Les prix du pétrole restaient relativement stables, jeudi, au lendemain de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir inchangés ses quotas de production. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en mai) perdait 59 cents à 81,37 dollars par rapport à la clôture de mercredi sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Le baril de "brut léger texan" (WTI) pour livraison en avril, cédait 52 cents à 82,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur le plan de l'offre, l'Opep a décidé sans surprise mercredi de maintenir à 24,84 millions de barils par jour ses quotas de production, jugeant la reprise fragile et incertaine. "Les cours ont atteint une fourchette où ils ne favorisent pas un retour de la récession, l'Opep est satisfaite et les compagnies pétrolières sentent qu'elles peuvent de nouveau investir dans des projets de grande ampleur", estiment les analystes. Par ailleurs, les cours du brut restent fortement liés au marché des changes, les investisseurs accordant leur intérêt pour le brut aux mouvements du dollar. Ainsi, le léger recul du brut est du au renforcement du dollar, qui a grimpé jusqu'à 1,3648 dollar pour un euro jeudi matin, rendant moins attractif les achats de matières premières libellés en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises. R. E. Les prix du pétrole restaient relativement stables, jeudi, au lendemain de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir inchangés ses quotas de production. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en mai) perdait 59 cents à 81,37 dollars par rapport à la clôture de mercredi sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Le baril de "brut léger texan" (WTI) pour livraison en avril, cédait 52 cents à 82,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur le plan de l'offre, l'Opep a décidé sans surprise mercredi de maintenir à 24,84 millions de barils par jour ses quotas de production, jugeant la reprise fragile et incertaine. "Les cours ont atteint une fourchette où ils ne favorisent pas un retour de la récession, l'Opep est satisfaite et les compagnies pétrolières sentent qu'elles peuvent de nouveau investir dans des projets de grande ampleur", estiment les analystes. Par ailleurs, les cours du brut restent fortement liés au marché des changes, les investisseurs accordant leur intérêt pour le brut aux mouvements du dollar. Ainsi, le léger recul du brut est du au renforcement du dollar, qui a grimpé jusqu'à 1,3648 dollar pour un euro jeudi matin, rendant moins attractif les achats de matières premières libellés en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises. R. E.