La grève des fonctionnaires municipaux, annoncée pour trois jours à partir d'hier, "a été massivement suivie sur l'ensemble du territoire national avec un taux de 60 à 70%", selon Ali Yahia, porte-parole du Conseil national du secteur des communes (CNSC). La grève des fonctionnaires municipaux, annoncée pour trois jours à partir d'hier, "a été massivement suivie sur l'ensemble du territoire national avec un taux de 60 à 70%", selon Ali Yahia, porte-parole du Conseil national du secteur des communes (CNSC). Les fonctionnaires ont, a affirmé leur porte-parole, répondu favorablement à l'appel de leur conseil. Ainsi, au premier jour de cette grève, le taux de suivi à Alger, bien que timide par rapport aux autres wilayas, a été à hauteur de 20%, avec trois communes ayant répondu à l'appel, à savoir, Rouiba, Baba Hassen et Birtouta. Pour les autres wilayas, à l'instar de Béjaïa qui a enregistré une paralysie totale dans ses communes avec100% d'adhésion, et de Tizi-Ouzou avec 75% le résultat est pour les organisateurs, "très positif". "Les fonctionnaires des communes ont répondu favorablement, dans différentes wilayas", a-t-il dit, à l'exception de la wilaya d'Alger qui a enregistré un faibletaux, a-t-il ajouté. La raison de ce faible suivi, explique-t-il, étant les menaces et répressions de l'administration ayant précédé la grève de deux jours. Quant à la grève, qui se poursuivra aujourd'hui et demain, M. Yahia indiquera que le Conseil reste confiant de sa réussite. "Nous sommes optimistes et persuadés que les fonctionnaires vont répondre et observer cette grève jusqu'à sa fin, a-t-il dit à cet effet. Le CNSC a dénoncé les déclarations de Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, lequel a affirmé qu'il s'agit d'une "grève illégale", ce qui n'a fait qu'accentuer la colère des fonctionnaires communaux. M. Ould Kablia, a néanmoins, soulignons-le, reconnu la légitimité de ces revendications, rassurant qu'elles seront satisfaites. Pour sa part, le CNSC, selon toujours son porte- parole "exige des actes concret s de la tutelle et non de simples promesses". Les protestataires, a-t-on expliqué, ne cesseront pas leur mouvement de protestation et envisagent d'entamer un cycle de grèves de trois jours renouvelables jusqu'à ce que les autorités concernées daignent donner suite à leurs revendications. La dégradation de leur situation socioprofessionnelle, rappelons-le, est à l'origine de ce mouvement de masse de trois jours. Les doléances des travailleurs communaux se résument en la détérioration de leur pouvoir d'achat, la malvie, la dégradation de leurs conditions de travail ainsi que leur précarité socioprofessionnelles. Le CNSC réclame également d'être associé aux négociations pour le statut particulier de la corporation et du régime indemnitaire, en sus de la revendication salariale. Le Conseil national du secteur des communes est affilié au Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (Snapap). Les fonctionnaires ont, a affirmé leur porte-parole, répondu favorablement à l'appel de leur conseil. Ainsi, au premier jour de cette grève, le taux de suivi à Alger, bien que timide par rapport aux autres wilayas, a été à hauteur de 20%, avec trois communes ayant répondu à l'appel, à savoir, Rouiba, Baba Hassen et Birtouta. Pour les autres wilayas, à l'instar de Béjaïa qui a enregistré une paralysie totale dans ses communes avec100% d'adhésion, et de Tizi-Ouzou avec 75% le résultat est pour les organisateurs, "très positif". "Les fonctionnaires des communes ont répondu favorablement, dans différentes wilayas", a-t-il dit, à l'exception de la wilaya d'Alger qui a enregistré un faibletaux, a-t-il ajouté. La raison de ce faible suivi, explique-t-il, étant les menaces et répressions de l'administration ayant précédé la grève de deux jours. Quant à la grève, qui se poursuivra aujourd'hui et demain, M. Yahia indiquera que le Conseil reste confiant de sa réussite. "Nous sommes optimistes et persuadés que les fonctionnaires vont répondre et observer cette grève jusqu'à sa fin, a-t-il dit à cet effet. Le CNSC a dénoncé les déclarations de Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, lequel a affirmé qu'il s'agit d'une "grève illégale", ce qui n'a fait qu'accentuer la colère des fonctionnaires communaux. M. Ould Kablia, a néanmoins, soulignons-le, reconnu la légitimité de ces revendications, rassurant qu'elles seront satisfaites. Pour sa part, le CNSC, selon toujours son porte- parole "exige des actes concret s de la tutelle et non de simples promesses". Les protestataires, a-t-on expliqué, ne cesseront pas leur mouvement de protestation et envisagent d'entamer un cycle de grèves de trois jours renouvelables jusqu'à ce que les autorités concernées daignent donner suite à leurs revendications. La dégradation de leur situation socioprofessionnelle, rappelons-le, est à l'origine de ce mouvement de masse de trois jours. Les doléances des travailleurs communaux se résument en la détérioration de leur pouvoir d'achat, la malvie, la dégradation de leurs conditions de travail ainsi que leur précarité socioprofessionnelles. Le CNSC réclame également d'être associé aux négociations pour le statut particulier de la corporation et du régime indemnitaire, en sus de la revendication salariale. Le Conseil national du secteur des communes est affilié au Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (Snapap).