Des mesures d'incitation, notamment l'exonération d'impôts, devraient motiver les pharmaciens à proposer à la vente le "générique" aux malades, tout en leur expliquant que les différences d'emballages n'ont aucun impact sur les effets, car seule la composition demeure la référence essentielle. Des mesures d'incitation, notamment l'exonération d'impôts, devraient motiver les pharmaciens à proposer à la vente le "générique" aux malades, tout en leur expliquant que les différences d'emballages n'ont aucun impact sur les effets, car seule la composition demeure la référence essentielle. Le docteur Acheuk Youcef Chawki, directeur de l'agence Cnas de Mila, a animé, ce dimanche, au musée du Moudjahid de Mila, une conférence ayant pour thème les assurances et le tarif de référence des médicaments vendus dans les officines et pharmacies, leur intérêt et leur impact sur les réformes de la sécurité sociale. Selon le Dr Acheuk, la sécurité sociale évolue dans le sens positif, le système Chifa, le tiers payant, la convention avec les pharmaciens et les médecins traitants (300 médecins de la wilaya de Annaba ont adhéré récemment à la convention) en sont la preuve concrète des progrès réalisés. D'ailleurs, tout porte à croire que le progrès ira en s'améliorant, une fois la marge bénéficiaire des médicaments pour laquelle continuent de se battre les pharmaciens aboutira à un consensus entre le ministère de la Santé et la corporation des pharmaciens. Les négociations autour de ce sujet, entre le ministère de la Santé et le syndicat de l'Ordre des pharmaciens, avancent doucement mais sûrement. Le conférencier parlera des divers types d'assurances (maladies, maternité, accidents de travail..), du tiers payant et de la modernité qui a pénétré les centres et antennes CNAS grâce à l'utilisation des TIC. "Aujourd'hui, toutes les antennes CNAS sont reliées entre elles grâce à l'internet. Les pharmaciens conventionnés le seront tous très prochainement ; un grand acquis pour la sécurité sociale, la cheville ouvrière de la solidarité nationale". La différence entre le médicament originel princeps et le générique, selon l'orateur, réside dans les dénominations commerciales, sans plus. "Quant aux tarifs de références, ils sont institués par des experts nationaux et internationaux", soulignera-t-il. Les gérants d'officines gagnent 15 dinars sur chaque médicament générique vendu et 10% de majoration sur le montant de toute la prescription médicale si seuls les médicaments génériques sont servis. Ce sont là des mesures d'incitation exonérées d'impôts qui devraient motiver les pharmaciens à proposer à la vente le "générique" aux malades, tout en leur expliquant que les différences de couleur n'ont aucun impact sur ses effets, car seule sa composition demeure la référence essentielle. En conclusion, le docteur Acheuk interpelle les praticiens et les pharmaciens à la pratique d'une politique de prescription et de vente de génériques afin d'encourager l'achat de ces médicaments, ce qui, selon lui, développera l'industrie pharmaceutique en Algérie, baissera conséquemment leurs prix et ralentira les dépenses de la sécurité sociale. "Et grâce aux économies ainsi réalisées, la sécurité sociale proposera aux assurés d'autres services et d'autres avantages", tiendra-t-il à souligner. Des débats passionnants et passionnels ont suivi la conférence. Z. A. Le docteur Acheuk Youcef Chawki, directeur de l'agence Cnas de Mila, a animé, ce dimanche, au musée du Moudjahid de Mila, une conférence ayant pour thème les assurances et le tarif de référence des médicaments vendus dans les officines et pharmacies, leur intérêt et leur impact sur les réformes de la sécurité sociale. Selon le Dr Acheuk, la sécurité sociale évolue dans le sens positif, le système Chifa, le tiers payant, la convention avec les pharmaciens et les médecins traitants (300 médecins de la wilaya de Annaba ont adhéré récemment à la convention) en sont la preuve concrète des progrès réalisés. D'ailleurs, tout porte à croire que le progrès ira en s'améliorant, une fois la marge bénéficiaire des médicaments pour laquelle continuent de se battre les pharmaciens aboutira à un consensus entre le ministère de la Santé et la corporation des pharmaciens. Les négociations autour de ce sujet, entre le ministère de la Santé et le syndicat de l'Ordre des pharmaciens, avancent doucement mais sûrement. Le conférencier parlera des divers types d'assurances (maladies, maternité, accidents de travail..), du tiers payant et de la modernité qui a pénétré les centres et antennes CNAS grâce à l'utilisation des TIC. "Aujourd'hui, toutes les antennes CNAS sont reliées entre elles grâce à l'internet. Les pharmaciens conventionnés le seront tous très prochainement ; un grand acquis pour la sécurité sociale, la cheville ouvrière de la solidarité nationale". La différence entre le médicament originel princeps et le générique, selon l'orateur, réside dans les dénominations commerciales, sans plus. "Quant aux tarifs de références, ils sont institués par des experts nationaux et internationaux", soulignera-t-il. Les gérants d'officines gagnent 15 dinars sur chaque médicament générique vendu et 10% de majoration sur le montant de toute la prescription médicale si seuls les médicaments génériques sont servis. Ce sont là des mesures d'incitation exonérées d'impôts qui devraient motiver les pharmaciens à proposer à la vente le "générique" aux malades, tout en leur expliquant que les différences de couleur n'ont aucun impact sur ses effets, car seule sa composition demeure la référence essentielle. En conclusion, le docteur Acheuk interpelle les praticiens et les pharmaciens à la pratique d'une politique de prescription et de vente de génériques afin d'encourager l'achat de ces médicaments, ce qui, selon lui, développera l'industrie pharmaceutique en Algérie, baissera conséquemment leurs prix et ralentira les dépenses de la sécurité sociale. "Et grâce aux économies ainsi réalisées, la sécurité sociale proposera aux assurés d'autres services et d'autres avantages", tiendra-t-il à souligner. Des débats passionnants et passionnels ont suivi la conférence. Z. A.