Le Bureau de Constantine de l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT) a mis sa menace de grève à exécution. Cet ultimatum lancé, il y a quelques jours, sera effectif dans une semaine. Selon un communiqué émanant de la représentation de Constantine, les transporteurs privés observeront deux journées de grève les 20 et 21 avril en cours. Ce sont quelques1.500 bus affectés aux lignes urbaines et suburbaines dont 700 desservant uniquement le chef lieu de wilaya qui seront à l'arrêt pendant au moins 48 heures. La reconduction de cette action protestataire n'est pas exclue dans le cas de non satisfaction de l'ensemble des doléances. L'UNAT, qui affirme compter 3.500 adhérents, a récemment introduit une liste de revendications auprès des autorités compétentes dont la direction des transports, la wilaya ou encore l'Apc. Il s'agit, selon le communiqué de l'ouverture du dialogue autour de la question de l'augmentation des tarifs du transport, de l'aménagement des stations, du gel de l'octroi de nouvelles licences d'exploitation et enfin de l'organisation de cycles de formation pour les conducteurs à la lumières des nouvelles dispositions du code de la route. En réalité, le motif principal de ce mouvement de grève demeure celui de l'augmentation du prix du ticket. Il y a quelques temps, certains transporteurs ont opéré, unilatéralement, une hausse tarifaire avant d'être rappelés à l'ordre par la direction des transports. L'UNAT, qui évalue la tarification entre 25 et 40 dinars, justifie cette demande, qu'elle a formulée officiellement, par les coûts d'exploitations et les exigences de la tutelle pour le renouvellement du parc roulant. Dans cette perspective de paralysie du secteur, le service minimum sera respecté dans les «transports scolaire et universitaire ainsi que dans le déplacement du personnel des entités économiques» précise le communiqué. N. D. Le Bureau de Constantine de l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT) a mis sa menace de grève à exécution. Cet ultimatum lancé, il y a quelques jours, sera effectif dans une semaine. Selon un communiqué émanant de la représentation de Constantine, les transporteurs privés observeront deux journées de grève les 20 et 21 avril en cours. Ce sont quelques1.500 bus affectés aux lignes urbaines et suburbaines dont 700 desservant uniquement le chef lieu de wilaya qui seront à l'arrêt pendant au moins 48 heures. La reconduction de cette action protestataire n'est pas exclue dans le cas de non satisfaction de l'ensemble des doléances. L'UNAT, qui affirme compter 3.500 adhérents, a récemment introduit une liste de revendications auprès des autorités compétentes dont la direction des transports, la wilaya ou encore l'Apc. Il s'agit, selon le communiqué de l'ouverture du dialogue autour de la question de l'augmentation des tarifs du transport, de l'aménagement des stations, du gel de l'octroi de nouvelles licences d'exploitation et enfin de l'organisation de cycles de formation pour les conducteurs à la lumières des nouvelles dispositions du code de la route. En réalité, le motif principal de ce mouvement de grève demeure celui de l'augmentation du prix du ticket. Il y a quelques temps, certains transporteurs ont opéré, unilatéralement, une hausse tarifaire avant d'être rappelés à l'ordre par la direction des transports. L'UNAT, qui évalue la tarification entre 25 et 40 dinars, justifie cette demande, qu'elle a formulée officiellement, par les coûts d'exploitations et les exigences de la tutelle pour le renouvellement du parc roulant. Dans cette perspective de paralysie du secteur, le service minimum sera respecté dans les «transports scolaire et universitaire ainsi que dans le déplacement du personnel des entités économiques» précise le communiqué. N. D.