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Des lenteurs pour son urbanisation
Mahelma, zone rurale
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2010

Mahelma, commune située à l'ouest d'Alger, longtemps confinée dans un statut de zone rurale, peine à s'urbaniser. Il n'est pas rare de voir, de nos jours, des vaches paître entre des immeubles ultra modernes. Mahelma en fait a un statut indéterminé et en l'absence d'infrastructures de proximité elle ne peut prétendre à cette urbanisation voulue à travers les efforts consentis par les autorités locales. Il faut souligner que les moyens financiers de cette localité sont relativement réduits. Les efforts des autorités communales, à eux seuls, ne peuvent malheureusement pas faire face aux multiples besoins des résidants. Cette commune discrète souffre d'un grave abandon qui se répercute sur le cadre de vie des habitants. Ces derniers affirment se sentir éloignés de toute civilisation bien que leur localité se trouve à quelques kilomètres seulement de la capitale. Des moyens de transport, réfections des routes, des établissements scolaires, notamment des CEM et lycées, des bureaux de poste, des annexes administratives et des infrastructures hospitalières, sont parmi les commodités revendiqués. L'absence de ces infrastructures, rend le quotidien des habitants pénible, se trouvant obligés de se déplacer jusqu'aux communes voisines pour leurs besoins quotidiens. Hormis l'entrée principale de la commune, présentant de belles cités modernes, l'arrière du décor présente un aspect moyennâgeux. Des routes impraticables et des façades de maisons gravement endommagés, à l'instar de la cité 420-Logements pourtant construite récemment, des parties de ses balcons et plafonds se détachent quotidiennement en l'absence de programmes d'aménagement et d'entretien. Les autorités locales affirment ne pas être concernées par la réfection de cette cité puisque, selon eux, cette cité dépendant d'une autre commune. Les résidants, originaire d'Alger-Centre, ont été en effet relogés dans cette cité, après que leurs habitations aient été classées "rouge". Ces familles se retrouvent aujourd'hui dans la même situation, la commune d'Alger-Centre ne pouvant prendre en charge la réfection de logements situés à Mahelma. Non loin de là, le quartier Benour reste également livré à lui-même et souffre de divers manques : absence de salle de soins, de CEM, de lycée, de marché de proximité, de transport. Heureusement le transport des étudiants est là pour éviter aux habitants l'isolement total. Ce calvaire est le même pour les centaines de familles relogées à Mahelma. Les jeunes se plaignent du chômage et du déficit d'activité «nous n'avons rien, ni centres de formation, ni infrastructures de jeunesse. Nous nous consumons doucement dans l'ennui et le chômage», disent-ils. Cette localité a été pourtant désignée pour devenir pôle économique et urbanistique moderne, selon un programme tracé par l'Etat. En attendant rien ne se profile à l'horizon pour redonner espoir aux familles de Mahelma.
Mahelma, commune située à l'ouest d'Alger, longtemps confinée dans un statut de zone rurale, peine à s'urbaniser. Il n'est pas rare de voir, de nos jours, des vaches paître entre des immeubles ultra modernes. Mahelma en fait a un statut indéterminé et en l'absence d'infrastructures de proximité elle ne peut prétendre à cette urbanisation voulue à travers les efforts consentis par les autorités locales. Il faut souligner que les moyens financiers de cette localité sont relativement réduits. Les efforts des autorités communales, à eux seuls, ne peuvent malheureusement pas faire face aux multiples besoins des résidants. Cette commune discrète souffre d'un grave abandon qui se répercute sur le cadre de vie des habitants. Ces derniers affirment se sentir éloignés de toute civilisation bien que leur localité se trouve à quelques kilomètres seulement de la capitale. Des moyens de transport, réfections des routes, des établissements scolaires, notamment des CEM et lycées, des bureaux de poste, des annexes administratives et des infrastructures hospitalières, sont parmi les commodités revendiqués. L'absence de ces infrastructures, rend le quotidien des habitants pénible, se trouvant obligés de se déplacer jusqu'aux communes voisines pour leurs besoins quotidiens. Hormis l'entrée principale de la commune, présentant de belles cités modernes, l'arrière du décor présente un aspect moyennâgeux. Des routes impraticables et des façades de maisons gravement endommagés, à l'instar de la cité 420-Logements pourtant construite récemment, des parties de ses balcons et plafonds se détachent quotidiennement en l'absence de programmes d'aménagement et d'entretien. Les autorités locales affirment ne pas être concernées par la réfection de cette cité puisque, selon eux, cette cité dépendant d'une autre commune. Les résidants, originaire d'Alger-Centre, ont été en effet relogés dans cette cité, après que leurs habitations aient été classées "rouge". Ces familles se retrouvent aujourd'hui dans la même situation, la commune d'Alger-Centre ne pouvant prendre en charge la réfection de logements situés à Mahelma. Non loin de là, le quartier Benour reste également livré à lui-même et souffre de divers manques : absence de salle de soins, de CEM, de lycée, de marché de proximité, de transport. Heureusement le transport des étudiants est là pour éviter aux habitants l'isolement total. Ce calvaire est le même pour les centaines de familles relogées à Mahelma. Les jeunes se plaignent du chômage et du déficit d'activité «nous n'avons rien, ni centres de formation, ni infrastructures de jeunesse. Nous nous consumons doucement dans l'ennui et le chômage», disent-ils. Cette localité a été pourtant désignée pour devenir pôle économique et urbanistique moderne, selon un programme tracé par l'Etat. En attendant rien ne se profile à l'horizon pour redonner espoir aux familles de Mahelma.

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