Quatre syndicats autonomes, qui ont annoncé ces derniers jours la création d‘une nouvelle alliance syndicale, ont tenu hier leur première réunion. A travers cette nouvelle structure ces syndicats autonomes, qui activent dans les secteurs de l‘éducation nationale et de la santé, espèrent renforcer leur unité d‘action et donner un nouveau souffle à leur mouvement de revendications. Ce d‘autant que le mouvement syndical autonome fait face, comme cela est souligné par les leaders syndicaux, à «d‘énormes pressions de la part des pouvoirs publics». C‘est en grande partie ce paramètre qui a incité le Conseil des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Cnapest), l‘Union des personnels de l‘enseignement et de la formation (Unpef), le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) ainsi que le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), à hâter le processus de création de cette alliance syndicale. Les premiers responsables de ces quatre syndicats, qui ont justifié la création de cette alliance par le besoin vital de «resserrer les rangs pour mieux défendre les intérêts de leurs adhérents», n‘ignorent sans doute pas que cette quête d‘unité est parsemée de moult embûches. Depuis l‘apparition des syndicats autonomes sur la scène nationale, au tout début des années 90 , toutes les tentatives de création d‘une confédération ou d‘une union des syndicats autonomes, qui sont notamment implantés dans le secteur de la Fonction publique, ont fait long feu. Comme ce fut le cas, tout récemment encore, de la Coordination des syndicats autonomes qui a regroupé jusqu‘à douze syndicats ou de l‘Intersyndicale des syndicats autonomes au sein de laquelle activaient sept syndicats. Ces quatre syndicats n‘étaient pas dans le même camp. En effet, si le Snpssp, le Snpsp et l‘Unpef étaient considérées, au même titre que le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) et à un degré moindre le Snapest, comme les principaux animateurs de la Coordination, le Cnapest était, de son côté, le fer de lance de l‘Intersyndicale. Ces deux structures, qui ont menées d‘importantes actions de grèves, durant notamment les années 2008 et 2009 pour revendiquer de meilleurs statuts particuliers pour leurs adhérents et une augmentation salariale, ont peaufiné le cadre organisationnel en se dotant de chartes et autres statuts ou règlements intérieurs. Mais apparemment cela n‘était pas suffisant pour maintenir la cohésion des rangs et, petit à petit et au fur et à mesure des actions de protestations, les deux structures se disloquaient et disparaissaient totalement du paysage syndical. Les raisons de cet énième échec sont multiples. Souvent, relèvent les observateurs, les syndicats autonomes sont victimes des ambitions de leaderships qui animent certains de leurs leaders. Ces ambitions ont suscité des frictions et des querelles portées quelquefois sur la voie publique, par journaux interposés. Pour l‘exemple le Cnapest n‘a jamais voulu faire partie de la Coordination des syndicats autonomes parce que le Snapest, considéré comme frère ennemi et donc un rival, en est membre. Ces échecs répétés n‘ont pourtant pas entamé l‘ambition des syndicats autonomes, sans cesse renouvelée, de se regrouper pour mieux défendre leurs intérêts. D‘où cette tentative des quatre syndicats et celle aussi d‘autres syndicats qui sont sur le point de créer l‘Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). Selon le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), un des principaux animateurs de cette union de six syndicats dont il a refusé de divulguer les noms, «nous sommes encore en phase de consultations car nous tenons à ce que ce soit un projet viable». Pour Abdelmalek Rahmani, contacté hier, «il est impératif pour nous d‘avoir un cadre qui nous permette de mieux défendre les questions que l‘on soulève ensemble et d‘être ainsi mieux outillés face aux pouvoirs publics pour faire entendre nos voix» . Quatre syndicats autonomes, qui ont annoncé ces derniers jours la création d‘une nouvelle alliance syndicale, ont tenu hier leur première réunion. A travers cette nouvelle structure ces syndicats autonomes, qui activent dans les secteurs de l‘éducation nationale et de la santé, espèrent renforcer leur unité d‘action et donner un nouveau souffle à leur mouvement de revendications. Ce d‘autant que le mouvement syndical autonome fait face, comme cela est souligné par les leaders syndicaux, à «d‘énormes pressions de la part des pouvoirs publics». C‘est en grande partie ce paramètre qui a incité le Conseil des professeurs de l‘enseignement secondaire et technique (Cnapest), l‘Union des personnels de l‘enseignement et de la formation (Unpef), le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) ainsi que le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), à hâter le processus de création de cette alliance syndicale. Les premiers responsables de ces quatre syndicats, qui ont justifié la création de cette alliance par le besoin vital de «resserrer les rangs pour mieux défendre les intérêts de leurs adhérents», n‘ignorent sans doute pas que cette quête d‘unité est parsemée de moult embûches. Depuis l‘apparition des syndicats autonomes sur la scène nationale, au tout début des années 90 , toutes les tentatives de création d‘une confédération ou d‘une union des syndicats autonomes, qui sont notamment implantés dans le secteur de la Fonction publique, ont fait long feu. Comme ce fut le cas, tout récemment encore, de la Coordination des syndicats autonomes qui a regroupé jusqu‘à douze syndicats ou de l‘Intersyndicale des syndicats autonomes au sein de laquelle activaient sept syndicats. Ces quatre syndicats n‘étaient pas dans le même camp. En effet, si le Snpssp, le Snpsp et l‘Unpef étaient considérées, au même titre que le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) et à un degré moindre le Snapest, comme les principaux animateurs de la Coordination, le Cnapest était, de son côté, le fer de lance de l‘Intersyndicale. Ces deux structures, qui ont menées d‘importantes actions de grèves, durant notamment les années 2008 et 2009 pour revendiquer de meilleurs statuts particuliers pour leurs adhérents et une augmentation salariale, ont peaufiné le cadre organisationnel en se dotant de chartes et autres statuts ou règlements intérieurs. Mais apparemment cela n‘était pas suffisant pour maintenir la cohésion des rangs et, petit à petit et au fur et à mesure des actions de protestations, les deux structures se disloquaient et disparaissaient totalement du paysage syndical. Les raisons de cet énième échec sont multiples. Souvent, relèvent les observateurs, les syndicats autonomes sont victimes des ambitions de leaderships qui animent certains de leurs leaders. Ces ambitions ont suscité des frictions et des querelles portées quelquefois sur la voie publique, par journaux interposés. Pour l‘exemple le Cnapest n‘a jamais voulu faire partie de la Coordination des syndicats autonomes parce que le Snapest, considéré comme frère ennemi et donc un rival, en est membre. Ces échecs répétés n‘ont pourtant pas entamé l‘ambition des syndicats autonomes, sans cesse renouvelée, de se regrouper pour mieux défendre leurs intérêts. D‘où cette tentative des quatre syndicats et celle aussi d‘autres syndicats qui sont sur le point de créer l‘Union nationale des syndicats autonomes (UNSA). Selon le coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), un des principaux animateurs de cette union de six syndicats dont il a refusé de divulguer les noms, «nous sommes encore en phase de consultations car nous tenons à ce que ce soit un projet viable». Pour Abdelmalek Rahmani, contacté hier, «il est impératif pour nous d‘avoir un cadre qui nous permette de mieux défendre les questions que l‘on soulève ensemble et d‘être ainsi mieux outillés face aux pouvoirs publics pour faire entendre nos voix» .