Le chef-lieu de la commune se dégrade de plus en plus, notamment au niveau des différents quartiers de la ville. Les villages sont enclavés depuis des années. Le problème de l'alimentation en eau potable se pose avec acuité. En un mot, la commune des Issers se débat dans de nombreuses difficultés, malgré le lancement de quelques projets çà et là. Le chef-lieu de la commune se dégrade de plus en plus, notamment au niveau des différents quartiers de la ville. Les villages sont enclavés depuis des années. Le problème de l'alimentation en eau potable se pose avec acuité. En un mot, la commune des Issers se débat dans de nombreuses difficultés, malgré le lancement de quelques projets çà et là. Tirant son nom du mot berbère Ighzer (ruisseau torrent), la commune des Issers, à 20 km à l'est de Boumerdès, sombre depuis des années dans de nombreuses difficultés. Malgré le lancement de quelques projets çà et là, à l'image de la bibliothèque communale, cette localité est loin de rattraper le retard accusé. S'il l'on tient compte de l'historique de la région, les Issers est parmi les plus anciennes villes. Les Français arrivèrent dans la région en 1870 et érigèrent quelques bâtisses dont quelques-une existent toujours. Elle a opposé une résistance farouche au colonialisme durant la guerre de Libération. D'ailleurs, elle comptabilise un nombre important de martyrs qui dépasse, selon des statistiques, 70 martyrs lesquels sont enterrés dans le cimetière du village Ghoumrassa. Mais l'histoire qui donne froid au dos est celle des martyrs de Vaghla. Ceux-ci ont été ensevelis dans leur grotte par l'armée française durant la révolution. Issers compte plus de 30 milles habitants répartis à travers une dizaine de villages et hameaux. Chlout est le village le plus distant du chef-lieu communal. « Nous sommes les oubliés de toute la localité », nous dira un villageois. « Nous ne disposons de rien hormis une école primaire », ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, des villages sont entièrement enclavés depuis des années et rien n'a été fait pour les sortir de l'abîme. C'est l'exemple du village Tamlakemt qui se trouve, depuis 2007, coupé du reste du monde en raison de l'effondrement du pont de la route principale du village. L'effondrement, faut-il le rappeler, a été causé par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région. L'on a appris qu'une sommes de six milliards a été dégagée récemment pour la reconstruction dudit pont, mais les travaux ne sont toujours pas lancés et les villageois n'ont qu'à prendre leur mal en patience. Outre cela, le village Bouchakour, situé sur la RN 68, est confronté à une multitude de carences, parmi lesquelles l'on peut citer la fermeture de la salle de soins depuis plus de 16 ans. Cette fermeture aurait été motivée par la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. « Ce centre de soins avait été la cible d'attaques terroristes durant les années de braise », nous dira un habitant dudit village. Les axes routiers menant à ce village sont totalement délabrés notamment celui qui traverse le village El Hamri. Après avoir alerté les autorités locales quant à la dégradation des routes, les villageois avaient bloqué, à maintes reprises, la circulation routière au niveau de la RN68 pour exprimer leur malvie et leur ras-le-bol. Le problème de l'alimentation en eau potable se pose avec acuité dans cette commune, notamment dans les zones rurales. Il existe deux chaînes de distribution d'eau potable depuis lesquelles la localité est alimentée. La chaîne connue sous l'appellation Naciria-Timezrite, qui alimente depuis des années trois localités, connaît des perturbations fréquentes notamment en été. Celle-ci est longue d'environ cinquante kilomètres et traverse un parcours à reliefs montagneux. Le piquage illicite du réseau AEP est légion. Ghoumrassa et Ouanougha sont les deux villages alimentés depuis cette dernière. Ici, pour les habitants, l'arrivée de la saison estivale est synonyme de cauchemar. L'étude d'un projet devant alimenter le village Ghoumrassa depuis le réseau de Taksebt avait été lancée depuis plus d'une année, mais les villageois n'ont, jusqu'à maintenant, rien vu venir. Enfin, le chef-lieu de la commune se dégrade de plus en plus notamment au niveau des différents quartiers de la ville. Et pour rendre à la ville sa beauté d'antan, l'APC a lancé récemment des travaux de réaménagement urbain touchant les axes principaux de la ville à l'image des boulevards colonel-Amirouche et Abane-Ramdane. T. O. Tirant son nom du mot berbère Ighzer (ruisseau torrent), la commune des Issers, à 20 km à l'est de Boumerdès, sombre depuis des années dans de nombreuses difficultés. Malgré le lancement de quelques projets çà et là, à l'image de la bibliothèque communale, cette localité est loin de rattraper le retard accusé. S'il l'on tient compte de l'historique de la région, les Issers est parmi les plus anciennes villes. Les Français arrivèrent dans la région en 1870 et érigèrent quelques bâtisses dont quelques-une existent toujours. Elle a opposé une résistance farouche au colonialisme durant la guerre de Libération. D'ailleurs, elle comptabilise un nombre important de martyrs qui dépasse, selon des statistiques, 70 martyrs lesquels sont enterrés dans le cimetière du village Ghoumrassa. Mais l'histoire qui donne froid au dos est celle des martyrs de Vaghla. Ceux-ci ont été ensevelis dans leur grotte par l'armée française durant la révolution. Issers compte plus de 30 milles habitants répartis à travers une dizaine de villages et hameaux. Chlout est le village le plus distant du chef-lieu communal. « Nous sommes les oubliés de toute la localité », nous dira un villageois. « Nous ne disposons de rien hormis une école primaire », ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, des villages sont entièrement enclavés depuis des années et rien n'a été fait pour les sortir de l'abîme. C'est l'exemple du village Tamlakemt qui se trouve, depuis 2007, coupé du reste du monde en raison de l'effondrement du pont de la route principale du village. L'effondrement, faut-il le rappeler, a été causé par les fortes pluies qui se sont abattues sur la région. L'on a appris qu'une sommes de six milliards a été dégagée récemment pour la reconstruction dudit pont, mais les travaux ne sont toujours pas lancés et les villageois n'ont qu'à prendre leur mal en patience. Outre cela, le village Bouchakour, situé sur la RN 68, est confronté à une multitude de carences, parmi lesquelles l'on peut citer la fermeture de la salle de soins depuis plus de 16 ans. Cette fermeture aurait été motivée par la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. « Ce centre de soins avait été la cible d'attaques terroristes durant les années de braise », nous dira un habitant dudit village. Les axes routiers menant à ce village sont totalement délabrés notamment celui qui traverse le village El Hamri. Après avoir alerté les autorités locales quant à la dégradation des routes, les villageois avaient bloqué, à maintes reprises, la circulation routière au niveau de la RN68 pour exprimer leur malvie et leur ras-le-bol. Le problème de l'alimentation en eau potable se pose avec acuité dans cette commune, notamment dans les zones rurales. Il existe deux chaînes de distribution d'eau potable depuis lesquelles la localité est alimentée. La chaîne connue sous l'appellation Naciria-Timezrite, qui alimente depuis des années trois localités, connaît des perturbations fréquentes notamment en été. Celle-ci est longue d'environ cinquante kilomètres et traverse un parcours à reliefs montagneux. Le piquage illicite du réseau AEP est légion. Ghoumrassa et Ouanougha sont les deux villages alimentés depuis cette dernière. Ici, pour les habitants, l'arrivée de la saison estivale est synonyme de cauchemar. L'étude d'un projet devant alimenter le village Ghoumrassa depuis le réseau de Taksebt avait été lancée depuis plus d'une année, mais les villageois n'ont, jusqu'à maintenant, rien vu venir. Enfin, le chef-lieu de la commune se dégrade de plus en plus notamment au niveau des différents quartiers de la ville. Et pour rendre à la ville sa beauté d'antan, l'APC a lancé récemment des travaux de réaménagement urbain touchant les axes principaux de la ville à l'image des boulevards colonel-Amirouche et Abane-Ramdane. T. O.