«Où sont les pays arabes», est le cri lancé, jeudi à Alger, par Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination). C'est le même cri lancé par une Palestinienne, lors d'une agression commise par les sionistes en Palestine occupée. Il apparaît à travers ces cris de cœur des opprimés, que les Etats arabes se désolidarisent des causes justes et des peuples de leur région qui luttent pour leur émancipation. «Où sont les pays arabes», est le cri lancé, jeudi à Alger, par Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination). C'est le même cri lancé par une Palestinienne, lors d'une agression commise par les sionistes en Palestine occupée. Il apparaît à travers ces cris de cœur des opprimés, que les Etats arabes se désolidarisent des causes justes et des peuples de leur région qui luttent pour leur émancipation. La 3e délégation d'activistes des droits de l'Homme, membre de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara occidental occupés, a été reçu, jeudi à Alger par le président du CNASPS (Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui. Conduite par Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination), la délégation composée de 11 membres, a livré des témoignages poignants sur les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés et sur les pratiques de répression coloniales menées par les forces de sécurité et d'occupation marocaine. Tour à tour, Soukeina Jeddehlou, Nadjat J. et Awlad Chikh Mahdjoub ont relaté l'oppression et les violences dont ils ont été victimes et qui est le lot de tous les détenus sahraouis encore dans les geôles marocaines. «Au pacifisme de la mobilisation populaire, les autorités d'occupation répondent par la force», ont souligné ces orateurs qui ont goût aux affres des prisons des forces coloniales marocaines. Pour ces Sahraouis, à travers leurs témoignages, il s'agit de briser le mutisme dans lequel sont confinés ces atteintes répétées aux droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, tout en souhaitant que le message «soit répercuté» à travers le monde pour alerter l'opinion publique internationale et les organisations de défense des droits de l'Homme sur la situation en la matière au Sahara occidental sous domination marocaine. Selon ces ex-détenus, qui ont été extirpés des mains des geôliers de Sa Majesté grâce à une mobilisation internationale en leur faveur, l'oppression et les atteintes aux droits de l'Homme dans les territoires occupés se sont aggravés depuis les discours du ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa et du Roi Mohamed VI, et qui se sont traduits par des campagnes d'arrestation de militants pacifistes sahraouis. Soulignant que le Front Polisario est le seul et l'unique représentant du peuple qui lutte pour son droit à l'autodétermination, Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination), s'élève contre le silence «assourdissant» observé par les pays arabes face à l'agression des forces coloniales marocaines et se félicite que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n'est reconnu par aucun pays à travers le monde. Il se félicite par contre «des élans de solidarité et de soutien» des diverses organisations occidentales à la cause sahraouie. Dans ce cadre, Sidi Mohamed Dadach, s'inquiète de cet état de faits et s'interroge, «où sont les pays arabes» et pense qu'il faut élaborer une nouvelle stratégie pour «toucher les masses arabes, sous-informées» et n'ayant pas «une vision claire sur la question du Sahara occidental». S. B. La 3e délégation d'activistes des droits de l'Homme, membre de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara occidental occupés, a été reçu, jeudi à Alger par le président du CNASPS (Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui. Conduite par Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination), la délégation composée de 11 membres, a livré des témoignages poignants sur les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés et sur les pratiques de répression coloniales menées par les forces de sécurité et d'occupation marocaine. Tour à tour, Soukeina Jeddehlou, Nadjat J. et Awlad Chikh Mahdjoub ont relaté l'oppression et les violences dont ils ont été victimes et qui est le lot de tous les détenus sahraouis encore dans les geôles marocaines. «Au pacifisme de la mobilisation populaire, les autorités d'occupation répondent par la force», ont souligné ces orateurs qui ont goût aux affres des prisons des forces coloniales marocaines. Pour ces Sahraouis, à travers leurs témoignages, il s'agit de briser le mutisme dans lequel sont confinés ces atteintes répétées aux droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, tout en souhaitant que le message «soit répercuté» à travers le monde pour alerter l'opinion publique internationale et les organisations de défense des droits de l'Homme sur la situation en la matière au Sahara occidental sous domination marocaine. Selon ces ex-détenus, qui ont été extirpés des mains des geôliers de Sa Majesté grâce à une mobilisation internationale en leur faveur, l'oppression et les atteintes aux droits de l'Homme dans les territoires occupés se sont aggravés depuis les discours du ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benmoussa et du Roi Mohamed VI, et qui se sont traduits par des campagnes d'arrestation de militants pacifistes sahraouis. Soulignant que le Front Polisario est le seul et l'unique représentant du peuple qui lutte pour son droit à l'autodétermination, Sidi Mohamed Dadach, président du CODAPSO (Comité pour la défense du droit à l'autodétermination), s'élève contre le silence «assourdissant» observé par les pays arabes face à l'agression des forces coloniales marocaines et se félicite que la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n'est reconnu par aucun pays à travers le monde. Il se félicite par contre «des élans de solidarité et de soutien» des diverses organisations occidentales à la cause sahraouie. Dans ce cadre, Sidi Mohamed Dadach, s'inquiète de cet état de faits et s'interroge, «où sont les pays arabes» et pense qu'il faut élaborer une nouvelle stratégie pour «toucher les masses arabes, sous-informées» et n'ayant pas «une vision claire sur la question du Sahara occidental». S. B.