L'élaboration de la carte de presse nationale reste «subordonnée» à la définition de la partie habilitée à la délivrer, a affirmé, hier à Alger, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi. L'élaboration de la carte de presse nationale reste «subordonnée» à la définition de la partie habilitée à la délivrer, a affirmé, hier à Alger, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, Azzedine Mihoubi. «Il faut définir, d'abord, la partie habilitée à la délivrer (la carte de presse nationale, Ndlr), autour de laquelle un consensus doit également se dégager», a ajouté M. Mihoubi tout en promettant que ce point sera inclus dans le nouveau code de l'information. S'exprimant à l'occasion d'une conférence-débat tenue au siège de l'APS, à l'occasion du 20e anniversaire de la promulgation du 1er code de l'information du 3 avril 1990 qui a consacré le pluralisme dans la presse, M. Mihoubi a, dans ce contexte, expliqué que les parties et/ou institutions habilitées à délivrer cette carte différent d'un pays à l'autre. «A titre d'exemple, en Grande-Bretagne c'est Scotland Yard qui se charge de cette mission, alors qu'en Egypte, la mission relève du Syndicat des journalistes. Tandis qu'en France, cette tâche relève des prérogatives du ministère de l'Intérieur», a-t-il souligné. En outre Mihoubi, qui réunissait les patrons de la presse écrite ainsi que les deux premiers responsables de l'APS et de l'ENTV, Nacer Mhel et Saïd Eulmi, s'est montré quelque peu évasif dans sa réponse à une question relative à l'ouverture de l'audiovisuel au privé. «La problématique de l'ouverture de l'audiovisuel au privé nécessite un climat économique et politique favorable», a-t-il affirmé ajoutant que l'Algérie peut toutefois s'enorgueillir de disposer du plus grand réseau de radiodiffusion local dans le monde arabe et en Afrique. Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat a annoncé que des progrès remarquables ont été enregistrés en matière de numérisation du secteur audiovisuel et le passage à l'ère de la télévision numérique (TNT) qui est, selon lui, «un choix irrémédiable». «Le numérique, c'est comme le biométrique, c'est un choix inévitable», a estimé M. Mihoubi, ajoutant que l'Algérie s'est fixée pour objectif d'atteindre le tout-numérique à l'horizon 2020. Par ailleurs, le secrétaire d'Etat chargé de la Communication a exhorté les patrons de la presse écrite et audiovisuelle à s'impliquer dans l'élaboration du prochain code de l'information, laissant toutefois clairement entendre que cette entreprise d'élaboration se poursuivra en dépit de «l'absence d'organisations fortes et représentatives». M. Mihoubi a estimé que la révision de ce code «n'est plus un choix, mais une exigence», ajoutant que le nouveau code «constituera un cadre global qui organisera le travail journalistique et d'information». Il a aussi estimé que le champ médiatique national «n'est pas organisé comme il se doit et il n'existe pas d'organisations assez représentatives avec lesquelles on pourrait échanger les points de vue sur les différents aspects en relation avec le secteur». «En dépit de cela, nous nous emploierons à mettre en place les mécanismes adéquats pour permettre la participation du maximum de concernés à l'élaboration du nouveau texte», a-t-il poursuivi. Y. D. «Il faut définir, d'abord, la partie habilitée à la délivrer (la carte de presse nationale, Ndlr), autour de laquelle un consensus doit également se dégager», a ajouté M. Mihoubi tout en promettant que ce point sera inclus dans le nouveau code de l'information. S'exprimant à l'occasion d'une conférence-débat tenue au siège de l'APS, à l'occasion du 20e anniversaire de la promulgation du 1er code de l'information du 3 avril 1990 qui a consacré le pluralisme dans la presse, M. Mihoubi a, dans ce contexte, expliqué que les parties et/ou institutions habilitées à délivrer cette carte différent d'un pays à l'autre. «A titre d'exemple, en Grande-Bretagne c'est Scotland Yard qui se charge de cette mission, alors qu'en Egypte, la mission relève du Syndicat des journalistes. Tandis qu'en France, cette tâche relève des prérogatives du ministère de l'Intérieur», a-t-il souligné. En outre Mihoubi, qui réunissait les patrons de la presse écrite ainsi que les deux premiers responsables de l'APS et de l'ENTV, Nacer Mhel et Saïd Eulmi, s'est montré quelque peu évasif dans sa réponse à une question relative à l'ouverture de l'audiovisuel au privé. «La problématique de l'ouverture de l'audiovisuel au privé nécessite un climat économique et politique favorable», a-t-il affirmé ajoutant que l'Algérie peut toutefois s'enorgueillir de disposer du plus grand réseau de radiodiffusion local dans le monde arabe et en Afrique. Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat a annoncé que des progrès remarquables ont été enregistrés en matière de numérisation du secteur audiovisuel et le passage à l'ère de la télévision numérique (TNT) qui est, selon lui, «un choix irrémédiable». «Le numérique, c'est comme le biométrique, c'est un choix inévitable», a estimé M. Mihoubi, ajoutant que l'Algérie s'est fixée pour objectif d'atteindre le tout-numérique à l'horizon 2020. Par ailleurs, le secrétaire d'Etat chargé de la Communication a exhorté les patrons de la presse écrite et audiovisuelle à s'impliquer dans l'élaboration du prochain code de l'information, laissant toutefois clairement entendre que cette entreprise d'élaboration se poursuivra en dépit de «l'absence d'organisations fortes et représentatives». M. Mihoubi a estimé que la révision de ce code «n'est plus un choix, mais une exigence», ajoutant que le nouveau code «constituera un cadre global qui organisera le travail journalistique et d'information». Il a aussi estimé que le champ médiatique national «n'est pas organisé comme il se doit et il n'existe pas d'organisations assez représentatives avec lesquelles on pourrait échanger les points de vue sur les différents aspects en relation avec le secteur». «En dépit de cela, nous nous emploierons à mettre en place les mécanismes adéquats pour permettre la participation du maximum de concernés à l'élaboration du nouveau texte», a-t-il poursuivi. Y. D.