Les rangs des voix appelant à l'abolition de la peine de mort ne cessent de grossir à la faveur de la position de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), dont le président fraîchement réélu, Mostefa Bouchachi, a réaffirmé la position qui «a toujours été celle de la Ligue depuis les années 1990», à savoir en faveur de l'abolition de cette peine . «Nous sommes pour l'abolition de la peine de mort», a répondu Maitre Bouchachi à une question du Midi Libre sur la position de la Ligue par rapport à la «polémique» et «débats» actuels autour de cette question entre le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune et le Haut conseil islamique (HCI) de Cheikh Bouamrane. S'exprimant à l'occasion d'un point de presse tenu hier au siège de la LADDH à Alger, pour faire un point de situation du dernier congrès organisé la semaine écoulée à Alger, Me Bouchachi a, dans ce contexte, énuméré les raisons qui «motivent» cette prise de position. Me Bouchachi n'a pas hésité à qualifier de «deux poids deux mesures» la «thèse» développée par les opposants à l'abolition de la peine de mort. Le président de la LADDH ajoutera que la peine de mort est «une atteinte aux droit à la vie des citoyens». De plus, poursuit l'avocat, plus de 100 pays à travers le monde ont aboli la peine de mort. A cet effet, il affirmera que les études qui ont été réalisées dans ces pays ont démontré que les crimes n'ont pas connu une recrudescence. Poursuivant son «plaidoyer», l'avocat dira également que l'abolition de la peine de mort peut même constituer un «avantage» pour l'Algérie, «dès lors que cela lui facilitera l'extradition des grands criminels», qui se réfugient dans les pays étrangers. Le maintien de cette peine peut, au contraire, dissuader les pays «hôtes» à accepter l'extradition. Tout en estimant que la peine de mort «n'est pas le moyen approprié pour combattre la criminalité», Me Bouchachi notera que «la peine doit être un moyen dissuasif et n'ont pas de vengeance». S'agissant de la «feuille de route» que le président reconduit de la LADDH entend mener durant ce prochain mandat, Me Bouchachi dira que la stratégie pour les prochaines année de la ligue sera basée essentiellement sur la mise en place d'un nouveau «mécanisme» pour réclamer une fois de plus «la levée de l'Etat d'urgence» , ajoutant qu'en second lieu, la LADDH poursuivra sa mission pour «la défense des droits des citoyens», une mission qui passe , selon lui, par la lutte contre la corruption que l'orateur a qualifiée de «violation des droits socioéconomiques» du peuple. Y. D. Les rangs des voix appelant à l'abolition de la peine de mort ne cessent de grossir à la faveur de la position de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), dont le président fraîchement réélu, Mostefa Bouchachi, a réaffirmé la position qui «a toujours été celle de la Ligue depuis les années 1990», à savoir en faveur de l'abolition de cette peine . «Nous sommes pour l'abolition de la peine de mort», a répondu Maitre Bouchachi à une question du Midi Libre sur la position de la Ligue par rapport à la «polémique» et «débats» actuels autour de cette question entre le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune et le Haut conseil islamique (HCI) de Cheikh Bouamrane. S'exprimant à l'occasion d'un point de presse tenu hier au siège de la LADDH à Alger, pour faire un point de situation du dernier congrès organisé la semaine écoulée à Alger, Me Bouchachi a, dans ce contexte, énuméré les raisons qui «motivent» cette prise de position. Me Bouchachi n'a pas hésité à qualifier de «deux poids deux mesures» la «thèse» développée par les opposants à l'abolition de la peine de mort. Le président de la LADDH ajoutera que la peine de mort est «une atteinte aux droit à la vie des citoyens». De plus, poursuit l'avocat, plus de 100 pays à travers le monde ont aboli la peine de mort. A cet effet, il affirmera que les études qui ont été réalisées dans ces pays ont démontré que les crimes n'ont pas connu une recrudescence. Poursuivant son «plaidoyer», l'avocat dira également que l'abolition de la peine de mort peut même constituer un «avantage» pour l'Algérie, «dès lors que cela lui facilitera l'extradition des grands criminels», qui se réfugient dans les pays étrangers. Le maintien de cette peine peut, au contraire, dissuader les pays «hôtes» à accepter l'extradition. Tout en estimant que la peine de mort «n'est pas le moyen approprié pour combattre la criminalité», Me Bouchachi notera que «la peine doit être un moyen dissuasif et n'ont pas de vengeance». S'agissant de la «feuille de route» que le président reconduit de la LADDH entend mener durant ce prochain mandat, Me Bouchachi dira que la stratégie pour les prochaines année de la ligue sera basée essentiellement sur la mise en place d'un nouveau «mécanisme» pour réclamer une fois de plus «la levée de l'Etat d'urgence» , ajoutant qu'en second lieu, la LADDH poursuivra sa mission pour «la défense des droits des citoyens», une mission qui passe , selon lui, par la lutte contre la corruption que l'orateur a qualifiée de «violation des droits socioéconomiques» du peuple. Y. D.