Madame Safia Bouarioua est la secrétaire générale de l'«Association de l'Enfant Autiste (A.E.A) dont le siège se trouve à Hydra, unique organisation qui existe au niveau de la wilaya d'Alger. Et son existence, elle la doit à «l'entêtement» de sa SG qui a eu d'énormes difficultés pour monter l'association. Son abnégation et sa volonté on fait qu'elle a réussi à tisser son réseau et s'entourer de personnes qui, comme elle, croient en la justesse de son combat pour une vie meilleure. Si bien qu'aujourd'hui cette dame ne pense qu'à une chose : étendre ce tissu associatif à travers le territoire national car, nous dit-elle, Alger n'est pas l'Algérie. Cela permettra de conjuguer les efforts de tous et briser la solitude des mamans de tout le pays, surtout en zone rurale, dans le cadre d'échanges d'informations et de solidarité, pour l'amélioration de l'état de leurs enfants autistes. Cette femme-courage fonde beaucoup d'espoir pour que son appel soit entendu par toutes les bonnes volontés (administrations, société civile, chefs d'entreprise….) Le numéro un de L'A.E.M, qui est composée essentiellement des parents d'enfants autistes, refuse de parler de son groupe, de son quotidien, des difficultés qu'elle rencontre, pour mieux aborder de l'objectif de son association . Elle souligne que «nos principales actions jusqu'a aujourd'hui consistent à : - l'organisation de journées pédagogiques et d'information à l'intention des parents. - Les demandes administratives auprès des autorités compétentes pour la création d'une école (A.B.A), méthode créée aux Etat Unis pour la prise en charge des enfants autistes ». «L'AEA a ainsi organisé des journées d'information et de sensibilisation destinée aux parents d'enfants autistes et aux professionnels de la santé de l'éducation nationale et de la solidarité», annonce-t-elle, avant d'ajouter, avec un grand soulagement :«Ces rencontres ont apporté leurs fruits puisqu'elles ont permis aux parents d'échanger leurs expériences et connaître des personnes qui ont le même vécu, et, poser par là même, des questions aux professionnels présents.» Et de renchérir : «Nous espérons pouvoir renouveler cette expérience une fois que le problème du siège de l'association sera réglé». Parmi les problèmes que rencontrent les parents dans la prise en charge de leurs enfants, Madame Safia Bouarioua cite, avec désolation, le manque de structures d'accueil mis à part deux hôpitaux de jour qui accueillent un nombre très limité d'enfant, le reste n'étant pas concernés et donc ne suivent aucune thérapie. Il y a également le manque de formation des personnels spécialisés dans l'autisme. «Les parents ne sont pas accompagnés pour surmonter les difficultés de l'handicap de leurs enfant. L'AEA a comme principaux objectifs de trouver des sponsors pour l'aider à former des spécialistes dans les différentes méthodes de prise en charge, l'ouverture d'écoles spécialisées dans la prise en charge et trouver des accompagnateurs ou auxiliaires pour les enfants scolarisés», dira-t-elle en guise de conclusion. Il est à rappeler que la triade diagnostique « académique » de l'autiste comprend : - Une perturbation des interactions sociales, avec les « autres » quels qu'ils soient (fuite du regard, absence) : c'est particulièrement remarquable avec la mère, premier lien avec le monde, - Une perturbation de la communication verbale et non verbale (mutisme, cris), - Un répertoire restreint de comportements, répétitifs et stéréotypés (gestes automatiques). Ces troubles apparaissent chez l'enfant avant l'âge de trois ans et affectent environ un enfant sur 200 pour « les troubles du spectre autistique » (TSA) et un enfant sur 1.000 pour l'autisme typique dit « autisme de Kanner », du nom de celui qui a décrit le premier la maladie en 1943. O.A.A Madame Safia Bouarioua est la secrétaire générale de l'«Association de l'Enfant Autiste (A.E.A) dont le siège se trouve à Hydra, unique organisation qui existe au niveau de la wilaya d'Alger. Et son existence, elle la doit à «l'entêtement» de sa SG qui a eu d'énormes difficultés pour monter l'association. Son abnégation et sa volonté on fait qu'elle a réussi à tisser son réseau et s'entourer de personnes qui, comme elle, croient en la justesse de son combat pour une vie meilleure. Si bien qu'aujourd'hui cette dame ne pense qu'à une chose : étendre ce tissu associatif à travers le territoire national car, nous dit-elle, Alger n'est pas l'Algérie. Cela permettra de conjuguer les efforts de tous et briser la solitude des mamans de tout le pays, surtout en zone rurale, dans le cadre d'échanges d'informations et de solidarité, pour l'amélioration de l'état de leurs enfants autistes. Cette femme-courage fonde beaucoup d'espoir pour que son appel soit entendu par toutes les bonnes volontés (administrations, société civile, chefs d'entreprise….) Le numéro un de L'A.E.M, qui est composée essentiellement des parents d'enfants autistes, refuse de parler de son groupe, de son quotidien, des difficultés qu'elle rencontre, pour mieux aborder de l'objectif de son association . Elle souligne que «nos principales actions jusqu'a aujourd'hui consistent à : - l'organisation de journées pédagogiques et d'information à l'intention des parents. - Les demandes administratives auprès des autorités compétentes pour la création d'une école (A.B.A), méthode créée aux Etat Unis pour la prise en charge des enfants autistes ». «L'AEA a ainsi organisé des journées d'information et de sensibilisation destinée aux parents d'enfants autistes et aux professionnels de la santé de l'éducation nationale et de la solidarité», annonce-t-elle, avant d'ajouter, avec un grand soulagement :«Ces rencontres ont apporté leurs fruits puisqu'elles ont permis aux parents d'échanger leurs expériences et connaître des personnes qui ont le même vécu, et, poser par là même, des questions aux professionnels présents.» Et de renchérir : «Nous espérons pouvoir renouveler cette expérience une fois que le problème du siège de l'association sera réglé». Parmi les problèmes que rencontrent les parents dans la prise en charge de leurs enfants, Madame Safia Bouarioua cite, avec désolation, le manque de structures d'accueil mis à part deux hôpitaux de jour qui accueillent un nombre très limité d'enfant, le reste n'étant pas concernés et donc ne suivent aucune thérapie. Il y a également le manque de formation des personnels spécialisés dans l'autisme. «Les parents ne sont pas accompagnés pour surmonter les difficultés de l'handicap de leurs enfant. L'AEA a comme principaux objectifs de trouver des sponsors pour l'aider à former des spécialistes dans les différentes méthodes de prise en charge, l'ouverture d'écoles spécialisées dans la prise en charge et trouver des accompagnateurs ou auxiliaires pour les enfants scolarisés», dira-t-elle en guise de conclusion. Il est à rappeler que la triade diagnostique « académique » de l'autiste comprend : - Une perturbation des interactions sociales, avec les « autres » quels qu'ils soient (fuite du regard, absence) : c'est particulièrement remarquable avec la mère, premier lien avec le monde, - Une perturbation de la communication verbale et non verbale (mutisme, cris), - Un répertoire restreint de comportements, répétitifs et stéréotypés (gestes automatiques). Ces troubles apparaissent chez l'enfant avant l'âge de trois ans et affectent environ un enfant sur 200 pour « les troubles du spectre autistique » (TSA) et un enfant sur 1.000 pour l'autisme typique dit « autisme de Kanner », du nom de celui qui a décrit le premier la maladie en 1943. O.A.A