L'Espace Franco-algérien a été débouté par la justice française dans l'affaire de l'affiche électorale du Front National portant atteinte aux symboles de l'Algérie. Ce lundi, le tribunal de Marseille a rendu sa décision concernant la plainte déposée par l'Espace franco-algérien, soutenu par plusieurs associations anti-racistes dont le MRAP et la LICRA, autorisant l'affiche électorale. Par notre correspondant L'Espace Franco-algérien a été débouté par la justice française dans l'affaire de l'affiche électorale du Front National portant atteinte aux symboles de l'Algérie. Ce lundi, le tribunal de Marseille a rendu sa décision concernant la plainte déposée par l'Espace franco-algérien, soutenu par plusieurs associations anti-racistes dont le MRAP et la LICRA, autorisant l'affiche électorale. Par notre correspondant En clair, et fort de la décision du tribunal de Marseille, le Front national de Le Pen peut continuer à placarder cette affiche sans être inquiété en dépit des conséquences qu'elle peut induire. Pour rappel, l'affiche électorale par qui le scandale est arrivé, placardée par le Front National, dans le cadre de la campagne pour les élections régionales, montre clairement une carte de la France, couverte du drapeau algérien et transpercée de minarets illustrés en missiles, ainsi qu'une femme en burqa devant un slogan, «Non à l'islamisme». La justice française se rend-elle complice de l'incitation à la haine raciale dont il est question dans cette affaire ? La réponse est oui. Mais au-delà de l'affiche électorale, l'affaire prend une dimension supérieure dans le pourrissement des relations algéro-françaises dès l'instant où il est admis qu'on assiste à une implication de la justice française au service d'une légitimation d'un racisme d'Etat. Débat sur l'identité nationale aidant, il n'est malheureusement devenu non choquant de dépasser les lignes rouges quant au respect des symboles de l'Algérie. Invité à réagir au lendemain de la parution de ladite affiche par Midi Libre, Akli Melouli, président de l'Espace franco-algérien avait indiqué qu'«il s'agit d'une conséquence attendue du débat sur l'identité nationale en France. C'est aussi une conséquence de la loi du 23 février 2005; on a décidé de jouer sur les peurs, ils sont sur un discours nauséabond. L'affiche du Front national illustre le passé colonial qui n'est pas digéré par ceux-là même qui vivent toujours dans la nostalgie et qui n'arrivent pas à concevoir une mixité raciale en France. Il s'agit clairement d'une remise en cause de l'indépendance de l'Algérie». Et d'ajouter : «nous sommes très attachés à notre pays d'origine. On veut porter atteinte à nos origines et à notre présence en France», avait-il soutenu. N'attendant pas la décision du tribunal de Marseille, Alger a officiellement protesté ce lundi auprès de Paris. «Nous avons protesté officiellement et c'est à l'Etat français de prendre les dispositions qui s'imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux», a déclaré notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Ajoutant: «Je n'ai pas besoin de dire aujourd'hui que des comportements de ce type sont condamnables, qu'il s'agisse de la France ou d'autres pays. Nous devons respecter les symboles des uns et des autres. C'est la position de notre pays et nous ferons en sorte qu'elle soit respectée chez nous», a-t-il indiqué. Récidivant encore une fois, l'ex- tortionnaire en Algérie a choisi Marseille en vue d'y tenir un meeting électoral. Evidemment, le choix de la ville n'est pas fortuit de même que le thème général est axé sur l'Algérie et notre immigration en France. «Cette affiche qui montre le drapeau algérien sur la carte de France n'est qu'une reprise du motif du tee-shirt porté par des jeunes Français de papiers. Ce drapeau algérien fait aussi référence aux hordes de supporters qui ont défilé par milliers derrière le drapeau fellagha», a-t-il déblatéré en parlant des supporters algériens qui ont célébré la qualification de notre équipe nationale au Mondial à Marseille. M.C. En clair, et fort de la décision du tribunal de Marseille, le Front national de Le Pen peut continuer à placarder cette affiche sans être inquiété en dépit des conséquences qu'elle peut induire. Pour rappel, l'affiche électorale par qui le scandale est arrivé, placardée par le Front National, dans le cadre de la campagne pour les élections régionales, montre clairement une carte de la France, couverte du drapeau algérien et transpercée de minarets illustrés en missiles, ainsi qu'une femme en burqa devant un slogan, «Non à l'islamisme». La justice française se rend-elle complice de l'incitation à la haine raciale dont il est question dans cette affaire ? La réponse est oui. Mais au-delà de l'affiche électorale, l'affaire prend une dimension supérieure dans le pourrissement des relations algéro-françaises dès l'instant où il est admis qu'on assiste à une implication de la justice française au service d'une légitimation d'un racisme d'Etat. Débat sur l'identité nationale aidant, il n'est malheureusement devenu non choquant de dépasser les lignes rouges quant au respect des symboles de l'Algérie. Invité à réagir au lendemain de la parution de ladite affiche par Midi Libre, Akli Melouli, président de l'Espace franco-algérien avait indiqué qu'«il s'agit d'une conséquence attendue du débat sur l'identité nationale en France. C'est aussi une conséquence de la loi du 23 février 2005; on a décidé de jouer sur les peurs, ils sont sur un discours nauséabond. L'affiche du Front national illustre le passé colonial qui n'est pas digéré par ceux-là même qui vivent toujours dans la nostalgie et qui n'arrivent pas à concevoir une mixité raciale en France. Il s'agit clairement d'une remise en cause de l'indépendance de l'Algérie». Et d'ajouter : «nous sommes très attachés à notre pays d'origine. On veut porter atteinte à nos origines et à notre présence en France», avait-il soutenu. N'attendant pas la décision du tribunal de Marseille, Alger a officiellement protesté ce lundi auprès de Paris. «Nous avons protesté officiellement et c'est à l'Etat français de prendre les dispositions qui s'imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux», a déclaré notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Ajoutant: «Je n'ai pas besoin de dire aujourd'hui que des comportements de ce type sont condamnables, qu'il s'agisse de la France ou d'autres pays. Nous devons respecter les symboles des uns et des autres. C'est la position de notre pays et nous ferons en sorte qu'elle soit respectée chez nous», a-t-il indiqué. Récidivant encore une fois, l'ex- tortionnaire en Algérie a choisi Marseille en vue d'y tenir un meeting électoral. Evidemment, le choix de la ville n'est pas fortuit de même que le thème général est axé sur l'Algérie et notre immigration en France. «Cette affiche qui montre le drapeau algérien sur la carte de France n'est qu'une reprise du motif du tee-shirt porté par des jeunes Français de papiers. Ce drapeau algérien fait aussi référence aux hordes de supporters qui ont défilé par milliers derrière le drapeau fellagha», a-t-il déblatéré en parlant des supporters algériens qui ont célébré la qualification de notre équipe nationale au Mondial à Marseille. M.C.