La majorité des interventions des élus ont été axées sur l'état de déliquescence dans lequel évolue Zemmouri, une localité totalement délaissée, et les obstacles qui entravent son développement. La majorité des interventions des élus ont été axées sur l'état de déliquescence dans lequel évolue Zemmouri, une localité totalement délaissée, et les obstacles qui entravent son développement. L'assemblée populaire de wilaya de Boumerdès a tenu, avant-hier, sa première session ordinaire de l'année en cours, avec pour ordre du jour la révision des plans directeurs d'aménagement urbain (PDAU) des communes de Naciria, Zemmouri, Souk El Had, et Larbâatache. La première journée a été consacrée exclusivement à Zemmouri. En effet, cette dernière, située à 17 kilomètres à l'est de chef-lieu de wilaya de Boumerdès, offre toujours une image des plus désolante causée par le séisme de 2003. Ayant été l'épicentre de la catastrophe naturelle, cette agglomération balnéaire a été à 85 % détruite. Sept ans après le séisme, beaucoup reste encore à faire. les 26 milles âmes qui y vivotent ne savent plus à quel saint se vouer en raison de l'existence d'une multitudes de problèmes qui ne sont toujours pas résolus. La majorité des interventions des élus ont été axées sur l'état dans lequel se morfond Zemmouri, une localité totalement délaissée. De son côté, l'élu Ben Nâamane, de la formation MSP, a déploré, lors de son intervention, le retard mis dans la concrétisation des plans sur le terrain. Il dira à cet effet que « les contrats des PDAU ont été signés en 2005 et ils accusent un retard flagrant ». Sur un autre volet, Mme Mekharef a déploré l'absence de projets d'investissements d'envergure qui, selon elle, sont la source d'enrichissement de la commune. Sur ce point, il est à signaler que les pouvoirs publics avaient prévu, depuis des années, l'implantation de zones d'extension touristiques dans cette région considérée le joyau de la wilaya de Boumerdès. Cependant, ces ZET ne sont toujours pas lancées. Les conséquences de ses retards, estime M. Ben Nâamane, sont lourdes. Il cite d'ailleurs le phénomène de chômage qui frappe de plein fouet la population, notamment les jeunes. « La commune de Zemmouri possède 3.000 hectares de zones touristiques qui sont à l'état d'abandon », ajoute-il. L'élu FFS, M. Laaskeri, estime pour sa part que pour le lancement de ces zones, « l'Etat doit impérativement déloger les indus occupants du foncier». Au chapitre des constructions précaires, le rapport a dénombré 91 habitations dont 7 ont été détruites par les autorités locales. Il signale encore que le phénomène est en progression constante. Sur un autre volet, M. Ben Nâamane a regretté l'exclusion de Zâatra dans le rapport établi par la commission de PDAU. « Le rapport établi démontre que Zemmouri se compose de trois grandes zones, chef-lieu communal, Ben Younes et Zemmouri El Bahri, et les auteurs ont oublié de citer la localité de Zâatra». Cette localité, qui date de l'époque coloniale, compte, selon lui, 300 milles habitants qui vivotent dans des conditions pénibles. Par ailleurs, les élus ont tenu à dénoncer le bradage et l'agression dont fait l'objet le patrimoine forestier de la commune. Les forêts Chouicha et Sahel sont un exemple édifiant de cette agression contre la nature. Selon M. Laaskeri, « certaines forêts sont appelées à disparaître dans l'avenir si les pouvoirs publics n'agissent pas pour la préservation et la récupération des terrains ». Quelques élus ont signalé l'importance du patrimoine forestier notamment dans la promotion du tourisme. En outre, l'APC de Zemmouri ne tient son existence qu'aux aides de l'Etat octroyées dans le cadre des programmes PCD et PSD. De ce fait, ladite localité peine à amorcer la voie du développement et ce, malgré les atouts quelle recèle notamment en matière d'agriculture. Elle possède, selon des statistiques, de plus de 60 % de terres agricoles. Notons enfin que la commune de Zemmouri, ex-Courbet a été fondée en 1872. L'assemblée populaire de wilaya de Boumerdès a tenu, avant-hier, sa première session ordinaire de l'année en cours, avec pour ordre du jour la révision des plans directeurs d'aménagement urbain (PDAU) des communes de Naciria, Zemmouri, Souk El Had, et Larbâatache. La première journée a été consacrée exclusivement à Zemmouri. En effet, cette dernière, située à 17 kilomètres à l'est de chef-lieu de wilaya de Boumerdès, offre toujours une image des plus désolante causée par le séisme de 2003. Ayant été l'épicentre de la catastrophe naturelle, cette agglomération balnéaire a été à 85 % détruite. Sept ans après le séisme, beaucoup reste encore à faire. les 26 milles âmes qui y vivotent ne savent plus à quel saint se vouer en raison de l'existence d'une multitudes de problèmes qui ne sont toujours pas résolus. La majorité des interventions des élus ont été axées sur l'état dans lequel se morfond Zemmouri, une localité totalement délaissée. De son côté, l'élu Ben Nâamane, de la formation MSP, a déploré, lors de son intervention, le retard mis dans la concrétisation des plans sur le terrain. Il dira à cet effet que « les contrats des PDAU ont été signés en 2005 et ils accusent un retard flagrant ». Sur un autre volet, Mme Mekharef a déploré l'absence de projets d'investissements d'envergure qui, selon elle, sont la source d'enrichissement de la commune. Sur ce point, il est à signaler que les pouvoirs publics avaient prévu, depuis des années, l'implantation de zones d'extension touristiques dans cette région considérée le joyau de la wilaya de Boumerdès. Cependant, ces ZET ne sont toujours pas lancées. Les conséquences de ses retards, estime M. Ben Nâamane, sont lourdes. Il cite d'ailleurs le phénomène de chômage qui frappe de plein fouet la population, notamment les jeunes. « La commune de Zemmouri possède 3.000 hectares de zones touristiques qui sont à l'état d'abandon », ajoute-il. L'élu FFS, M. Laaskeri, estime pour sa part que pour le lancement de ces zones, « l'Etat doit impérativement déloger les indus occupants du foncier». Au chapitre des constructions précaires, le rapport a dénombré 91 habitations dont 7 ont été détruites par les autorités locales. Il signale encore que le phénomène est en progression constante. Sur un autre volet, M. Ben Nâamane a regretté l'exclusion de Zâatra dans le rapport établi par la commission de PDAU. « Le rapport établi démontre que Zemmouri se compose de trois grandes zones, chef-lieu communal, Ben Younes et Zemmouri El Bahri, et les auteurs ont oublié de citer la localité de Zâatra». Cette localité, qui date de l'époque coloniale, compte, selon lui, 300 milles habitants qui vivotent dans des conditions pénibles. Par ailleurs, les élus ont tenu à dénoncer le bradage et l'agression dont fait l'objet le patrimoine forestier de la commune. Les forêts Chouicha et Sahel sont un exemple édifiant de cette agression contre la nature. Selon M. Laaskeri, « certaines forêts sont appelées à disparaître dans l'avenir si les pouvoirs publics n'agissent pas pour la préservation et la récupération des terrains ». Quelques élus ont signalé l'importance du patrimoine forestier notamment dans la promotion du tourisme. En outre, l'APC de Zemmouri ne tient son existence qu'aux aides de l'Etat octroyées dans le cadre des programmes PCD et PSD. De ce fait, ladite localité peine à amorcer la voie du développement et ce, malgré les atouts quelle recèle notamment en matière d'agriculture. Elle possède, selon des statistiques, de plus de 60 % de terres agricoles. Notons enfin que la commune de Zemmouri, ex-Courbet a été fondée en 1872.