Avec leurs visages angéliques et leurs sourires innocents, des jeunes filles, à peine sorties de l'adolescence et de surcroît universitaires, s'attellent à accueillir avec respect et dignité tout client qui entre dans les magasins ou autres locaux à usage commercial dans lesquels elles sont employées en contrepartie d'un salaire de misère sans commune mesure avec la tâche qu'elles accomplissent de huit heures du matin à dix sept heures sans interruption, un vrai travail d'esclave. Malgré le pécule insignifiant et les humiliations des patrons, elles font leur travail avec amour et respect. A Mila, à Ferdjioua, à Grarem pour ne citer que ces villes de la wilaya de Mila, des jeunes filles s'adonnent à cette activité faute d'emploi dans les sociétés et administrations étatiques. Comble de l'ironie, elles ne sont même pas déclarées aux services de la sécurité sociale, c'est-à-dire qu'elles travaillent au noir ne se souciant nullement de tout ce qui pourrait leur advenir en cas d'accidents ou autres risques qu'elles pourraient encourir dans l'exercice de leur fonction. L'essentiel pour elles se limite à la modique somme qu'elles touchent à la fin du mois grâce à laquelle elles pourraient s'offrir quelques produits de beauté et autres vêtements. Toutes les vendeuses ayant été approchées par les agents de l'Inspection du travail de la wilaya de Mila, à la question sur la relation de travail existant entre elles et le propriétaire du local commercial, ont répondu majoritairement. "Je ne fais que l'aider, c'est mon cousin, c'est mon oncle…" et autres réponses de ce genre, évitant ainsi à ce dernier toute poursuite judiciaire pour non déclaration d'employés. De vendeuses, elles passent au nettoyage et au récurrage des boutiques à grande eau avant la fermeture. Quel est leur statut au juste ? Femmes de ménages ou vendeuses? Elles acceptent sans rechigner les caprices des patrons et ne cessent de les remercier pour le minable pécule qu'ils daignent leur octroyer. Avec leurs visages angéliques et leurs sourires innocents, des jeunes filles, à peine sorties de l'adolescence et de surcroît universitaires, s'attellent à accueillir avec respect et dignité tout client qui entre dans les magasins ou autres locaux à usage commercial dans lesquels elles sont employées en contrepartie d'un salaire de misère sans commune mesure avec la tâche qu'elles accomplissent de huit heures du matin à dix sept heures sans interruption, un vrai travail d'esclave. Malgré le pécule insignifiant et les humiliations des patrons, elles font leur travail avec amour et respect. A Mila, à Ferdjioua, à Grarem pour ne citer que ces villes de la wilaya de Mila, des jeunes filles s'adonnent à cette activité faute d'emploi dans les sociétés et administrations étatiques. Comble de l'ironie, elles ne sont même pas déclarées aux services de la sécurité sociale, c'est-à-dire qu'elles travaillent au noir ne se souciant nullement de tout ce qui pourrait leur advenir en cas d'accidents ou autres risques qu'elles pourraient encourir dans l'exercice de leur fonction. L'essentiel pour elles se limite à la modique somme qu'elles touchent à la fin du mois grâce à laquelle elles pourraient s'offrir quelques produits de beauté et autres vêtements. Toutes les vendeuses ayant été approchées par les agents de l'Inspection du travail de la wilaya de Mila, à la question sur la relation de travail existant entre elles et le propriétaire du local commercial, ont répondu majoritairement. "Je ne fais que l'aider, c'est mon cousin, c'est mon oncle…" et autres réponses de ce genre, évitant ainsi à ce dernier toute poursuite judiciaire pour non déclaration d'employés. De vendeuses, elles passent au nettoyage et au récurrage des boutiques à grande eau avant la fermeture. Quel est leur statut au juste ? Femmes de ménages ou vendeuses? Elles acceptent sans rechigner les caprices des patrons et ne cessent de les remercier pour le minable pécule qu'ils daignent leur octroyer.