Les Japonais, dont le thon rouge de l'Atlantique est très utilisé dans les plats traditionnels de leur gastronomie comme les sushis et les sashimis, ont suivi avec inquiétude le résultat du vote de Doha. Le rejet de la proposition par la réunion à Doha de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a fait la Une de la majorité des journaux de l'archipel. "Plutôt que d'interdire purement et simplement l'exportation du thon rouge de l'Atlantique, il vaut mieux s'assurer du respect des quotas. Beaucoup de personnes gagnent leur vie grâce à ce poisson", a rappelé Kazuhiro Takayama, poissonnier sur le marché de Tsukiji à Tokyo. Les Japonais consomment près de 80% de la production mondiale de thon rouge de l'Atlantique. La principauté de Monaco avait présenté la proposition d'interdire le commerce international du thon rouge de l'Atlantique aux 175 pays signataires de la convention, arguant de la nécessité de prendre des mesures drastiques pour faire face à l'effondrement des stocks (-80% dans l'Atlantique Ouest entre 1970 et 2007 et -74,3% dans l'Atlantique Est entre 1955 et 2007) en raison de la surpêche et de la demande croissante. Une majorité des deux tiers était nécessaire pour que la résolution soit adoptée. Mais à l'ouverture des débats, il est devenu évident que la proposition rencontrait peu de soutien. Les Etats-Unis, la Norvège et le Kenya ont totalement appuyé la proposition. L'Union européenne demandait, elle, un report de sa mise en œuvre jusqu'en mai 2011. Le Japon, qui importe 80% du thon rouge de l'Atlantique et a été à la pointe de la contestation contre cette interdiction, a de nouveau avancé que la CITES ne devait jouer aucun rôle dans la régulation des activités de pêche du thon et d'autres espèces marines. Tokyo s'est déclaré disposé à accepter des quotas plus bas pour le thon rouge, mais a souhaité qu'une telle initiative émane de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), qui avait décidé en novembre de réduire ses quotas de 22 mille tonnes à 13.500 tonnes pour 2010. "Le Japon est très préoccupé par le statut du thon rouge de l'Atlantique" et a "travaillé dur depuis nombre d'années pour assurer son rétablissement", a affirmé Masanori Miyahara, conseiller en chef de l'Agence nippone des pêcheries. Mais "faisons ce travail à l'ICCAT, pas à la CITES. Cette position est partagée par la majorité des pays asiatiques". Les Japonais, dont le thon rouge de l'Atlantique est très utilisé dans les plats traditionnels de leur gastronomie comme les sushis et les sashimis, ont suivi avec inquiétude le résultat du vote de Doha. Le rejet de la proposition par la réunion à Doha de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a fait la Une de la majorité des journaux de l'archipel. "Plutôt que d'interdire purement et simplement l'exportation du thon rouge de l'Atlantique, il vaut mieux s'assurer du respect des quotas. Beaucoup de personnes gagnent leur vie grâce à ce poisson", a rappelé Kazuhiro Takayama, poissonnier sur le marché de Tsukiji à Tokyo. Les Japonais consomment près de 80% de la production mondiale de thon rouge de l'Atlantique. La principauté de Monaco avait présenté la proposition d'interdire le commerce international du thon rouge de l'Atlantique aux 175 pays signataires de la convention, arguant de la nécessité de prendre des mesures drastiques pour faire face à l'effondrement des stocks (-80% dans l'Atlantique Ouest entre 1970 et 2007 et -74,3% dans l'Atlantique Est entre 1955 et 2007) en raison de la surpêche et de la demande croissante. Une majorité des deux tiers était nécessaire pour que la résolution soit adoptée. Mais à l'ouverture des débats, il est devenu évident que la proposition rencontrait peu de soutien. Les Etats-Unis, la Norvège et le Kenya ont totalement appuyé la proposition. L'Union européenne demandait, elle, un report de sa mise en œuvre jusqu'en mai 2011. Le Japon, qui importe 80% du thon rouge de l'Atlantique et a été à la pointe de la contestation contre cette interdiction, a de nouveau avancé que la CITES ne devait jouer aucun rôle dans la régulation des activités de pêche du thon et d'autres espèces marines. Tokyo s'est déclaré disposé à accepter des quotas plus bas pour le thon rouge, mais a souhaité qu'une telle initiative émane de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), qui avait décidé en novembre de réduire ses quotas de 22 mille tonnes à 13.500 tonnes pour 2010. "Le Japon est très préoccupé par le statut du thon rouge de l'Atlantique" et a "travaillé dur depuis nombre d'années pour assurer son rétablissement", a affirmé Masanori Miyahara, conseiller en chef de l'Agence nippone des pêcheries. Mais "faisons ce travail à l'ICCAT, pas à la CITES. Cette position est partagée par la majorité des pays asiatiques".