"L'Algérie peut faire face à la crise" Le vice-président du Conseil national économique et social CNES, Mustapha Mekidèche était durant la fin de la semaine écoulée à Constantine à l'invitation du bureau local de la Confédération nationale du patronat. Il a dressé un tableau très exhaustif, statistiques à l'appui, sur la situation socio-économique nationale dans la conjoncture pré et post crise financière mondiale. Selon l'expert international, l'Algérie a ajusté son cadre institutionnel d'investissement afin d'aplanir les répercussions de la crise. Toutefois, quelques dommages collatéraux n'ont pu être évités. A la veille de ce crack boursier, notre pays importait pour 40 milliards de dollars et exportait hors hydrocarbures pour 1 milliard seulement. En 2008, cette importation a plus que doubler pour les biens de consommation alimentaires et tripler pour les non alimentaires. L'incidence de cette crise planétaire se mesure à partir des indices de la croissance, de l'inflation, ou encore de la dette exterieure.Pour le cas Algérie, la croissance en 2009 est plutôt qualifiée de molle et est estimé à 6,1%. La dette extérieure est négligeable. L'inflation, qui est à 5,4% progresse, quant à elle, d'un point chaque année. Pour le conférencier, si la situation n'est pas trop préoccupante pour l'heure, il faudra impérativement faire preuve de prudence et d'éveil économique pour contrer les répercussions sur le long terme. Il rappellera, dans ce sillage, que l'économie nationale est toujours sous l'emprise des réformes ; Que les investissements nationaux n'ont pas encore atteint leur vitesse de croisière et que ceux étrangers (IDE) sont à hauteur de 60% des capitaux arabes exclusifs. Pour le vice -président du CNES, le secteur du BTPH va maintenir la croissance. Il évolue avec un indice à deux chiffres, soit 10% pour les deux années consécutives, 2007 et 2008. L'Etat doit y investir et tirer tous les profits qu'il est en mesure de générer. Et à lui d'ajouter que les entreprises nationales sont prioritaires à celles chinoises ou égyptiennes. Devant un parterre d'opérateurs économiques et d'universitaires, M. Mekidèche a préconisé la réorganisation de la politique d'offre, la révision des programmes de mise à niveau dont ceux du Meda qui n'ont bénéficié, en réalité, qu'à leur initiateurs européens. Aussi, les entreprises nationales doivent oser et recourir au crédit obligatoire. L'Algérie, qui détient le second PIB dans le monde arabe et en Afrique, est appelée, entre autres, afin de booster son économie, soit à achever le processus de privatisation (400 entreprises sur 1.060), soit opter pour la recapitalisation. Naïma Djekhar "L'Algérie peut faire face à la crise" Le vice-président du Conseil national économique et social CNES, Mustapha Mekidèche était durant la fin de la semaine écoulée à Constantine à l'invitation du bureau local de la Confédération nationale du patronat. Il a dressé un tableau très exhaustif, statistiques à l'appui, sur la situation socio-économique nationale dans la conjoncture pré et post crise financière mondiale. Selon l'expert international, l'Algérie a ajusté son cadre institutionnel d'investissement afin d'aplanir les répercussions de la crise. Toutefois, quelques dommages collatéraux n'ont pu être évités. A la veille de ce crack boursier, notre pays importait pour 40 milliards de dollars et exportait hors hydrocarbures pour 1 milliard seulement. En 2008, cette importation a plus que doubler pour les biens de consommation alimentaires et tripler pour les non alimentaires. L'incidence de cette crise planétaire se mesure à partir des indices de la croissance, de l'inflation, ou encore de la dette exterieure.Pour le cas Algérie, la croissance en 2009 est plutôt qualifiée de molle et est estimé à 6,1%. La dette extérieure est négligeable. L'inflation, qui est à 5,4% progresse, quant à elle, d'un point chaque année. Pour le conférencier, si la situation n'est pas trop préoccupante pour l'heure, il faudra impérativement faire preuve de prudence et d'éveil économique pour contrer les répercussions sur le long terme. Il rappellera, dans ce sillage, que l'économie nationale est toujours sous l'emprise des réformes ; Que les investissements nationaux n'ont pas encore atteint leur vitesse de croisière et que ceux étrangers (IDE) sont à hauteur de 60% des capitaux arabes exclusifs. Pour le vice -président du CNES, le secteur du BTPH va maintenir la croissance. Il évolue avec un indice à deux chiffres, soit 10% pour les deux années consécutives, 2007 et 2008. L'Etat doit y investir et tirer tous les profits qu'il est en mesure de générer. Et à lui d'ajouter que les entreprises nationales sont prioritaires à celles chinoises ou égyptiennes. Devant un parterre d'opérateurs économiques et d'universitaires, M. Mekidèche a préconisé la réorganisation de la politique d'offre, la révision des programmes de mise à niveau dont ceux du Meda qui n'ont bénéficié, en réalité, qu'à leur initiateurs européens. Aussi, les entreprises nationales doivent oser et recourir au crédit obligatoire. L'Algérie, qui détient le second PIB dans le monde arabe et en Afrique, est appelée, entre autres, afin de booster son économie, soit à achever le processus de privatisation (400 entreprises sur 1.060), soit opter pour la recapitalisation. Naïma Djekhar