Le palier secondaire du secteur de l'Education a été paralysé, hier, à constanine. L'ensemble de la corporation a répondu favorablement à l'appel lancé par le Cnapest pour «faire du 14 avril une journée de contestation». Un sit-in symbolique, observé à partir de 10 heures devant le siège des œuvres sociales, sis à la cité Boussouf, aura regroupé des centaines d'enseignants venus dénoncer «l'attitude du ministère de tutelle» envers leur liste revendictaive. Brandissant des banderoles et scandant «carton rouge pour Benbouzid» ou encore «vive le Cnapest», les protestataires se sont rassemblés progressivement avant que le coordinateur local, M.Boucetta, ne lise une pétition nationale qui revient sur les multiples motifs du mouvement de grève dans l'enseignement secondaire. Et à lui d'égrener plusieurs revendications relatives, particulièrement, au statut de l'enseignant, l'instauration du dialogue et de négociations avec les syndicats représentatifs du secteur, la mise en application les lois régissant la médecine du travail, la gestion transparente des œuvres sociales et la fin des atteintes aux libertés syndicales. M.Temmar, membre du bureau national, abondera dans ce sens pour fustiger les pouvoirs publics concernant la gestion du dossier des œuvres sociales… «il est procédé au prélèvement de 3% sur les salaires pour la trésorerie des Œuvres sociales alors que le Siège de celle-ci dans la troisième ville du pays n'est qu'un baraquement» ironisera-t-il en pointant du doigt la direction de la structure qui abrite les Œuvres sociales de l'Education à constantine. Comme pour relever un contraste entre des fonds (estimés à 1300 milliards par an selon la pétition) et la réalité du terrain. Le Cnapest revendique fermement l'abrogation de l'arrêté ministériel 94/ 158 qui «confie la gestion des Oeuvres sociales à une organisation syndicale qui n'est plus représentative du secteur». A l'attention des parents d'élèves, la coordination de Constantine adressera un message sous forme d'une lettre où elle appelle ces derniers à davantage de compréhension… «…Nous luttons pour obtenir nos droits tout en nous acquittant de nos devoirs envers nos éleves. Nous aspirons à de meilleures conditions de travail pour leur assurer un enseignement de qualité» peut-on lire dans le communiqué. Avant la dispersion du rassemblement vers 11h30, les membres du syndicat du personnel de l'enseignement secondaire et technique affirment rester mobilisés et promettent d'autres actions contestataires dans les prochains jours. N.D. Le palier secondaire du secteur de l'Education a été paralysé, hier, à constanine. L'ensemble de la corporation a répondu favorablement à l'appel lancé par le Cnapest pour «faire du 14 avril une journée de contestation». Un sit-in symbolique, observé à partir de 10 heures devant le siège des œuvres sociales, sis à la cité Boussouf, aura regroupé des centaines d'enseignants venus dénoncer «l'attitude du ministère de tutelle» envers leur liste revendictaive. Brandissant des banderoles et scandant «carton rouge pour Benbouzid» ou encore «vive le Cnapest», les protestataires se sont rassemblés progressivement avant que le coordinateur local, M.Boucetta, ne lise une pétition nationale qui revient sur les multiples motifs du mouvement de grève dans l'enseignement secondaire. Et à lui d'égrener plusieurs revendications relatives, particulièrement, au statut de l'enseignant, l'instauration du dialogue et de négociations avec les syndicats représentatifs du secteur, la mise en application les lois régissant la médecine du travail, la gestion transparente des œuvres sociales et la fin des atteintes aux libertés syndicales. M.Temmar, membre du bureau national, abondera dans ce sens pour fustiger les pouvoirs publics concernant la gestion du dossier des œuvres sociales… «il est procédé au prélèvement de 3% sur les salaires pour la trésorerie des Œuvres sociales alors que le Siège de celle-ci dans la troisième ville du pays n'est qu'un baraquement» ironisera-t-il en pointant du doigt la direction de la structure qui abrite les Œuvres sociales de l'Education à constantine. Comme pour relever un contraste entre des fonds (estimés à 1300 milliards par an selon la pétition) et la réalité du terrain. Le Cnapest revendique fermement l'abrogation de l'arrêté ministériel 94/ 158 qui «confie la gestion des Oeuvres sociales à une organisation syndicale qui n'est plus représentative du secteur». A l'attention des parents d'élèves, la coordination de Constantine adressera un message sous forme d'une lettre où elle appelle ces derniers à davantage de compréhension… «…Nous luttons pour obtenir nos droits tout en nous acquittant de nos devoirs envers nos éleves. Nous aspirons à de meilleures conditions de travail pour leur assurer un enseignement de qualité» peut-on lire dans le communiqué. Avant la dispersion du rassemblement vers 11h30, les membres du syndicat du personnel de l'enseignement secondaire et technique affirment rester mobilisés et promettent d'autres actions contestataires dans les prochains jours. N.D.