L'Observatoire a mis en place un mécanisme spécifique destiné à assurer une gestion rationnelle et durable des systèmes hydriques dans le bassin du Sahara septentrional et réalise actuellement, avec le soutien du Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et l'Unesco, une étude visant à évaluer les ressources en eau dans le bassin du fleuve du Niger. L'Observatoire a mis en place un mécanisme spécifique destiné à assurer une gestion rationnelle et durable des systèmes hydriques dans le bassin du Sahara septentrional et réalise actuellement, avec le soutien du Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et l'Unesco, une étude visant à évaluer les ressources en eau dans le bassin du fleuve du Niger. Le ministre des Ressources en eau a affirmé, hier à Alger, que l'Algérie a toujours honoré sa participation financière au fonds de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), soulignant le rôle important que peut avoir cet Observatoire dans la résolution des grands problèmes environnementaux dans la région. Il a estimé nécessaire de renforcer et d'affiner davantage l'observatoire, mettant l'accent sur l'importance d'engager une coopération technique et scientifique sous la coordination de cet organisme régional avant la mise en place de mécanismes de concertation pour la gestion commune de dix systèmes aquifères transfrontaliers. Il a fait savoir que la prochaine étape portera sur l'étude conjointe de l'ensemble des systèmes aquifères d'Iullemeden (commun au Mali, Niger et Nigeria), de Taoudeni-Tanezrouft et du fleuve Niger mettant en symbiose pas moins de huit pays : l'Algérie, Bénin, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Nigeria et Sénégal. De son côté, le président de l'OSS Nadhir Hamada, a appelé les Etats membres et les bailleurs de fonds à soutenir cette organisation régionale avec davantage de moyens, l'organisation ne disposant pas de ressources financières suffisantes pour ses projets. "Je prie tous les Etats membres à soutenir davantage l'observatoire et à s'acquitter de leurs contributions afin que ses programmes d'action soient en adéquation avec les besoins et les attentes de nos Etats", a-t-il souligné à l'ouverture des travaux de la 13e session du Conseil d'administration de cette instance. "Nous avons remarqué que les subventions habituelles fournies à l'observatoire par un certain nombre de pays ont diminué ces derniers temps", a-t-il regretté. Bien que l'observatoire constitue le seul mécanisme en charge du suivi et de l'évaluation des ressources naturelles dans la région africaine, "les fonds dont il dispose actuellement ne lui permettent pas de réaliser les programmes et projets à la mesure des ambitions et des attentes des populations de la région", selon lui. L'Observatoire a mis en place, en outre, un mécanisme spécifique destiné à assurer une gestion rationnelle et durable des systèmes hydriques dans le bassin du Sahara septentrional et réalise actuellement, avec le soutien du Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et l'Unesco, une étude visant à évaluer les ressources en eau dans le bassin du fleuve du Niger. En matière d'adaptation aux changements climatiques, le projet relatif au renforcement des systèmes de suivi et d'évaluation en Afrique de l'Ouest est entré en phase de réalisation. Hamada a estimé, par ailleurs, que la situation sécuritaire dans la région ne devrait pas constituer un obstacle pour la réalisation des projets et programmes fixés : "Quand on s'engage à faire un projet, il y a un ensemble de problèmes qui gravitent autour. Des difficultés financières, sécuritaires et environnementales qu'il faut prendre en considération. Il faut toujours avancer", a-t-il soutenu. M. C. Le ministre des Ressources en eau a affirmé, hier à Alger, que l'Algérie a toujours honoré sa participation financière au fonds de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), soulignant le rôle important que peut avoir cet Observatoire dans la résolution des grands problèmes environnementaux dans la région. Il a estimé nécessaire de renforcer et d'affiner davantage l'observatoire, mettant l'accent sur l'importance d'engager une coopération technique et scientifique sous la coordination de cet organisme régional avant la mise en place de mécanismes de concertation pour la gestion commune de dix systèmes aquifères transfrontaliers. Il a fait savoir que la prochaine étape portera sur l'étude conjointe de l'ensemble des systèmes aquifères d'Iullemeden (commun au Mali, Niger et Nigeria), de Taoudeni-Tanezrouft et du fleuve Niger mettant en symbiose pas moins de huit pays : l'Algérie, Bénin, Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Nigeria et Sénégal. De son côté, le président de l'OSS Nadhir Hamada, a appelé les Etats membres et les bailleurs de fonds à soutenir cette organisation régionale avec davantage de moyens, l'organisation ne disposant pas de ressources financières suffisantes pour ses projets. "Je prie tous les Etats membres à soutenir davantage l'observatoire et à s'acquitter de leurs contributions afin que ses programmes d'action soient en adéquation avec les besoins et les attentes de nos Etats", a-t-il souligné à l'ouverture des travaux de la 13e session du Conseil d'administration de cette instance. "Nous avons remarqué que les subventions habituelles fournies à l'observatoire par un certain nombre de pays ont diminué ces derniers temps", a-t-il regretté. Bien que l'observatoire constitue le seul mécanisme en charge du suivi et de l'évaluation des ressources naturelles dans la région africaine, "les fonds dont il dispose actuellement ne lui permettent pas de réaliser les programmes et projets à la mesure des ambitions et des attentes des populations de la région", selon lui. L'Observatoire a mis en place, en outre, un mécanisme spécifique destiné à assurer une gestion rationnelle et durable des systèmes hydriques dans le bassin du Sahara septentrional et réalise actuellement, avec le soutien du Fonds mondial pour l'environnement (WWF) et l'Unesco, une étude visant à évaluer les ressources en eau dans le bassin du fleuve du Niger. En matière d'adaptation aux changements climatiques, le projet relatif au renforcement des systèmes de suivi et d'évaluation en Afrique de l'Ouest est entré en phase de réalisation. Hamada a estimé, par ailleurs, que la situation sécuritaire dans la région ne devrait pas constituer un obstacle pour la réalisation des projets et programmes fixés : "Quand on s'engage à faire un projet, il y a un ensemble de problèmes qui gravitent autour. Des difficultés financières, sécuritaires et environnementales qu'il faut prendre en considération. Il faut toujours avancer", a-t-il soutenu. M. C.