L'appel interjeté par des survivants du massacre de Srebrenica contre un jugement selon lequel l'ONU ne peut être poursuivie en raison de son immunité statutaire a été rejeté hier par la cour d'appel de La Haye. "Dans les conventions internationales sur la création de l'ONU, il est clairement spécifié que l'ONU ne peut pas être poursuivie devant un tribunal national d'un Etat membre", a indiqué cette instance. L'association "Mères de Srebrenica" qui représente environ 6.000 survivants et membres des familles des victimes du massacre de Srebrenica, souhaitait assigner en justice l'ONU et l'Etat néerlandais, qu'ils accusent d'être en partie responsables de la perte de leurs proches et demandaient d etre dédommagés. Les "Mères de Srebrenica" avaient fait appel du jugement d'un tribunal de La Haye qui s'était déclaré le 10 juillet 2008 incompétent pour juger l'ONU en raison de l'immunité statutaire de l'organisation. Le massacre de Srebrenica avait provoqué la mort de près de 8.000 hommes et garçons de la population musulmane de la ville bosniaque, tombés entre les mains des forces serbes de Bosnie le 11 juillet 1995 malgré la présence de Casques bleus néerlandais mandatés par l'ONU. L'appel interjeté par des survivants du massacre de Srebrenica contre un jugement selon lequel l'ONU ne peut être poursuivie en raison de son immunité statutaire a été rejeté hier par la cour d'appel de La Haye. "Dans les conventions internationales sur la création de l'ONU, il est clairement spécifié que l'ONU ne peut pas être poursuivie devant un tribunal national d'un Etat membre", a indiqué cette instance. L'association "Mères de Srebrenica" qui représente environ 6.000 survivants et membres des familles des victimes du massacre de Srebrenica, souhaitait assigner en justice l'ONU et l'Etat néerlandais, qu'ils accusent d'être en partie responsables de la perte de leurs proches et demandaient d etre dédommagés. Les "Mères de Srebrenica" avaient fait appel du jugement d'un tribunal de La Haye qui s'était déclaré le 10 juillet 2008 incompétent pour juger l'ONU en raison de l'immunité statutaire de l'organisation. Le massacre de Srebrenica avait provoqué la mort de près de 8.000 hommes et garçons de la population musulmane de la ville bosniaque, tombés entre les mains des forces serbes de Bosnie le 11 juillet 1995 malgré la présence de Casques bleus néerlandais mandatés par l'ONU.