La radio El-Bahdja a vécu, hier, une journée pas comme les autres. Huit journalistes de cette radio locale d'Alger ont, en effet, entamé une grève de la faim pour s'élever contre leurs conditions de travail précaires. « On en a assez de notre statut de cachetiers qui nous prive de beaucoup de droits » indique un gréviste avant de préciser que « pour certains d'entre nous, cette situation dure depuis presque une dizaine d'années ». « On accomplit le même travail que nos collègues les permanents alors on veut aussi avoir les mêmes droits. Nous n'avons pas par exemple des contrats de travail et ne sommes donc pas déclarés à la sécurité sociale » dira un autre gréviste. Les grévistes veulent, à travers cette action, interpeller la direction de la radio d'abord et les pouvoirs publics ensuite afin qu'ils mettent fin à cette situation de précarité. Le directeur de cette radio s'est montré surpris par cette action. « Ils n'ont déposé aucun préavis de grève » dira Farid Toualbi dans un point de presse reconnaissant toutefois qu'ils ont introduit une demande d'audience. Affirmant qu'il a saisi par lettre la direction générale de la radio nationale pour se pencher sur cette question et lui trouver une solution, il a précisé que « cette situation n'est pas particulière à la radio El bahdja ». Ce mouvement de grève semble avoir fait tache d'huile puisque des journalistes et des animateurs, travaillant à radio Coran ou à la radio culturelle, ont eux aussi déclenché une action de grève. En résumant cette situation, qui a poussé au ras-le-bol, une gréviste dira que « nous n'avons même pas le droit au congé de maternité ». Un autre sit-in de soutien aux grévistes, avec lesquels s'est solidarisée la Fédération des journalistes algériens, sera organisé aujourd'hui devant le siège de cette radio. K. H. La radio El-Bahdja a vécu, hier, une journée pas comme les autres. Huit journalistes de cette radio locale d'Alger ont, en effet, entamé une grève de la faim pour s'élever contre leurs conditions de travail précaires. « On en a assez de notre statut de cachetiers qui nous prive de beaucoup de droits » indique un gréviste avant de préciser que « pour certains d'entre nous, cette situation dure depuis presque une dizaine d'années ». « On accomplit le même travail que nos collègues les permanents alors on veut aussi avoir les mêmes droits. Nous n'avons pas par exemple des contrats de travail et ne sommes donc pas déclarés à la sécurité sociale » dira un autre gréviste. Les grévistes veulent, à travers cette action, interpeller la direction de la radio d'abord et les pouvoirs publics ensuite afin qu'ils mettent fin à cette situation de précarité. Le directeur de cette radio s'est montré surpris par cette action. « Ils n'ont déposé aucun préavis de grève » dira Farid Toualbi dans un point de presse reconnaissant toutefois qu'ils ont introduit une demande d'audience. Affirmant qu'il a saisi par lettre la direction générale de la radio nationale pour se pencher sur cette question et lui trouver une solution, il a précisé que « cette situation n'est pas particulière à la radio El bahdja ». Ce mouvement de grève semble avoir fait tache d'huile puisque des journalistes et des animateurs, travaillant à radio Coran ou à la radio culturelle, ont eux aussi déclenché une action de grève. En résumant cette situation, qui a poussé au ras-le-bol, une gréviste dira que « nous n'avons même pas le droit au congé de maternité ». Un autre sit-in de soutien aux grévistes, avec lesquels s'est solidarisée la Fédération des journalistes algériens, sera organisé aujourd'hui devant le siège de cette radio. K. H.