Le rideau est tombé tard dans la soirée d'avant-hier sur les travaux du 9e congrès du FLN, qui ont débuté le 19 mars. Un congrès qui a surtout permis à Abdelaziz Belkhadem, élu par le comité central au poste de secrétaire général peu avant la clôture des travaux, de consolider son pouvoir au sein du vieux parti. Le rideau est tombé tard dans la soirée d'avant-hier sur les travaux du 9e congrès du FLN, qui ont débuté le 19 mars. Un congrès qui a surtout permis à Abdelaziz Belkhadem, élu par le comité central au poste de secrétaire général peu avant la clôture des travaux, de consolider son pouvoir au sein du vieux parti. Le poste de président du parti est maintenu dans les nouveaux statuts même si la question n'a pas été soumise au vote des congréssistes comme s'était le cas lors du précédent congrès. Ainsi donc, celui qui n'était depuis le 8é congrès rassembleur que le secrétaire général de l'instance exécutive du parti et qui avait quelque peu les mains liés, a obtenu les pleins pouvoirs pour un mandat de cinq ans. Il a ainsi, à titre d'exemple, le droit de choisir les membres du bureau politique, qu'il propose toutefois pour caution au comité central, nommer les chefs des groupes parlementaires, convoquer un congrès du parti….etc. Belkhadem sort tellement renforcé que même le comité central, comme le stipule les nouveaux statuts du parti, ne peut le démettre de sa fonction. Dans son allocution de clôture des travaux de ce conclave, il a indiqué que ce congrès a été «un succès total» ajoutant que son élection au poste de secrétaire général «est avant tout une lourde responsabilité». Evoquant les perspectives d'avenir, il dira que les assemblées générales qui vont se tenir au niveau de structures locales vont «ouvrir grandement les portes du parti aux jeunes et aux femmes». Belkhadem semble non seulement mu par le souci d'élargir la base du vieux parti, notamment par une plus grande intégration de ces deux catégories de la population, mais aussi de rassembler la grande famille du FLN. Et c'est ainsi qu'on se voulant rassembleur, il n'a pas fait dans l'exclusion puisque beaucoup de détracteurs de sa ligne de conduite politique, pour ne pas dire tous, ont été finalement intégrés dans la nouvelle composante du comité central et ce, dans le cadre de la liste nationale. Il en est ainsi de ce que l'on appelle les «pro-Benflis», l'ex-secrétaire général du parti, qui sont regroupés au sein de la Cellule de suivi centrale, une structure qui n'a cessé de s'opposer à la démarche du parti initiée depuis le 8é congrès. Abbas Mekhalif, qui a brigué un siége au comité central dans la wilaya de Skikda mais qui ne s'est classé qu'en sixième position, et Abdelkader Zidouk, qui ne s'est pas du tout présenté aux élections dans sa wilaya, Ain Defla, ont été finalement intégrés par Belkhadem dans la composante du comité central. Preuve, sans doute, que le secrétaire général veut tourner définitivement la page de la crise qui a failli faire imploser le vieux parti. En plus de ces deux animateurs du mouvement de fronde, d'autres cadres qui étaient proches de l'ex-secrétaire général, comme Abdelaziz Belaid et Sadek Bouguetaya, ont passé avec succès l'épreuve des urnes. Belkhadem a aussi intégré tous les responsables des organisations nationales satellites du parti. En tout, le comité central est composé de 351 personnes car il a fallu que Belkhadem demande au congrès, lors de la dernière séance, d'amender les statuts, qui prévoyaient entre 250 et 321 membres seulement, pour permettre d'atteindre le chiffre de 351. Selon Belkhadem, cet amendement est devenu nécessaire pour permettre à la communauté algérienne établie à l'étranger d'être représentée au sein du comité central. Mais des ex-secrétaires généraux du FLN, comme Abdelahamid Mehri et Ali Benflis, ne font pas partie de la plus haute instance entre deux congrès. « On ne peut inclure des personnes qui n'ont pas participé aux congrès» nous dira, hier, Said Bouhadja, ex-membre du secrétariat exécutif chargé de l'information. Si Ali Benflis a brillé par son absence, Abdelhamid Mehri s'est fort distingué lors de ce congrès lorsque, il a adressé une correspondance à Belkhadem dans laquelle il a demandé l'ouverture d'un débat franc et démocratique au sein du parti. Et c'et sans doute sur ce plan que réside le plus grand défi pour Belkhadem. Ce dernier, qui animera aujourd'hui une conférence de presse, est aussi appelé à choisir dans les jours à venir, la liste des personnes qui vont former la composante du bureau politique qu'il soumettra par la suite à la première session ordinaire du comité central. A. S. Le poste de président du parti est maintenu dans les nouveaux statuts même si la question n'a pas été soumise au vote des congréssistes comme s'était le cas lors du précédent congrès. Ainsi donc, celui qui n'était depuis le 8é congrès rassembleur que le secrétaire général de l'instance exécutive du parti et qui avait quelque peu les mains liés, a obtenu les pleins pouvoirs pour un mandat de cinq ans. Il a ainsi, à titre d'exemple, le droit de choisir les membres du bureau politique, qu'il propose toutefois pour caution au comité central, nommer les chefs des groupes parlementaires, convoquer un congrès du parti….etc. Belkhadem sort tellement renforcé que même le comité central, comme le stipule les nouveaux statuts du parti, ne peut le démettre de sa fonction. Dans son allocution de clôture des travaux de ce conclave, il a indiqué que ce congrès a été «un succès total» ajoutant que son élection au poste de secrétaire général «est avant tout une lourde responsabilité». Evoquant les perspectives d'avenir, il dira que les assemblées générales qui vont se tenir au niveau de structures locales vont «ouvrir grandement les portes du parti aux jeunes et aux femmes». Belkhadem semble non seulement mu par le souci d'élargir la base du vieux parti, notamment par une plus grande intégration de ces deux catégories de la population, mais aussi de rassembler la grande famille du FLN. Et c'est ainsi qu'on se voulant rassembleur, il n'a pas fait dans l'exclusion puisque beaucoup de détracteurs de sa ligne de conduite politique, pour ne pas dire tous, ont été finalement intégrés dans la nouvelle composante du comité central et ce, dans le cadre de la liste nationale. Il en est ainsi de ce que l'on appelle les «pro-Benflis», l'ex-secrétaire général du parti, qui sont regroupés au sein de la Cellule de suivi centrale, une structure qui n'a cessé de s'opposer à la démarche du parti initiée depuis le 8é congrès. Abbas Mekhalif, qui a brigué un siége au comité central dans la wilaya de Skikda mais qui ne s'est classé qu'en sixième position, et Abdelkader Zidouk, qui ne s'est pas du tout présenté aux élections dans sa wilaya, Ain Defla, ont été finalement intégrés par Belkhadem dans la composante du comité central. Preuve, sans doute, que le secrétaire général veut tourner définitivement la page de la crise qui a failli faire imploser le vieux parti. En plus de ces deux animateurs du mouvement de fronde, d'autres cadres qui étaient proches de l'ex-secrétaire général, comme Abdelaziz Belaid et Sadek Bouguetaya, ont passé avec succès l'épreuve des urnes. Belkhadem a aussi intégré tous les responsables des organisations nationales satellites du parti. En tout, le comité central est composé de 351 personnes car il a fallu que Belkhadem demande au congrès, lors de la dernière séance, d'amender les statuts, qui prévoyaient entre 250 et 321 membres seulement, pour permettre d'atteindre le chiffre de 351. Selon Belkhadem, cet amendement est devenu nécessaire pour permettre à la communauté algérienne établie à l'étranger d'être représentée au sein du comité central. Mais des ex-secrétaires généraux du FLN, comme Abdelahamid Mehri et Ali Benflis, ne font pas partie de la plus haute instance entre deux congrès. « On ne peut inclure des personnes qui n'ont pas participé aux congrès» nous dira, hier, Said Bouhadja, ex-membre du secrétariat exécutif chargé de l'information. Si Ali Benflis a brillé par son absence, Abdelhamid Mehri s'est fort distingué lors de ce congrès lorsque, il a adressé une correspondance à Belkhadem dans laquelle il a demandé l'ouverture d'un débat franc et démocratique au sein du parti. Et c'et sans doute sur ce plan que réside le plus grand défi pour Belkhadem. Ce dernier, qui animera aujourd'hui une conférence de presse, est aussi appelé à choisir dans les jours à venir, la liste des personnes qui vont former la composante du bureau politique qu'il soumettra par la suite à la première session ordinaire du comité central. A. S.