imposer l'arrêt des grèves, «chose qui n'est même pas prévue par la loi 90-02». «Nous aurions voulu que la tutelle recourt à la médiation et non pas brandir à notre face des menaces de ponction ou de radiation. Pour notre part, nous insistons sur le dialogue et la négociation», a conclut le syndicaliste. Y. D. Si cette menace de radiation a fait fléchir, d'ores et déjà, l'Unpef de Constantine qui a appelé, hier, dans un communiqué rendu public, ses adhérents à mettre fin à la grève et reprendre le travail, les états-majors, eux, impassibles face aux menaces du département de Benbouzid, ont décidé, après concertation, de poursuivre la grève pour au moins deux autres jours. Soit, en attendant la tenue des conseils nationaux prévus pour demain, lundi. Contacté hier, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome des praticiens de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), a confirmé le maintien du mot d'ordre de grève pour aujourd'hui et demain, ajoutant que la reprise du travail ou non dépendra de l'issue du conseil national, prévu demain. «La grève sera reconduite dimanche (aujourd'hui, Ndlr) et lundi. Demain matin, des assemblées générales (AG) seront organisées dans l'ensemble des lycées, et l'après-midi, ce sera au tour des conseils de wilayas de se réunir. Le lendemain, nous tiendrons notre conseil national pour décider, suivant les recommandations de la base, du maintien ou non de la grève», nous a déclaré Boudiba. Selon notre interlocuteur, ces deux jours de grève seront placés sous le signe de la «dignité», vu que les menaces du département de Benbouzid, tantôt de ponctions sur les salaires des enseignants grévistes, tantôt de leur radiation définitive de la Fonction publique, ont été ressenties comme une «atteinte» à la dignité de la corporation. Loin d'en être touchés, les enseignants vont même jusqu'à «défier» la tutelle. Dans certaines wilayas, comme à Bouira, les enseignants grévistes ont ainsi menacé de démissionner collectivement en signe de protestation. «Les menaces de radiation brandies par la tutelle n'ont fait que compliquer les choses», estime Boudiba qui en appelle au président Bouteflika pour mettre fin «à l'utilisation systématique du référé» à l'effet d'imposer l'arrêt des grèves, «chose qui n'est même pas prévue par la loi 90-02». «Nous aurions voulu que la tutelle recourt à la médiation et non pas brandir à notre face des menaces de ponction ou de radiation. Pour notre part, nous insistons sur le dialogue et la négociation», a conclut le syndicaliste. Y. D.