Le secrétaire général du FLN a expliqué pourquoi il n'a pu accéder au vœu formulé par l'ex-secrétaire général du parti, Abdelhamid Mehri, qui lui a adressé une lettre à l'occasion de la tenue des assisses du 9e congrès. Le secrétaire général du FLN a expliqué pourquoi il n'a pu accéder au vœu formulé par l'ex-secrétaire général du parti, Abdelhamid Mehri, qui lui a adressé une lettre à l'occasion de la tenue des assisses du 9e congrès. «Mehri n'a pas demandé un débat devant le congrès, en présence de 5 mille personnes» a, en effet, indiqué Abdelaziz Belkhadem. S'exprimant lors d'une conférence de presse, organisée hier au siège national du parti, Belkhadem a ajouté : «Ce que demande Mehri, c'est un débat d'idées, d'une autre dimension». Abdelhamid Mehri a adressé une missive à Belkhadem dans laquelle il déplorait le manque de débats démocratiques au sein du parti, car, pour lui, «c'est le seul moyen d'aborder les vrais problèmes auxquels fait face le parti». Et cela constitue une des raisons qui ont poussé Mehri, comme il l'a dit dans sa lettre, à répondre favorablement à l'invitation d'assister à la cérémonie d'ouverture des travaux du congrès. Mais cette lettre de Mehri, qui a fait grand bruit sous la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, lieu des travaux de ce congrès, n'a pas été lue aux congressistes comme c'était le cas de la lettre adressée par Ahmed Benbella, l'ex-président de la République. Interpellé sur cette «omission», Belkhadem a surpris l'assistance lorsqu'il a souligné qu'elle ne lui est officiellement parvenue qu'hier, soit après la fin des travaux, même s'il dit avoir déjà eu connaissance de sa teneur dans les colonnes de la presse nationale. Abdelaziz Belkhadem, fraîchement élu donc pour un deuxième mandat, a souligné que «le président du parti a suivi au détail près le déroulement des travaux du congrès» ajoutant que «les congressistes ont plébiscité Bouteflika à la tête du parti dès le premier jour des travaux». Cela dit, Belkhadem a fait montre de sa satisfaction en considérant que le congrès a été «un succès sur toute la ligne». Ce d'autant que la majorité des membres du comité central, au nombre de 351, ont tout juste entre 35 et 50 ans alors que ceux qui ont plus de 50 ans ne représentent que 8% des membres de cette instance. De plus, 75,21% de la composante du CC sont des universitaires. Sur la présence des femmes au comté central, Belkhadem dira qu'il n'est pas tout à fait satisfait puisqu'avec 45 femmes seulement (13% des membres du CC), l'objectif de 20% auquel il aspirait n'a pas été atteint. Il dira toujours à propos de la présence des femmes, qu'il y a encore nombre de pesanteurs qui font que «les gens votent très peu en faveur des femmes». Une fois de plus Belkhadem dira, en faisant allusion à ce qui est communément appelé l'opposition, qu'«il n'y a pas de querelles idéologiques au FLN» ajoutant que «dans les structures du parti, il n'y a point d'existence d'une cellule de suivi du parti», une structure animée par les frondeurs, proches de l'ex-secrétaire général, Ali Benflis. A propos des incidents qui ont émaillé les élections des membres du comité central, il dira que «ceci est normal, sachant que dans un parti politique, il y a toujours une certaine concurrence». Reconnaissant que cinq recours ont été présentés, il a imputé ces contestations des résultats à une interprétation erronée de la directive relative aux candidatures. A. S. «Mehri n'a pas demandé un débat devant le congrès, en présence de 5 mille personnes» a, en effet, indiqué Abdelaziz Belkhadem. S'exprimant lors d'une conférence de presse, organisée hier au siège national du parti, Belkhadem a ajouté : «Ce que demande Mehri, c'est un débat d'idées, d'une autre dimension». Abdelhamid Mehri a adressé une missive à Belkhadem dans laquelle il déplorait le manque de débats démocratiques au sein du parti, car, pour lui, «c'est le seul moyen d'aborder les vrais problèmes auxquels fait face le parti». Et cela constitue une des raisons qui ont poussé Mehri, comme il l'a dit dans sa lettre, à répondre favorablement à l'invitation d'assister à la cérémonie d'ouverture des travaux du congrès. Mais cette lettre de Mehri, qui a fait grand bruit sous la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, lieu des travaux de ce congrès, n'a pas été lue aux congressistes comme c'était le cas de la lettre adressée par Ahmed Benbella, l'ex-président de la République. Interpellé sur cette «omission», Belkhadem a surpris l'assistance lorsqu'il a souligné qu'elle ne lui est officiellement parvenue qu'hier, soit après la fin des travaux, même s'il dit avoir déjà eu connaissance de sa teneur dans les colonnes de la presse nationale. Abdelaziz Belkhadem, fraîchement élu donc pour un deuxième mandat, a souligné que «le président du parti a suivi au détail près le déroulement des travaux du congrès» ajoutant que «les congressistes ont plébiscité Bouteflika à la tête du parti dès le premier jour des travaux». Cela dit, Belkhadem a fait montre de sa satisfaction en considérant que le congrès a été «un succès sur toute la ligne». Ce d'autant que la majorité des membres du comité central, au nombre de 351, ont tout juste entre 35 et 50 ans alors que ceux qui ont plus de 50 ans ne représentent que 8% des membres de cette instance. De plus, 75,21% de la composante du CC sont des universitaires. Sur la présence des femmes au comté central, Belkhadem dira qu'il n'est pas tout à fait satisfait puisqu'avec 45 femmes seulement (13% des membres du CC), l'objectif de 20% auquel il aspirait n'a pas été atteint. Il dira toujours à propos de la présence des femmes, qu'il y a encore nombre de pesanteurs qui font que «les gens votent très peu en faveur des femmes». Une fois de plus Belkhadem dira, en faisant allusion à ce qui est communément appelé l'opposition, qu'«il n'y a pas de querelles idéologiques au FLN» ajoutant que «dans les structures du parti, il n'y a point d'existence d'une cellule de suivi du parti», une structure animée par les frondeurs, proches de l'ex-secrétaire général, Ali Benflis. A propos des incidents qui ont émaillé les élections des membres du comité central, il dira que «ceci est normal, sachant que dans un parti politique, il y a toujours une certaine concurrence». Reconnaissant que cinq recours ont été présentés, il a imputé ces contestations des résultats à une interprétation erronée de la directive relative aux candidatures. A. S.