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Des conditions de vie moyennâgeuses
Cité Cinq-Jours à Douéra
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 04 - 2010

Les habitants de la cité Cinq-Jours située dans la commune de Douira, n'arrêtent pas de dénoncer leurs conditions de vie moyennâgeuses. "Cinq-Jours" cette curieuse appelation remonterait, selon certains habitants, à la période coloniale durant laquelle ce quartier a été totalement rasé par les forces de l'occupation et aurait aussitôt été reconstruit (en 5 jours) par les familles. Aujourd'hui ces dernières ne sont pas logées à meilleure enseigne et rien n'a changé pour elles puisque ce quartier n'est toujours pas doté de la moindre infrastructure de proximité et encore moins de commodités pouvant faciliter la vie de ces malheureuses familles. En 2010 toujours pas de gaz de ville ni électricité au sein des foyers de ce quartier. Les habitants sont condamnés à transporter péniblement les bonbonnes de gaz butane avec tous les aléas que cela suppose. «Les travaux pour l'installation du gaz de ville ont été pourtant entamés par les services de Sonelgaz», nous dit-on, mais vite interrompus pour des raisons que les habitants ignorent toujours. Le danger généré par le raccordement anarchique à l'énergie électrique est l'autre souffrance des familles de ce quartier. Les routes ou plutôt les pistes aggravent un peu plus la déliquescence du quotidien de ces familles. Pourtant il ne s'agit pas là d'un ilôt isolé, mais bien d'un quartier important avec un grand nombre d'habitants, qui au fil des années ont fini par composer une importante agglomération "urbaine". Ces oubliés du développement nous avouent avoir, et à maintes reprises, «signaler et dénoncer ces manques aux autorités locales, mais ces dernières ne sont jamais intervenues. Notre quotidien devient chaque jour de plus en plus difficile, il faut faire quelque chose pour mettre fin à notre calvaire», c'est là l'appel des résidants de ce no man's land.
C. K.
Les habitants de la cité Cinq-Jours située dans la commune de Douira, n'arrêtent pas de dénoncer leurs conditions de vie moyennâgeuses. "Cinq-Jours" cette curieuse appelation remonterait, selon certains habitants, à la période coloniale durant laquelle ce quartier a été totalement rasé par les forces de l'occupation et aurait aussitôt été reconstruit (en 5 jours) par les familles. Aujourd'hui ces dernières ne sont pas logées à meilleure enseigne et rien n'a changé pour elles puisque ce quartier n'est toujours pas doté de la moindre infrastructure de proximité et encore moins de commodités pouvant faciliter la vie de ces malheureuses familles. En 2010 toujours pas de gaz de ville ni électricité au sein des foyers de ce quartier. Les habitants sont condamnés à transporter péniblement les bonbonnes de gaz butane avec tous les aléas que cela suppose. «Les travaux pour l'installation du gaz de ville ont été pourtant entamés par les services de Sonelgaz», nous dit-on, mais vite interrompus pour des raisons que les habitants ignorent toujours. Le danger généré par le raccordement anarchique à l'énergie électrique est l'autre souffrance des familles de ce quartier. Les routes ou plutôt les pistes aggravent un peu plus la déliquescence du quotidien de ces familles. Pourtant il ne s'agit pas là d'un ilôt isolé, mais bien d'un quartier important avec un grand nombre d'habitants, qui au fil des années ont fini par composer une importante agglomération "urbaine". Ces oubliés du développement nous avouent avoir, et à maintes reprises, «signaler et dénoncer ces manques aux autorités locales, mais ces dernières ne sont jamais intervenues. Notre quotidien devient chaque jour de plus en plus difficile, il faut faire quelque chose pour mettre fin à notre calvaire», c'est là l'appel des résidants de ce no man's land.
C. K.


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