Les travaux de la journée d'information sur la préservation de la biodiversité d'intérêt mondial dans les parcs de l'Ahaggar et du Tassili se sont ouverts hier à la maison de la culture de Tamanrasset, avec en toile de fond la problématique de la bio-piraterie. L'ordre du jour étant l'évaluation de la première phase du projet onusien du PNUD de conservation de l'environnement et de l'écosystème dans les vastes parcs su indiqués entamée depuis 2004, les intervenants n'ont pas manqué de souligner la nécessité de concilier les deux concepts développement-biodiversité. «Le développement économique ne saurait être antinomique avec la sauvegarde de l'environnement et de la biodiversité », a martelé la ministre de la Culture dans une allocution lue à l'occasion par Mourad Betrouni, directeur de la protection légale et de la valorisation du patrimoine culturel au ministère de la Culture. Evoquant les phénomènes de biopiraterie et de pillage de pièces archéologiques et autres richesses précieuses que recèlent les parcs de l'Ahaggar et du Tassili qu'il a qualifiés d' « impérialisme vert », il a réitéré la nécessité de « concilier le culturel et le naturel », afin de permettre de maintenir les équilibres écologiques, faune et flore dans ce désert, mais aussi et surtout d'assurer l'épanouissement et le développement de la communauté touarègue qui vit et évolue de ce territoire, le sien. « Les gravures et peintures rupestres sont hélas convoitées par des collectionneurs amateurs et autres touristes échantillonneurs travaillant pour le compte de quelques laboratoires spécialisés », a relevé Mourad Betrouni, tout en évoquant la diversité animale et végétale incarnée entre autres par la Mouflon à Manchettes et la Tarout (cyprès du Tassili) qui, «dans leur contenu patrimonial, renvoient à des dimensions socio-culturelles qui gouvernent toute une cosmogonie touarègue». C'est là le souci des autorités algériennes dans une perspective d'indissociabilité entre le culturel et le naturel, affirme-t-on encore, tout en rappelant les engagements de l'Algérie dans le cadre de la sauvegarde de l'environnement et de l'écosystème, étant notamment signataire de la convention de Rio en 1992 qui considère que l'érosion de la diversité biologique constitue un dommage pour l'environnement global. «Oui pour la protection et la préservation dans les parcs de l'Ahaggar et du Tassili, non au pillage des pièces archéologiques, non au gribouillage des graffitis, non aux arrachages de parois peintes ou gravées, non au tarissement des gueltas, non à l'épuisement du bois, non à la disparition des pâturages et non au braconnage », a clairement soutenu la ministre dans son allocution, devant le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce dernier, quant à lui, s'est contenté d'énumérer les bienfaits du programme onusien. M. C. Les travaux de la journée d'information sur la préservation de la biodiversité d'intérêt mondial dans les parcs de l'Ahaggar et du Tassili se sont ouverts hier à la maison de la culture de Tamanrasset, avec en toile de fond la problématique de la bio-piraterie. L'ordre du jour étant l'évaluation de la première phase du projet onusien du PNUD de conservation de l'environnement et de l'écosystème dans les vastes parcs su indiqués entamée depuis 2004, les intervenants n'ont pas manqué de souligner la nécessité de concilier les deux concepts développement-biodiversité. «Le développement économique ne saurait être antinomique avec la sauvegarde de l'environnement et de la biodiversité », a martelé la ministre de la Culture dans une allocution lue à l'occasion par Mourad Betrouni, directeur de la protection légale et de la valorisation du patrimoine culturel au ministère de la Culture. Evoquant les phénomènes de biopiraterie et de pillage de pièces archéologiques et autres richesses précieuses que recèlent les parcs de l'Ahaggar et du Tassili qu'il a qualifiés d' « impérialisme vert », il a réitéré la nécessité de « concilier le culturel et le naturel », afin de permettre de maintenir les équilibres écologiques, faune et flore dans ce désert, mais aussi et surtout d'assurer l'épanouissement et le développement de la communauté touarègue qui vit et évolue de ce territoire, le sien. « Les gravures et peintures rupestres sont hélas convoitées par des collectionneurs amateurs et autres touristes échantillonneurs travaillant pour le compte de quelques laboratoires spécialisés », a relevé Mourad Betrouni, tout en évoquant la diversité animale et végétale incarnée entre autres par la Mouflon à Manchettes et la Tarout (cyprès du Tassili) qui, «dans leur contenu patrimonial, renvoient à des dimensions socio-culturelles qui gouvernent toute une cosmogonie touarègue». C'est là le souci des autorités algériennes dans une perspective d'indissociabilité entre le culturel et le naturel, affirme-t-on encore, tout en rappelant les engagements de l'Algérie dans le cadre de la sauvegarde de l'environnement et de l'écosystème, étant notamment signataire de la convention de Rio en 1992 qui considère que l'érosion de la diversité biologique constitue un dommage pour l'environnement global. «Oui pour la protection et la préservation dans les parcs de l'Ahaggar et du Tassili, non au pillage des pièces archéologiques, non au gribouillage des graffitis, non aux arrachages de parois peintes ou gravées, non au tarissement des gueltas, non à l'épuisement du bois, non à la disparition des pâturages et non au braconnage », a clairement soutenu la ministre dans son allocution, devant le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce dernier, quant à lui, s'est contenté d'énumérer les bienfaits du programme onusien. M. C.