Ces réactions interviennent après le non de la Cites à une proposition déposée par Monaco de protéger cette espèce de thon dont les stocks ont chuté ces dernières décennies. Ce refus a été annoncé le 18 mars 2010 à Doha lors de la réunion de la Convention internationale sur le commerce des espèces menacées. A Tsukiji, où transitent chaque nuit 2 300 tonnes de produits de la mer, où travaillent 60 000 personnes et où, en janvier dernier, un thon rouge de 232 kilos s'est vendu pour 122 000 euros, les négociants sont soulagés. Ils s'attendaient à ce que la Cites, à Doha, vote pour l'interdiction du commerce du thon rouge de l'Atlantique et de la Méditerranée.