Tard dans la journée d'hier, le Conseil national des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) n'avait toujours pas tranché sur la poursuite ou non de la grève dans le secteur de l'éducation. Tard dans la journée d'hier, le Conseil national des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) n'avait toujours pas tranché sur la poursuite ou non de la grève dans le secteur de l'éducation. En effet, au moment où nous mettons sous presse, aucune information n'a filtré sur la décision prise par ce syndicat autonome qui a réuni sa plus haute instance avec ce seul point à l'ordre du jour. La grève d'une semaine reconductible, à laquelle ont appelé les syndicats des enseignants, a touché les trois cycles : primaire, moyen et secondaire. Les syndicats ont exprimé leur «insatisfaction» concernant les dernières augmentations annoncées par le ministère de l'Education. Toutefois, l'unité des syndicats du secteur de l'éducation nationale a pris un sérieux coup après l'annonce officielle des nouvelles mesures relatives à la valorisation du régime indemnitaire des fonctionnaires de l'éducation. En effet, au moment où le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) ont décidé de geler leur mouvement de débrayage, l'Union nationale du personnel de l'enseignement et de la formation (Unpef) ainsi que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont, eux, décidé de maintenir la pression. Ces deux principaux syndicats, au demeurant majoritaires dans le secteur de l'éducation, ont mis à exécution leur menace de revenir à la charge en reconduisant leur grève d'une semaine reconductible et ce, en dépit de la revalorisation du régime indemnitaire ainsi que la rencontre de conciliation avec la tutelle. Dans l'impossibilité de trouver un dénouement à la crise de l'éducation et devant la persistance de la grève, le ministère de l'Education nationale a décidé d'user de moyens radicaux afin d'amener les enseignants à geler leur mouvement de contestation. Après que les démarches entreprises auprès de la justice eurent abouti à une décision ordonnant l'arrêt immédiat de la grève et la reprise des cours, la tutelle a menacé les enseignants grévistes de radiation de leurs postes de travail. Il y a lieu de rappeler que les syndicalistes ont conditionné le gel de leur mouvement de protestation par la concrétisation des deux autres revendications, à savoir celle des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Les syndicats, qui n'excluent pas le retour à la grève dans les prochains jours, réclament l'ouverture, dès le mois de septembre prochain, de services de médecine du travail dans les 48 wilayas du pays, et la conclusion d'accords avec les hôpitaux et les cliniques pour une prise en charge des travailleurs de l'éducation. Pour ce qui est des œuvres sociales, l'Unpef et le Cnapest demandent la création d'un organe indépendant de l'administration ministérielle et des syndicats pour gérer les œuvres sociales. Les syndicalistes auront toutefois le rôle d'observateur. Ce dernier dossier a fait l'objet d'une réunion de la commission mixte (syndicats/ministère) au siège du ministère à Alger. Cette réunion n'a finalement abouti à rien de concret. Les représentants des deux syndicats ont affirmé que la tutelle a longuement insisté sur la présence de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE/UGTA) au sein de la commission mixte afin d'aboutir à un consensus. «C'est la deuxième fois qu'on tient une réunion avec la commission et la FNTE ne se présente pas. Nous avons finalisé ce dossier et la FNTE retarde les négociations. La tutelle a reporté, encore une fois, ce dossier à une date ultérieure», avait déclaré au lendemain de cette réunion, Nouar Larbi, responsable du Cnapest, lors d'une conférence de presse tenue, conjointement avec Sadek Dziri de l'Unpef. Les deux syndicalistes ont, également, exprimé leur insatisfaction concernant les dernières augmentations annoncées par le ministère. Selon les deux responsables, ces augmentations ont été «gonflées» car elles ont été annoncées pour les travailleurs au 6e échelon, «c'est-à-dire ayant une expérience de plus de 18 ans». «Ce qui est un acquis automatique par l'expérience professionnelle (IEP) est présenté comme une augmentation. En plus, la prime de rendement individuelle (PRI) n'étant pas annoncée, tout porte à croire qu'elle est intégrée dans l'augmentation», ont-il également noté. «Ces augmentations varient de 3.000 à 5.000 DA pour le secondaire et de 2.000 à 4.000 DA pour le primaire, et non pas de 8.000 à 10.000 DA, car la prime de rendement est variable. C'est une manipulation destinée à remonter l'opinion publique contre les enseignants», précise-t-on encore, tout en soulignant que le corps enseignant bénéficie de quatre primes et indemnités : l'indemnité d'expérience pédagogique et professionnelle (IEPP), l'indemnité d'application pédagogique et professionnelle (IAPP), la prime de documentation et celle de la qualification. Les deux porte-parole s'interrogent également sur le sort des nouvelles primes discutées au sein de la commission mixte (ministère-syndicat) ainsi que celle proposée pour réhabiliter les adjoints d'éducation dans leurs droits. «C'est à la tutelle d'assumer ses responsabilités quant aux conséquences de ce débrayage», annoncent les syndicalistes. Y. D. En effet, au moment où nous mettons sous presse, aucune information n'a filtré sur la décision prise par ce syndicat autonome qui a réuni sa plus haute instance avec ce seul point à l'ordre du jour. La grève d'une semaine reconductible, à laquelle ont appelé les syndicats des enseignants, a touché les trois cycles : primaire, moyen et secondaire. Les syndicats ont exprimé leur «insatisfaction» concernant les dernières augmentations annoncées par le ministère de l'Education. Toutefois, l'unité des syndicats du secteur de l'éducation nationale a pris un sérieux coup après l'annonce officielle des nouvelles mesures relatives à la valorisation du régime indemnitaire des fonctionnaires de l'éducation. En effet, au moment où le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) ont décidé de geler leur mouvement de débrayage, l'Union nationale du personnel de l'enseignement et de la formation (Unpef) ainsi que le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont, eux, décidé de maintenir la pression. Ces deux principaux syndicats, au demeurant majoritaires dans le secteur de l'éducation, ont mis à exécution leur menace de revenir à la charge en reconduisant leur grève d'une semaine reconductible et ce, en dépit de la revalorisation du régime indemnitaire ainsi que la rencontre de conciliation avec la tutelle. Dans l'impossibilité de trouver un dénouement à la crise de l'éducation et devant la persistance de la grève, le ministère de l'Education nationale a décidé d'user de moyens radicaux afin d'amener les enseignants à geler leur mouvement de contestation. Après que les démarches entreprises auprès de la justice eurent abouti à une décision ordonnant l'arrêt immédiat de la grève et la reprise des cours, la tutelle a menacé les enseignants grévistes de radiation de leurs postes de travail. Il y a lieu de rappeler que les syndicalistes ont conditionné le gel de leur mouvement de protestation par la concrétisation des deux autres revendications, à savoir celle des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Les syndicats, qui n'excluent pas le retour à la grève dans les prochains jours, réclament l'ouverture, dès le mois de septembre prochain, de services de médecine du travail dans les 48 wilayas du pays, et la conclusion d'accords avec les hôpitaux et les cliniques pour une prise en charge des travailleurs de l'éducation. Pour ce qui est des œuvres sociales, l'Unpef et le Cnapest demandent la création d'un organe indépendant de l'administration ministérielle et des syndicats pour gérer les œuvres sociales. Les syndicalistes auront toutefois le rôle d'observateur. Ce dernier dossier a fait l'objet d'une réunion de la commission mixte (syndicats/ministère) au siège du ministère à Alger. Cette réunion n'a finalement abouti à rien de concret. Les représentants des deux syndicats ont affirmé que la tutelle a longuement insisté sur la présence de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE/UGTA) au sein de la commission mixte afin d'aboutir à un consensus. «C'est la deuxième fois qu'on tient une réunion avec la commission et la FNTE ne se présente pas. Nous avons finalisé ce dossier et la FNTE retarde les négociations. La tutelle a reporté, encore une fois, ce dossier à une date ultérieure», avait déclaré au lendemain de cette réunion, Nouar Larbi, responsable du Cnapest, lors d'une conférence de presse tenue, conjointement avec Sadek Dziri de l'Unpef. Les deux syndicalistes ont, également, exprimé leur insatisfaction concernant les dernières augmentations annoncées par le ministère. Selon les deux responsables, ces augmentations ont été «gonflées» car elles ont été annoncées pour les travailleurs au 6e échelon, «c'est-à-dire ayant une expérience de plus de 18 ans». «Ce qui est un acquis automatique par l'expérience professionnelle (IEP) est présenté comme une augmentation. En plus, la prime de rendement individuelle (PRI) n'étant pas annoncée, tout porte à croire qu'elle est intégrée dans l'augmentation», ont-il également noté. «Ces augmentations varient de 3.000 à 5.000 DA pour le secondaire et de 2.000 à 4.000 DA pour le primaire, et non pas de 8.000 à 10.000 DA, car la prime de rendement est variable. C'est une manipulation destinée à remonter l'opinion publique contre les enseignants», précise-t-on encore, tout en soulignant que le corps enseignant bénéficie de quatre primes et indemnités : l'indemnité d'expérience pédagogique et professionnelle (IEPP), l'indemnité d'application pédagogique et professionnelle (IAPP), la prime de documentation et celle de la qualification. Les deux porte-parole s'interrogent également sur le sort des nouvelles primes discutées au sein de la commission mixte (ministère-syndicat) ainsi que celle proposée pour réhabiliter les adjoints d'éducation dans leurs droits. «C'est à la tutelle d'assumer ses responsabilités quant aux conséquences de ce débrayage», annoncent les syndicalistes. Y. D.