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Abdelhamid Mehri à Belkhadem : L'avis différent est interdit au FLN
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 03 - 2010

Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire général du FLN, a décliné une invitation qui lui a été adressée par Abdelaziz Belkhadem, pour assister à la cérémonie d'ouverture du 9ème Congrès du FLN. Il refuse d'apporter sa caution.
Dans une lettre adressée à Abdelaziz Belkhadem, il invoque formellement des engagements pris vis-à-vis de l'Université islamique de Constantine, mais ce sont bien des objections politiques de fond qui l'ont amené à refuser d'apporter une caution politique en assistant à un Congrès sans surprise et sans débat.
Avec sa courtoisie habituelle, l'ancien secrétaire général du FLN a remercié M. Belkhadem pour son invitation et regrette que ses engagements l'empêchent de rencontrer des militants, anciens et jeunes. Mais, Mehri, dans une pique politique directe à Belkhadem, souligne qu'il n'aurait pas hésité un instant à annuler tout ses engagements si le Congrès avait été l'occasion d'un débat franc et profond. «J'aspire toujours à ce que l'occasion soit donnée à l'ensemble des militants de débattre avec franchise et en profondeur des expériences vécues par le FLN durant sa riche histoire, et des expériences vécues par le pays depuis l'indépendance dans tout ce qui se rapporte au système de pouvoir et à la gestion des affaires publiques».
Abdelhamid Mehri veut d'autant plus un tel débat qu'il se sent «toujours redevable aux militants du FLN» d'un compte rendu global sur la mission qui lui a été confiée par le Comité central qui l'a élu Secrétaire général du Front «dans des circonstances très particulières et graves».
M. Abdelhamid Mehri souligne que les autres personnalités invitées auraient pu, elles aussi, contribuer à un tel débat s'il était organisé. C'est un constat politique qui est fait. Hormis des batailles de pouvoir et des ambitions, le débat n'existe plus au sein du FLN depuis le fameux «complot scientifique», en janvier 1996, lors de la réunion du Comité central à l'hôtel Al Djazaïr.
L'ancien secrétaire général du FLN rappelle à Belkhadem cet épisode où il a été «écarté de la responsabilité du secrétariat général du FLN dans «des conditions et des circonstances que vous connaissez parfaitement et que beaucoup de militants connaissent».
Mehri avait à ce moment pris l'engagement devant le Comité central d'expliquer les causes profondes de ce qui était arrivé lors du prochain Congrès. Sauf que cette explication, dont il se sent redevable aux militants du FLN, a été rendue impossible car les congrès qui se sont succédés ont été hermétiquement verrouillés. Malheureusement, écrit-il, tous les congrès se sont succédés «sans qu'il ne soit permis à l'avis différent, celui qui aborde les questions essentielles et fondamentales qui déterminent la marche du pays et décident de son avenir, de s'exprimer…».
Le complot scientifique
Pour rappel, Abdelhamid Mehri a déjà évoqué le complot scientifique qu'il avait qualifié «d'intrusion musclée du pouvoir » dans les affaires du FLN. «Le traitement a consisté en une ordonnance grasse de la part de certains services de l'Etat qui croyaient, et sans doute le croient-ils encore, que les missions qui leur ont été confiées leur donnent le droit de gérer d'une manière ou d'une autre le fonctionnement des organisations sociales, partis et associations, de promouvoir certains de leurs dirigeants, de sélectionner leurs candidats aux assemblées élues, de rectifier leurs lignes politiques en cas de nécessité dans le sens qui sied à l'ordre établi (...) Cette forme de complot scientifique est en fait un composé organique du système de pouvoir et un instrument de gestion de la démocratie de façade».
Abddelhamid Mehri considère que les choses n'ont guère changé et son constat est une appréciation sans ambages sur un FLN aux ordres où les discussions et les débats sont interdits.
On est en effet loin des débats vifs qui se déroulaient au sein du FLN durant la période où Abdelhamid Mehri était à la tête du parti. Celui ci prend le devant face à ceux qui objecteraient qu'il n'est pas nécessaire de remuer le passé. Il pense, au contraire, qu'un retour «à ce passé proche, après un long intermède, pourrait bien au contraire, permettre une approche plus objective des questions fondamentales qui demeurent toujours posées. Et il pourrait éclairer le chemin pour parvenir aux solutions nécessaires à la lumière des pratiques et des modèles de comportements générés par les politiques menées».


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