De son côté, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s'est dit «satisfait» du travail effectué par la Seaal en 5 ans de présence sur le sol algérien, tant en termes de gestion de l'eau que du point de vue de l'assainissement notamment dans la capitale. De son côté, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, s'est dit «satisfait» du travail effectué par la Seaal en 5 ans de présence sur le sol algérien, tant en termes de gestion de l'eau que du point de vue de l'assainissement notamment dans la capitale. Depuis quelques jours déjà la Société de l'eau et de l'assainissement d'Alger (SEAAL) est au centre d'une polémique faisant état de mésentente entre cette entreprise publique et la tutelle. Ce ne sont que de «simples rumeurs infondées» de l'avis du DG de la SEAAL, Jean-Marc Jahn qui a démenti, hier, que sa société, qui gère l'eau et l'assainissement au niveau de la capitale, ait été mise en demeure par les autorités publiques précisant que tout ce qui a été dit et écrit sur cette question n'était que «pures affabulations». Approché hier en marge de la célébration de la Journée mondiale de l'eau (22 mars) en présence d'Abdelmalek Sellal ministre des Ressources en eau, M. Jahn a tenu par la même occasion à souligner que le contrat de sa société «court jusqu'en septembre 2011» ajoutant que les autorités algériennes concernées n'ont «à aucun moment» signifié la moindre volonté de ne pas lui renouveler le bail après son expiration. «Pour le moment, rien de tel ne nous a été signifié», a-t-il tenu à préciser. De son côté, le ministre des ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, s'est dit «satisfait» du travail effectué par la Seaal en 5 ans de présence sur le sol algérien, tant en termes de gestion de l'eau que du point de vue de l'assainissement notamment dans la capitale. Un travail «qui commence à donner de bons résultats» selon le ministre. «Nous gérons notre système de manière performante», a encore affirmé M. Sellal qui annonce, dans ce cadre, que le réseau d'Alger qui relève de la responsabilité de la Seaal, sera certifié ISO en 2012 et aura ainsi la certification internationale. Chose qui lui permettra d'accéder au rang des grandes villes du monde. «Nous disons que c'est la bataille qu'il faut gagner à l'avenir», dira M. Sellal qui vantera les mérites de la gestion déléguée de l'eau comme c'est le cas avec la Seaal. Pour cause, selon le ministre, «la gestion déléguée permet à l'Etat de gérer lui-même indirectement et en toute souveraineté l'eau», ajoutant que ce procédé «nouveau dans le monde» a fait ses preuves à Oran avec la Seor, alors que des «retards» sont enregistrés à Annaba et à Constantine. M. Sellal se veut pragmatique : «Cela fait à peine une année qu'ils ont commencé, et ils ont 5 ans devant eux», a-t-il déclaré en référence aux deux sociétés de gestion de l'eau et de l'assainissement de Constantine et Annaba. Cependant, «les Algériens sont pressés et nous devons être pressés», a affirmé le ministre. Un point de vue partagé par le DG de la Seaal. «Le ministre est exigeant, ce qui est tout à fait normal. Pour notre part, le projet de la Seaal n'a pas d'équivalent à travers le monde d'un cas de service public où il y a une progression aussi rapide. Donc, c'est très difficile, et c'est normal que le ministre soit toujours dans une logique d'accélération, c'est comme cela que les choses avancent», nous a déclaré M. Jahn qui précise que la question de l'alimentation en eau potable des populations algéroises «est résolue à 100%», exception faite de deux communes situées au sud d'Alger, Sidi Moussa et Rahmania en l'occurrence, qui ne bénéficient pas encore d'eau potable H24. Accompagné des membres du gouvernement, à l'instar de Rachid Benaïssa (Agriculture), Noureddine Moussa (Habitat), Smaïl Mimoune (Pêche et Ressources halieutiques), Abdelmalek Sellal s'est félicité, à cette occasion, des progrès réalisés par l'Algérie en matière d'eau potable. «Nous commençons à rejoindre les pays avancés en matière d'alimentation en eau potable», a-t-il déclaré à la presse en marge des festivités organisées dans l'enceinte du Jardin d'essai à El Hamma, ajoutant que malgré les insuffisances en termes de pluviométrie, «nous avons fait des efforts extrêmement importants pour arriver, aujourd'hui, à donner à chaque Algérien, en moyenne 168 litres par jour (moyenne nationale), un chiffre extrêmement important». Et de faire observer qu'il y a à peine une décennie, la moyenne n'était que de 90 litres par jour par habitant. «C'est vous dire l'effort qui a été fait dans ce domaine», a-t-il indiqué. Pour autant, l'objectif que s'est tracé le département de Sellal n'est pas uniquement d'améliorer la distribution de l'eau, «mais nous œuvrons surtout à sécuriser les Algériens et à leur offrir des quantités plus importantes pour l'agriculture». Y. D. Depuis quelques jours déjà la Société de l'eau et de l'assainissement d'Alger (SEAAL) est au centre d'une polémique faisant état de mésentente entre cette entreprise publique et la tutelle. Ce ne sont que de «simples rumeurs infondées» de l'avis du DG de la SEAAL, Jean-Marc Jahn qui a démenti, hier, que sa société, qui gère l'eau et l'assainissement au niveau de la capitale, ait été mise en demeure par les autorités publiques précisant que tout ce qui a été dit et écrit sur cette question n'était que «pures affabulations». Approché hier en marge de la célébration de la Journée mondiale de l'eau (22 mars) en présence d'Abdelmalek Sellal ministre des Ressources en eau, M. Jahn a tenu par la même occasion à souligner que le contrat de sa société «court jusqu'en septembre 2011» ajoutant que les autorités algériennes concernées n'ont «à aucun moment» signifié la moindre volonté de ne pas lui renouveler le bail après son expiration. «Pour le moment, rien de tel ne nous a été signifié», a-t-il tenu à préciser. De son côté, le ministre des ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, s'est dit «satisfait» du travail effectué par la Seaal en 5 ans de présence sur le sol algérien, tant en termes de gestion de l'eau que du point de vue de l'assainissement notamment dans la capitale. Un travail «qui commence à donner de bons résultats» selon le ministre. «Nous gérons notre système de manière performante», a encore affirmé M. Sellal qui annonce, dans ce cadre, que le réseau d'Alger qui relève de la responsabilité de la Seaal, sera certifié ISO en 2012 et aura ainsi la certification internationale. Chose qui lui permettra d'accéder au rang des grandes villes du monde. «Nous disons que c'est la bataille qu'il faut gagner à l'avenir», dira M. Sellal qui vantera les mérites de la gestion déléguée de l'eau comme c'est le cas avec la Seaal. Pour cause, selon le ministre, «la gestion déléguée permet à l'Etat de gérer lui-même indirectement et en toute souveraineté l'eau», ajoutant que ce procédé «nouveau dans le monde» a fait ses preuves à Oran avec la Seor, alors que des «retards» sont enregistrés à Annaba et à Constantine. M. Sellal se veut pragmatique : «Cela fait à peine une année qu'ils ont commencé, et ils ont 5 ans devant eux», a-t-il déclaré en référence aux deux sociétés de gestion de l'eau et de l'assainissement de Constantine et Annaba. Cependant, «les Algériens sont pressés et nous devons être pressés», a affirmé le ministre. Un point de vue partagé par le DG de la Seaal. «Le ministre est exigeant, ce qui est tout à fait normal. Pour notre part, le projet de la Seaal n'a pas d'équivalent à travers le monde d'un cas de service public où il y a une progression aussi rapide. Donc, c'est très difficile, et c'est normal que le ministre soit toujours dans une logique d'accélération, c'est comme cela que les choses avancent», nous a déclaré M. Jahn qui précise que la question de l'alimentation en eau potable des populations algéroises «est résolue à 100%», exception faite de deux communes situées au sud d'Alger, Sidi Moussa et Rahmania en l'occurrence, qui ne bénéficient pas encore d'eau potable H24. Accompagné des membres du gouvernement, à l'instar de Rachid Benaïssa (Agriculture), Noureddine Moussa (Habitat), Smaïl Mimoune (Pêche et Ressources halieutiques), Abdelmalek Sellal s'est félicité, à cette occasion, des progrès réalisés par l'Algérie en matière d'eau potable. «Nous commençons à rejoindre les pays avancés en matière d'alimentation en eau potable», a-t-il déclaré à la presse en marge des festivités organisées dans l'enceinte du Jardin d'essai à El Hamma, ajoutant que malgré les insuffisances en termes de pluviométrie, «nous avons fait des efforts extrêmement importants pour arriver, aujourd'hui, à donner à chaque Algérien, en moyenne 168 litres par jour (moyenne nationale), un chiffre extrêmement important». Et de faire observer qu'il y a à peine une décennie, la moyenne n'était que de 90 litres par jour par habitant. «C'est vous dire l'effort qui a été fait dans ce domaine», a-t-il indiqué. Pour autant, l'objectif que s'est tracé le département de Sellal n'est pas uniquement d'améliorer la distribution de l'eau, «mais nous œuvrons surtout à sécuriser les Algériens et à leur offrir des quantités plus importantes pour l'agriculture». Y. D.