L'activité industrielle des textiles et cuirs a poursuivi au cours du 4e trimestre 2009 sa tendance haussière, entamée au 3e trimestre, indiquent les résultats d'une enquête réalisée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès des chefs d'entreprise. L'activité industrielle des textiles et cuirs a poursuivi au cours du 4e trimestre 2009 sa tendance haussière, entamée au 3e trimestre, indiquent les résultats d'une enquête réalisée par l'Office national des statistiques (ONS) auprès des chefs d'entreprise. Malgré la hausse des prix de vente des textiles et une stabilité de ceux des cuirs, la demande en produits fabriqués a augmenté, révèle l'enquête d'opinion, rapporte l'APS, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle. Ainsi, la totalité des chefs d'entreprises des cuirs et 92% de ceux des textiles déclarent que malgré le fait qu'ils aient satisfait toutes les commandes reçues, ils subsistent encore des stocks, situation jugée "anormale par l'ensemble de la corporation du secteur des textiles et par plus de 55% de celle des cuirs". L'enquête précise que les capacités de productions sont utilisées à plus de 75% par plus de 81% du potentiel de production des textiles et par près de 95% de celui des cuirs. Selon l'enquête, la trésorerie a été normale pour les patrons d'entreprise des cuirs, alors qu'elle est jugée "mauvaise selon plus de 22% de ceux des textiles". Par ailleurs, le ralentissement de la demande, les charges trop élevées, l'allongement des délais de recouvrement des créances pour le secteur du cuir en plus du ralentissement de la demande et de la rigidité des prix de vente pour ceux du textile, continuent d'influer sur la situation de la trésorerie. Par conséquent, plus de 70% des concernés du secteur des textiles et plus de 19% de ceux des cuirs ont recouru à des crédits bancaires et près de 48% des concernés du secteur des textiles ont eu des difficultés à les contracter. En raison essentiellement de la vétusté des équipements pour le secteur des cuirs, et de la sur-utilisation et des problèmes de maintenance pour ceux du textile, près de la moitié du potentiel de production de ces derniers et près de 98% de ceux des cuirs ont connu des pannes d'équipement induisant des arrêts de travail inférieurs à 6 jours pour presque l'ensemble des concernés. Près de 89% des chefs d'entreprise du textile et l'ensemble de ceux du cuir déclarent pouvoir produire davantage avec un renouvellement des équipements et sans embauches supplémentaires du personnel. Avec la hausse du volume des commandes, les effectifs ont augmenté selon les chefs d'entreprises du textile, contrairement à ceux des cuirs qui ont vu leurs effectifs diminuer. Plus de 11% des chefs d'entreprise du textile et plus de 20% de ceux des cuirs ont déclaré que le niveau de qualification du personnel est insuffisant. Seulement près de 8% de ceux des textiles ont trouvé des difficultés à recruter du personnel de maîtrise et la majorité des deux secteurs déclarent pouvoir produire davantage en embauchant du personnel, selon l'enquête. Pour les mois à venir, les industriels des textiles et cuirs prévoient une hausse de leur production, de la demande, des prix de vente et de leurs effectifs. Ils prédisent également une bonne perspective de leur trésorerie, alors que les industriels des cuirs tablent sur une baisse de leurs effectifs. En général, l'activité industrielle en Algérie a enregistré une hausse au 4ème trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent, selon l'enquête de l'ONS. Malgré la hausse des prix de vente des textiles et une stabilité de ceux des cuirs, la demande en produits fabriqués a augmenté, révèle l'enquête d'opinion, rapporte l'APS, qui porte sur le type et le rythme de l'activité industrielle. Ainsi, la totalité des chefs d'entreprises des cuirs et 92% de ceux des textiles déclarent que malgré le fait qu'ils aient satisfait toutes les commandes reçues, ils subsistent encore des stocks, situation jugée "anormale par l'ensemble de la corporation du secteur des textiles et par plus de 55% de celle des cuirs". L'enquête précise que les capacités de productions sont utilisées à plus de 75% par plus de 81% du potentiel de production des textiles et par près de 95% de celui des cuirs. Selon l'enquête, la trésorerie a été normale pour les patrons d'entreprise des cuirs, alors qu'elle est jugée "mauvaise selon plus de 22% de ceux des textiles". Par ailleurs, le ralentissement de la demande, les charges trop élevées, l'allongement des délais de recouvrement des créances pour le secteur du cuir en plus du ralentissement de la demande et de la rigidité des prix de vente pour ceux du textile, continuent d'influer sur la situation de la trésorerie. Par conséquent, plus de 70% des concernés du secteur des textiles et plus de 19% de ceux des cuirs ont recouru à des crédits bancaires et près de 48% des concernés du secteur des textiles ont eu des difficultés à les contracter. En raison essentiellement de la vétusté des équipements pour le secteur des cuirs, et de la sur-utilisation et des problèmes de maintenance pour ceux du textile, près de la moitié du potentiel de production de ces derniers et près de 98% de ceux des cuirs ont connu des pannes d'équipement induisant des arrêts de travail inférieurs à 6 jours pour presque l'ensemble des concernés. Près de 89% des chefs d'entreprise du textile et l'ensemble de ceux du cuir déclarent pouvoir produire davantage avec un renouvellement des équipements et sans embauches supplémentaires du personnel. Avec la hausse du volume des commandes, les effectifs ont augmenté selon les chefs d'entreprises du textile, contrairement à ceux des cuirs qui ont vu leurs effectifs diminuer. Plus de 11% des chefs d'entreprise du textile et plus de 20% de ceux des cuirs ont déclaré que le niveau de qualification du personnel est insuffisant. Seulement près de 8% de ceux des textiles ont trouvé des difficultés à recruter du personnel de maîtrise et la majorité des deux secteurs déclarent pouvoir produire davantage en embauchant du personnel, selon l'enquête. Pour les mois à venir, les industriels des textiles et cuirs prévoient une hausse de leur production, de la demande, des prix de vente et de leurs effectifs. Ils prédisent également une bonne perspective de leur trésorerie, alors que les industriels des cuirs tablent sur une baisse de leurs effectifs. En général, l'activité industrielle en Algérie a enregistré une hausse au 4ème trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent, selon l'enquête de l'ONS.