La composante du fameux comité central, organe suprême du Front de libération nationale, réhabilité à l'occasion du 9e congrès, aiguise les appétits des nombreux congressistes. Ces derniers se sont livrés à d'âpres escarmouches d'abord dans les hôtels de résidence, ensuite dans les coulisses de la grande salle de la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. La composante du fameux comité central, organe suprême du Front de libération nationale, réhabilité à l'occasion du 9e congrès, aiguise les appétits des nombreux congressistes. Ces derniers se sont livrés à d'âpres escarmouches d'abord dans les hôtels de résidence, ensuite dans les coulisses de la grande salle de la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Selon des témoignages recueillis sur les lieux hier au troisième jour des assises du vieux parti, certains délégués se sont sérieusement chamaillés sur la représentation dans les listes des candidats de chaque wilaya. Seulement, il existe entre 250 et 300 postes à pourvoir au sein du comité central du FLN pour un total de plus de 4 mille délégués. Les critères d'éligibilité à ces postes seront clairement précisés par la commission qui poursuivait encore ses travaux hier. Il s'agit entre autres de l'expérience exigée qui dépasserait, selon certains délégués, les 10 ans de militantisme, la rectitude et la probité politiques. Théoriquement, chacune des 54 mouhafadhas sur tout le territoire national (7 pour la seule capitale) ont le droit de déléguer 6 représentants parmi lesquels 3 seulement seront nommés au comité central. A ces 162 représentants des mouhafadhas, s'ajouteront 9 représentants des ressortissants algériens à l'étranger, les 54 mouhafedhs et 13 ministres FLN du gouvernement. Ce qui fait au total 238 membres auxquels s'ajouteront les onze représentants du Bureau politique (BP), organe suprême également réhabilité à l'occasion du 9e congrès. Ces derniers sont logiquement élus par le comité central de même que le secrétaire général. Exception faite lors de ces assises, ce qui est peu coutumier, le plébiscite d'Abdelaziz Belkhadem à la tête du vieux parti s'est faite dès l'entame des travaux du congrès. C'est dire tous les enjeux qui entourent la désignation des membres du comité central que tous les congressistes courtisent. D'ailleurs, certaines wilayas, beaucoup même, se sont présentées avec deux délégations parallèles. Chacune a ses représentants. Ce qui a donné lieu à une cacophonie dans le déroulement des travaux des différentes commissions. Ainsi, lors des débats, hier dans la matinée, à la Coupole, un groupe de délégués, une quinzaine, d'El-Oued a interrompu le secrétaire général sortant pour protester contre leur éviction des travaux de la commission de validation des candidatures. Irrité, Abdelaziz Belkhadem a ordonné auxdits délégués de rejoindre la salle où se déroulaient les travaux de ladite commission, à défaut de quoi ils ne seraient pas représentés au comité central du parti. Renseignement pris, il s'est trouvé que ces mêmes délégués d'El-Oued, qui se sont déjà illustrés par le passé en organisant des sit-in devant le siège national du FLN à Hydra (Alger), ont été interdits d'accès par leurs pairs de la même wilaya. Cette situation a été constatée dans plusieurs délégations notamment de l'intérieur du pays. En outre, les travaux du 9e congrès devaient se poursuivre hier dans la soirée, avec à l'ordre du jour l'adoption des rapports des différentes commissions, et probablement la proclamation de la résolution finale et de la composante des deux instances suprêmes du FLN, à savoir le comité central et la bureau politique. Selon des indiscrétions, de vieux routiers du parti devraient céder leurs places aux instances dirigeantes pour passer le flambeau aux jeunes militants du parti. Ce qui n'est pas chose aisée. M. C. Selon des témoignages recueillis sur les lieux hier au troisième jour des assises du vieux parti, certains délégués se sont sérieusement chamaillés sur la représentation dans les listes des candidats de chaque wilaya. Seulement, il existe entre 250 et 300 postes à pourvoir au sein du comité central du FLN pour un total de plus de 4 mille délégués. Les critères d'éligibilité à ces postes seront clairement précisés par la commission qui poursuivait encore ses travaux hier. Il s'agit entre autres de l'expérience exigée qui dépasserait, selon certains délégués, les 10 ans de militantisme, la rectitude et la probité politiques. Théoriquement, chacune des 54 mouhafadhas sur tout le territoire national (7 pour la seule capitale) ont le droit de déléguer 6 représentants parmi lesquels 3 seulement seront nommés au comité central. A ces 162 représentants des mouhafadhas, s'ajouteront 9 représentants des ressortissants algériens à l'étranger, les 54 mouhafedhs et 13 ministres FLN du gouvernement. Ce qui fait au total 238 membres auxquels s'ajouteront les onze représentants du Bureau politique (BP), organe suprême également réhabilité à l'occasion du 9e congrès. Ces derniers sont logiquement élus par le comité central de même que le secrétaire général. Exception faite lors de ces assises, ce qui est peu coutumier, le plébiscite d'Abdelaziz Belkhadem à la tête du vieux parti s'est faite dès l'entame des travaux du congrès. C'est dire tous les enjeux qui entourent la désignation des membres du comité central que tous les congressistes courtisent. D'ailleurs, certaines wilayas, beaucoup même, se sont présentées avec deux délégations parallèles. Chacune a ses représentants. Ce qui a donné lieu à une cacophonie dans le déroulement des travaux des différentes commissions. Ainsi, lors des débats, hier dans la matinée, à la Coupole, un groupe de délégués, une quinzaine, d'El-Oued a interrompu le secrétaire général sortant pour protester contre leur éviction des travaux de la commission de validation des candidatures. Irrité, Abdelaziz Belkhadem a ordonné auxdits délégués de rejoindre la salle où se déroulaient les travaux de ladite commission, à défaut de quoi ils ne seraient pas représentés au comité central du parti. Renseignement pris, il s'est trouvé que ces mêmes délégués d'El-Oued, qui se sont déjà illustrés par le passé en organisant des sit-in devant le siège national du FLN à Hydra (Alger), ont été interdits d'accès par leurs pairs de la même wilaya. Cette situation a été constatée dans plusieurs délégations notamment de l'intérieur du pays. En outre, les travaux du 9e congrès devaient se poursuivre hier dans la soirée, avec à l'ordre du jour l'adoption des rapports des différentes commissions, et probablement la proclamation de la résolution finale et de la composante des deux instances suprêmes du FLN, à savoir le comité central et la bureau politique. Selon des indiscrétions, de vieux routiers du parti devraient céder leurs places aux instances dirigeantes pour passer le flambeau aux jeunes militants du parti. Ce qui n'est pas chose aisée. M. C.