Des automobilistes se sont plaints, ces derniers jours, de retrait systématique de leur permis de conduire ou de contravention jusqu'à 4.000 DA, pour défaut de gilet ou de triangle de pré-signalisation. A ce propos, deux cas concrets nous ont été présentés : il s'agit de deux employés d'une entreprise privée, sise à Alger. L'un s'est vu retirer son permis de conduire, alors que le second a écopé d'une amende de 4.000DA. Des automobilistes se sont plaints, ces derniers jours, de retrait systématique de leur permis de conduire ou de contravention jusqu'à 4.000 DA, pour défaut de gilet ou de triangle de pré-signalisation. A ce propos, deux cas concrets nous ont été présentés : il s'agit de deux employés d'une entreprise privée, sise à Alger. L'un s'est vu retirer son permis de conduire, alors que le second a écopé d'une amende de 4.000DA. La plupart des cas ont ‘pour dénominateur commun le fait que les «auteurs» des contraventions n'avaient pas dans leurs véhicules de gilet rétro-réfléchissant et triangle de pré-signalisation. Ces deux «accessoires» sont, pour rappel, rendus obligatoires par la loi uniquement pour les chauffeurs des poids lourds et autres transporteurs de voyageurs, nous précise une source de l'Escadron de sécurité routière (ESR) de la brigade de Gendarmerie nationale de Réghaia. Ils leur serviront en cas de panne. Mais, la loi ne prend nullement en ligne de compte les automobilistes particuliers. Pourtant, cela ne semble pas «cadrer» avec l'énoncé du texte de loi pour certains agents de police qui en font leur propre interprétation, en multipliant les verbalisations. Est-ce un excès de zèle de la part des agents de l'ordre, s'interroge un automobiliste visiblement exaspéré, ou alors s'agit-il d'une simple méconnaissance de la loi ? En tout état de cause, verbaliser à tout va semble être un exercice «de plus en plus facile des agents de l'ordre, surtout après l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route qui durcit les sanctions contre les automobilistes», fulmine un automobiliste qui en a déjà l'amère expérience. Un autre citoyen estime, non sans ironie, que les policiers et les gendarmes ont la main facile à «dégainer» une contravention. Ainsi, au lendemain de la mise en application du nouveau code de la route, l'été 2009, le retrait de permis de conduire est devenue la mesure la plus «en vogue». Si elle est tant redoutée, c'est que la rétention du permis de conduire est un facteur pénalisant pour bon nombre de contrevenants dans la mesure où elle est souvent synonyme de plusieurs semaines d'arrêt de travail. Signalons, à ce propos, que le chef du bureau de la formation au service de wilaya d'Alger de la sûreté publique a appelé récemment, les agents de la sûreté publique à respecter les principes de l'éthique professionnelle lors de l'application des mesures du code de la route contre les contrevenants. S'exprimant lors de la clôture d'une session de formation sur le code de la route, le responsable a expliqué que le code de la route, entré en vigueur en février dernier, comporte des dispositions qui nécessitent des textes organisationnels pour les expliquer et éviter ainsi l'abus de pouvoir contre les citoyens. Y. D. La plupart des cas ont ‘pour dénominateur commun le fait que les «auteurs» des contraventions n'avaient pas dans leurs véhicules de gilet rétro-réfléchissant et triangle de pré-signalisation. Ces deux «accessoires» sont, pour rappel, rendus obligatoires par la loi uniquement pour les chauffeurs des poids lourds et autres transporteurs de voyageurs, nous précise une source de l'Escadron de sécurité routière (ESR) de la brigade de Gendarmerie nationale de Réghaia. Ils leur serviront en cas de panne. Mais, la loi ne prend nullement en ligne de compte les automobilistes particuliers. Pourtant, cela ne semble pas «cadrer» avec l'énoncé du texte de loi pour certains agents de police qui en font leur propre interprétation, en multipliant les verbalisations. Est-ce un excès de zèle de la part des agents de l'ordre, s'interroge un automobiliste visiblement exaspéré, ou alors s'agit-il d'une simple méconnaissance de la loi ? En tout état de cause, verbaliser à tout va semble être un exercice «de plus en plus facile des agents de l'ordre, surtout après l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route qui durcit les sanctions contre les automobilistes», fulmine un automobiliste qui en a déjà l'amère expérience. Un autre citoyen estime, non sans ironie, que les policiers et les gendarmes ont la main facile à «dégainer» une contravention. Ainsi, au lendemain de la mise en application du nouveau code de la route, l'été 2009, le retrait de permis de conduire est devenue la mesure la plus «en vogue». Si elle est tant redoutée, c'est que la rétention du permis de conduire est un facteur pénalisant pour bon nombre de contrevenants dans la mesure où elle est souvent synonyme de plusieurs semaines d'arrêt de travail. Signalons, à ce propos, que le chef du bureau de la formation au service de wilaya d'Alger de la sûreté publique a appelé récemment, les agents de la sûreté publique à respecter les principes de l'éthique professionnelle lors de l'application des mesures du code de la route contre les contrevenants. S'exprimant lors de la clôture d'une session de formation sur le code de la route, le responsable a expliqué que le code de la route, entré en vigueur en février dernier, comporte des dispositions qui nécessitent des textes organisationnels pour les expliquer et éviter ainsi l'abus de pouvoir contre les citoyens. Y. D.