La production céréalière de la saison 2008/2009 a atteint un record «jamais égalé» dans l'histoire de cette filière dans notre pays, avec un niveau de production de plus de 61 millions de quintaux. Résultat : L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) se trouve actuellement en situation de stockage et de disponibilité en produits céréaliers «suffisants» pour couvrir les besoins de la totalité du marché national en matière de blé dur, couvrir jusqu'à 40 % des besoins du marché intérieur en matière de blé tendre et dispose d'un stock de plus de deux ans en matière d'orge. Aussi, pour la première fois depuis 40 ans, l'Algérie exportera de l'orge grâce à la production record (14 millions de quintaux enregistrés en 2009). C'est ce qu'a déclaré, hier matin, Noureddine Kahal directeur général de l'OAIC, qui était l'invité de la radio nationale. «Ce niveau de production nous a permis pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, depuis 1970, d'arrêter nos importations en matière blé dur», a-t-il ajouté en précisant que l'année écoulée, l'Office qu'il dirige n'a pas importé «ne serait-ce qu'un quintal de blé dur». Aussi, ajoute le DG de l'OAIC, l'Algérie dispose à l'heure actuelle d'un niveau de collecte qui a été suffisamment important pour lui permettre, particulièrement en matière de blé tendre, d' «avoir des niveaux qui nous ont permis de couvrir les besoins du marché national pour l'équivalent de 4 à 5 mois, en plus d'un stock de l'orge qui atteint les 11 millions de quintaux, l'équivalent de la couverture des besoins du marché national pendant deux ans et demi». Selon M. Kahal, le CPE a étudié, mardi dernier, lors de sa réunion la demande formulée par l'OAIC pour la réalisation de nouvelles infrastructures de stockage pour l'équivalent de 8,5 millions de quintaux pour une valeur de 32,5 milliards de quintaux «Cette demande a été présentée devant les membres du CPE, présidé par le premier ministre, qui a donné son accord pour le financement de la totalité du programme d'investissement qui a été proposé par l'Oaic», a affirmé l'invité de la radio. Selon lui, l'accord de principe et le «feu vert» ont été donnés à l'OAIC pour engager cette opération d'investissement et d'augmentation des capacités de stockage de l'office. «Ces nouvelles réalisations nous permettront de disposer en capacités de stockage instantané de 40 millions de quintaux, dont 32 millions de quintaux en capacités de stockage silos bêton et silos métalliques et plus de 10 millions de quintaux en magasins à fonds plats destinés essentiellement aux productions de l'orge», a souligné le DG de l'OAIC ajoutant que l'Office a été chargé d'assurer la mobilisation de l'équivalent de 6 mois de consommation du marché intérieur en stock de sécurité à travers ces capacités de stockage. Par ailleurs, M. Kahal a indiqué qu'environ 3,2 millions d'hectares sont consacrés annuellement à la culture des différents types de céréales. Ces superficies, a-t-il ajouté, sont réalisées par 600.000 agriculteurs sur les 1,1 million que compte notre pays. En d'autres termes, 60 % des agriculteurs participent à la production des céréales. Y. D. La production céréalière de la saison 2008/2009 a atteint un record «jamais égalé» dans l'histoire de cette filière dans notre pays, avec un niveau de production de plus de 61 millions de quintaux. Résultat : L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) se trouve actuellement en situation de stockage et de disponibilité en produits céréaliers «suffisants» pour couvrir les besoins de la totalité du marché national en matière de blé dur, couvrir jusqu'à 40 % des besoins du marché intérieur en matière de blé tendre et dispose d'un stock de plus de deux ans en matière d'orge. Aussi, pour la première fois depuis 40 ans, l'Algérie exportera de l'orge grâce à la production record (14 millions de quintaux enregistrés en 2009). C'est ce qu'a déclaré, hier matin, Noureddine Kahal directeur général de l'OAIC, qui était l'invité de la radio nationale. «Ce niveau de production nous a permis pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, depuis 1970, d'arrêter nos importations en matière blé dur», a-t-il ajouté en précisant que l'année écoulée, l'Office qu'il dirige n'a pas importé «ne serait-ce qu'un quintal de blé dur». Aussi, ajoute le DG de l'OAIC, l'Algérie dispose à l'heure actuelle d'un niveau de collecte qui a été suffisamment important pour lui permettre, particulièrement en matière de blé tendre, d' «avoir des niveaux qui nous ont permis de couvrir les besoins du marché national pour l'équivalent de 4 à 5 mois, en plus d'un stock de l'orge qui atteint les 11 millions de quintaux, l'équivalent de la couverture des besoins du marché national pendant deux ans et demi». Selon M. Kahal, le CPE a étudié, mardi dernier, lors de sa réunion la demande formulée par l'OAIC pour la réalisation de nouvelles infrastructures de stockage pour l'équivalent de 8,5 millions de quintaux pour une valeur de 32,5 milliards de quintaux «Cette demande a été présentée devant les membres du CPE, présidé par le premier ministre, qui a donné son accord pour le financement de la totalité du programme d'investissement qui a été proposé par l'Oaic», a affirmé l'invité de la radio. Selon lui, l'accord de principe et le «feu vert» ont été donnés à l'OAIC pour engager cette opération d'investissement et d'augmentation des capacités de stockage de l'office. «Ces nouvelles réalisations nous permettront de disposer en capacités de stockage instantané de 40 millions de quintaux, dont 32 millions de quintaux en capacités de stockage silos bêton et silos métalliques et plus de 10 millions de quintaux en magasins à fonds plats destinés essentiellement aux productions de l'orge», a souligné le DG de l'OAIC ajoutant que l'Office a été chargé d'assurer la mobilisation de l'équivalent de 6 mois de consommation du marché intérieur en stock de sécurité à travers ces capacités de stockage. Par ailleurs, M. Kahal a indiqué qu'environ 3,2 millions d'hectares sont consacrés annuellement à la culture des différents types de céréales. Ces superficies, a-t-il ajouté, sont réalisées par 600.000 agriculteurs sur les 1,1 million que compte notre pays. En d'autres termes, 60 % des agriculteurs participent à la production des céréales. Y. D.