L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) organisera, du 20 au 22 mars, un forum international sous le thème «la femme et la résistance», en collaboration avec le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) organisera, du 20 au 22 mars, un forum international sous le thème «la femme et la résistance», en collaboration avec le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). Ce forum, qui se tiendra dans les campements de réfugiés sahraouis, à Tindouf (Sud algérien) et qui verra la participation de plusieurs délégations, se penchera sur la vie de la femme sahraouie, en sa qualité de militante, de mère au foyer et de résistante tant dans les camps que dans les territoires occupés par le Maroc. Parmi ces délégations figurent l'Union des femmes sahraouies d'Algérie, celle d'Amérique latine, celle d'Afrique et celle des territoires occupés. Par ailleurs, il est annoncé la participation d' épouses d'ambassadeurs accrédités en Algérie ainsi qu'un groupe composé de journalistes algériens. Le service de presse de l'ambassade de la RASD à Alger indique, qu'entre autres, une réunion préliminaire est prévue à Alger le 20 mars. Le combat de la femme sahraouie, que ce soit dans les camps de réfugiés ou dans l'exil, a, de par sa forte mobilisation et son engagement, marqué la scène internationale, principalement ces dernières années. Le combat de l'infatigable Aminatou Haidar en est la preuve éminente. D'autres encore, comme elle, continuent de porter le flambeau de la résistance bien que dans le silence. Le combat qui perdure au Sahara Occidental a incontestablement modifié les habitudes ainsi que la place de la femme sahraouie. Celle-ci est parvenue à jouer un rôle important tant au sein de la cellule familiale, de l'appareil de production économique que dans les structures politico-administratives. Dans les camps de réfugiés, elle est omniprésente, notamment pour garantir une organisation et gestion permanente et efficace de la vie sociale au sein même de la communauté des réfugiés. Ce sont elles qui ont mis sur pied les premiers camps de réfugiés en 1976 et qui les administrent depuis lors. Elles gèrent plus de 80% de la vie administrative dans les campements. Elles sont responsables de leur fonctionnement et de leur défense. Par ailleurs, on les trouve aujourd'hui occupant des fonctions dans le corps diplomatique et représentent le Front Polisario à l'étranger, comme en Libye, au Danemark, en Allemagne, en Italie, et il y a peu de temps en Suisse. Aujourd'hui encore, elles sont partie indéfectible de la lutte pacifique enclenchée ces dernières années. Une lutte à laquelle ont pris part bon nombre de femmes militantes et qui subissent toutes les injures et répressions des forces marocaines. L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) est une organisation populaire regroupant toutes les femmes de la RASD. Elle a été créée en 1979 à l'initiative du Front Polisario. L'UNFS compte aujourd'hui plus de 10.000 membres dans les camps de réfugiés à Tindouf, les zones occupées et libérées du Sahara Occidental et à l'étranger, parmi l'émigration sahraouie, organisés en bureaux locaux et régionaux. M. B. Ce forum, qui se tiendra dans les campements de réfugiés sahraouis, à Tindouf (Sud algérien) et qui verra la participation de plusieurs délégations, se penchera sur la vie de la femme sahraouie, en sa qualité de militante, de mère au foyer et de résistante tant dans les camps que dans les territoires occupés par le Maroc. Parmi ces délégations figurent l'Union des femmes sahraouies d'Algérie, celle d'Amérique latine, celle d'Afrique et celle des territoires occupés. Par ailleurs, il est annoncé la participation d' épouses d'ambassadeurs accrédités en Algérie ainsi qu'un groupe composé de journalistes algériens. Le service de presse de l'ambassade de la RASD à Alger indique, qu'entre autres, une réunion préliminaire est prévue à Alger le 20 mars. Le combat de la femme sahraouie, que ce soit dans les camps de réfugiés ou dans l'exil, a, de par sa forte mobilisation et son engagement, marqué la scène internationale, principalement ces dernières années. Le combat de l'infatigable Aminatou Haidar en est la preuve éminente. D'autres encore, comme elle, continuent de porter le flambeau de la résistance bien que dans le silence. Le combat qui perdure au Sahara Occidental a incontestablement modifié les habitudes ainsi que la place de la femme sahraouie. Celle-ci est parvenue à jouer un rôle important tant au sein de la cellule familiale, de l'appareil de production économique que dans les structures politico-administratives. Dans les camps de réfugiés, elle est omniprésente, notamment pour garantir une organisation et gestion permanente et efficace de la vie sociale au sein même de la communauté des réfugiés. Ce sont elles qui ont mis sur pied les premiers camps de réfugiés en 1976 et qui les administrent depuis lors. Elles gèrent plus de 80% de la vie administrative dans les campements. Elles sont responsables de leur fonctionnement et de leur défense. Par ailleurs, on les trouve aujourd'hui occupant des fonctions dans le corps diplomatique et représentent le Front Polisario à l'étranger, comme en Libye, au Danemark, en Allemagne, en Italie, et il y a peu de temps en Suisse. Aujourd'hui encore, elles sont partie indéfectible de la lutte pacifique enclenchée ces dernières années. Une lutte à laquelle ont pris part bon nombre de femmes militantes et qui subissent toutes les injures et répressions des forces marocaines. L'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) est une organisation populaire regroupant toutes les femmes de la RASD. Elle a été créée en 1979 à l'initiative du Front Polisario. L'UNFS compte aujourd'hui plus de 10.000 membres dans les camps de réfugiés à Tindouf, les zones occupées et libérées du Sahara Occidental et à l'étranger, parmi l'émigration sahraouie, organisés en bureaux locaux et régionaux. M. B.