La Société de Gestion des Participations (SGP), celle des Productions animales (Proda) et celle du Développement Agricole (SGDA), feront l'objet d'une réorganisation de leurs portefeuilles, conformément aux décisions de la dernière réunion du Conseil des participations de l'Etat (CPE). La Société de Gestion des Participations (SGP), celle des Productions animales (Proda) et celle du Développement Agricole (SGDA), feront l'objet d'une réorganisation de leurs portefeuilles, conformément aux décisions de la dernière réunion du Conseil des participations de l'Etat (CPE). C'est ce qui a été décidé à l'issue d'une réunion présidée, récemment, par le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Rachid Benaïssa, en présence de Kamel Chadi et Baizid Boulahouadjeb respectivement présidents de SGP Proda et SGDA. Selon le chargé de communication du ministère de l'Agriculture, Djamel Barchiche, la SGP Proda procédera, prochainement, à la création d'une nouvelle entreprise chargée de la gestion des activités de cette filière, conformément aux décisions arrêtées par le CPE, et ce dans le but de «développer les capacités publiques dans la filière des viandes rouges». Dans ce contexte, souligne la même source, quatre centres d'élevage relevant d'entreprises du portefeuille de cette SGP seront rattachés à cette nouvelle entité. La SGP Proda se chargera également de la construction et de la gestion de trois abattoirs modernes, qui seront implantés dans les wilayas d'El Bayadh, Djelfa et Oum El Bouaghi. M. Barchiche a indiqué que la SGP Proda se chargera de développer, au niveau de ces abattoirs, des techniques modernes et des normes avancées en matière d'hygiène, «de sorte à pouvoir commercialiser les viandes rouges conditionnées au niveau des centres urbains», ainsi que le «développement des capacités de stockage en froid afin de participer efficacement à la régulation du marché des viandes rouges». Cette batterie de mesures vise notamment, ajoute-t-il, à réguler le marché local des viandes rouges à même de «contenir les flambées constantes des prix». Cela d'autant que le développement des capacités de traitement et de régulation de l'activité aval dans la filière de la viande rouge est considéré par le Gouvernement comme une action «prioritaire». S'agissant de la réorganisation du portefeuille de la SGP SGDA, M. Barchiche précise qu'elle consiste à regrouper les entreprises du portefeuille en groupes, dont celui chargé de la promotion des produits de terroirs (dattes, produits oléicoles, produits de la vigne); celui consacré à la production de semences, plants et géniteurs; le groupe chargé de la gestion des fermes pilotes destinées au partenariat public/privé, etc. De son côté, la SGP SGDA est autorisée à créer une entreprise de génie rural qui fera partie de son portefeuille. Cette entité prendra en charge notamment les travaux de reboisement, de lutte contre la désertification, d'aménagement des bassins versants et de nouveaux périmètres agricoles. A ces décisions, on ajoute celle relative à la transformation du Bureau national d'étude pour le développement rural (Bneder), en Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). L'ensemble de ces décisions, note Djamel Barchiche, contribueront d'une manière efficace à la «modernisation du secteur de l'agriculture dans notre pays». Il relève que cette modernisation s'ajoute à la «nouvelle dynamique» insufflée par la politique de renouveau agricole et rural à ce secteur et la «vision neuve» qu'elle a apportée. Aussi, ces décisions, poursuit-il, ont pour vocation d'«améliorer la sécurité alimentaire de notre pays grâce, notamment, au renforcement du capital productif, à l'intensification des filières stratégiques, à la consolidation et au renforcement des dispositifs de régulation des produits de large consommation». Y. D. C'est ce qui a été décidé à l'issue d'une réunion présidée, récemment, par le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Rachid Benaïssa, en présence de Kamel Chadi et Baizid Boulahouadjeb respectivement présidents de SGP Proda et SGDA. Selon le chargé de communication du ministère de l'Agriculture, Djamel Barchiche, la SGP Proda procédera, prochainement, à la création d'une nouvelle entreprise chargée de la gestion des activités de cette filière, conformément aux décisions arrêtées par le CPE, et ce dans le but de «développer les capacités publiques dans la filière des viandes rouges». Dans ce contexte, souligne la même source, quatre centres d'élevage relevant d'entreprises du portefeuille de cette SGP seront rattachés à cette nouvelle entité. La SGP Proda se chargera également de la construction et de la gestion de trois abattoirs modernes, qui seront implantés dans les wilayas d'El Bayadh, Djelfa et Oum El Bouaghi. M. Barchiche a indiqué que la SGP Proda se chargera de développer, au niveau de ces abattoirs, des techniques modernes et des normes avancées en matière d'hygiène, «de sorte à pouvoir commercialiser les viandes rouges conditionnées au niveau des centres urbains», ainsi que le «développement des capacités de stockage en froid afin de participer efficacement à la régulation du marché des viandes rouges». Cette batterie de mesures vise notamment, ajoute-t-il, à réguler le marché local des viandes rouges à même de «contenir les flambées constantes des prix». Cela d'autant que le développement des capacités de traitement et de régulation de l'activité aval dans la filière de la viande rouge est considéré par le Gouvernement comme une action «prioritaire». S'agissant de la réorganisation du portefeuille de la SGP SGDA, M. Barchiche précise qu'elle consiste à regrouper les entreprises du portefeuille en groupes, dont celui chargé de la promotion des produits de terroirs (dattes, produits oléicoles, produits de la vigne); celui consacré à la production de semences, plants et géniteurs; le groupe chargé de la gestion des fermes pilotes destinées au partenariat public/privé, etc. De son côté, la SGP SGDA est autorisée à créer une entreprise de génie rural qui fera partie de son portefeuille. Cette entité prendra en charge notamment les travaux de reboisement, de lutte contre la désertification, d'aménagement des bassins versants et de nouveaux périmètres agricoles. A ces décisions, on ajoute celle relative à la transformation du Bureau national d'étude pour le développement rural (Bneder), en Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). L'ensemble de ces décisions, note Djamel Barchiche, contribueront d'une manière efficace à la «modernisation du secteur de l'agriculture dans notre pays». Il relève que cette modernisation s'ajoute à la «nouvelle dynamique» insufflée par la politique de renouveau agricole et rural à ce secteur et la «vision neuve» qu'elle a apportée. Aussi, ces décisions, poursuit-il, ont pour vocation d'«améliorer la sécurité alimentaire de notre pays grâce, notamment, au renforcement du capital productif, à l'intensification des filières stratégiques, à la consolidation et au renforcement des dispositifs de régulation des produits de large consommation». Y. D.