Une réunion initialement prévue entre l'actuel homme fort de Madagascar, président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina et son rival le président évincé en mars 2009 Marc Ravalomanana a été reportée au 28 avril, toujours en Afrique du Sud pour tenter de dénouer la situation. "Ce report a été décidé suite à la demande des autorités sud-africaines, qui, avec les autorités françaises, sont parmi les principaux médiateurs dans cette nouvelle étape des négociations" et "s'explique par un souci de coordination afin que la signature du nouvel accord se passe dans les meilleures conditions", indique un communiqué de la HAT. Le texte indique par ailleurs que "le président de la HAT réitère sa détermination à participer à cette rencontre". Une première rencontre entre MM. Rajoelina et Ravalomanana pourrait être immédiatement suivie d'une seconde, en présence des anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Madagascar est confronré à une crise politique depuis fin 2008 qui a conduit à l'éviction de Ravalomanana le 17 mars 2009 et à son remplacement par Andry Rajoelina, son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, soutenu par l'armée. Lâché par l'armée, il avait transmis la gestion du pays à un directoire militaire, qui l'a transférée à Andry Rajoelina. Les dirigeants malgaches avaient signé l'année dernière à Maputo et Addis Abeba des accords pour une sortie de crise consensuelle, mais M. Rajoelina est sorti de ce cadre en décembre en limogeant le Premier ministre de consensus et en annonçant unilatéralement des élections législatives. Le pays où les forces de l'ordre malgaches apparaissent divisées, vit depuis ces 15 derniers jours au rythme de rumeurs persistantes de tentatives de coups d'Etat et de présumés complots impliquant des militaires et visant les autorités en place. L'ancien président malgache en exil Marc Ravalomanana a "fermement démenti" mardi être impliqué dans une présumée tentative d'attaque contre les bureaux du Premier ministre (Primature) à Antananarivo, estimant que ces "rumeurs" servaient à "retarder le processus" démocratique. Etimant que "seules des élections démocratiques peuvent remettre le pays sur la bonne voie", il a regretté que "ces rumeurs puissent être utilisées pour retarder ce processus". Une réunion initialement prévue entre l'actuel homme fort de Madagascar, président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina et son rival le président évincé en mars 2009 Marc Ravalomanana a été reportée au 28 avril, toujours en Afrique du Sud pour tenter de dénouer la situation. "Ce report a été décidé suite à la demande des autorités sud-africaines, qui, avec les autorités françaises, sont parmi les principaux médiateurs dans cette nouvelle étape des négociations" et "s'explique par un souci de coordination afin que la signature du nouvel accord se passe dans les meilleures conditions", indique un communiqué de la HAT. Le texte indique par ailleurs que "le président de la HAT réitère sa détermination à participer à cette rencontre". Une première rencontre entre MM. Rajoelina et Ravalomanana pourrait être immédiatement suivie d'une seconde, en présence des anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy. Madagascar est confronré à une crise politique depuis fin 2008 qui a conduit à l'éviction de Ravalomanana le 17 mars 2009 et à son remplacement par Andry Rajoelina, son principal opposant et ancien maire d'Antananarivo, soutenu par l'armée. Lâché par l'armée, il avait transmis la gestion du pays à un directoire militaire, qui l'a transférée à Andry Rajoelina. Les dirigeants malgaches avaient signé l'année dernière à Maputo et Addis Abeba des accords pour une sortie de crise consensuelle, mais M. Rajoelina est sorti de ce cadre en décembre en limogeant le Premier ministre de consensus et en annonçant unilatéralement des élections législatives. Le pays où les forces de l'ordre malgaches apparaissent divisées, vit depuis ces 15 derniers jours au rythme de rumeurs persistantes de tentatives de coups d'Etat et de présumés complots impliquant des militaires et visant les autorités en place. L'ancien président malgache en exil Marc Ravalomanana a "fermement démenti" mardi être impliqué dans une présumée tentative d'attaque contre les bureaux du Premier ministre (Primature) à Antananarivo, estimant que ces "rumeurs" servaient à "retarder le processus" démocratique. Etimant que "seules des élections démocratiques peuvent remettre le pays sur la bonne voie", il a regretté que "ces rumeurs puissent être utilisées pour retarder ce processus".