Echouk (Souk-Ahras) appelée communément « la mère des batailles » a été commémoré lundi passé en présence de M.Aliat, secrétaire national à l'Organisation nationale des moudjahidines et de quelques survivants de la fameuse bataille qui a opposé un certain 26 avril 1958 le 4e bataillon dirigé par feu Med Lakhdar Sirine à 2 sections et un bataillon de l'armée coloniale ( blindée, motorisée et aéroportée). En effet, le 26 avril 1958, la direction révolutionnaire du FLN décide de franchir la ligne Morice aux fins d'en prouver la vulnérabilité et transmettre à l'opinion internationale des messages que l'on peut résumer comme suit : la volonté du peuple algérien à réaliser son autodétermination malgré les moyens matériels et humains drastiques mis à la disposition des généraux français pour mater l'une des plus grandes révolutions du siècle. Cette mission a été confiée au 4e bataillon qui s'est chargé d'acheminer des postes de transmission et des armes aux moudjahidines des 2e, 3e et 4e wilayas non sans tomber sur l'ennemi qui a vite fait d'encercler la zone qui s'étend sur plusieurs kilomètres par des sections blindées ramenées de Sedrata et Guelma et de larguer du renfort ramené par hélicoptères. Ainsi, des sections des 9e et 14e bataillons de parachutistes, le 1er bataillon de la tristement célèbre légion étrangère furent mobilisés, et pas moins de 23 hélicoptères chargés du bombardement de la région assiégée. D'après le moudjahid Juliono Salem ex-commandant de compagnie durant la révolution armée et qui été présent sur les lieux, la bataille avait débuté le 26 avril à 10 heure précises et avait duré 8 jours durant lesquels les moudjahidines avaient livré des combats héroïques allant jusqu'au corps à corps avec une armée qui avait tout les atouts à sa disposition (renfort humain et logistique, aviation, eau et nourriture) Cette bataille, selon Juliano, avait fait 639 chahids du côté algérien représentant les quatre coins du pays (il y avait des Oranais, des Constantinois, des Kabyles, des Skikdis des Touggourtais…et la liste est longue), alors que l'ennemi avait laissé 373 morts, quelque 700 blessés, 2 avions et 14 véhicules blindés. Ce fut la bataille la plus longue de la guerre de Libération. L'occasion a été profitable au représentant de l'Organisation nationale des moudjahidines de déclarer que l'occupant avait commis des crimes impardonnables sur tout le territoire algérien et que le peuple algérien exige la reconnaissance de ces crimes qui demeurent à jamais gravés dans la mémoire. Le wali a, par l'intermédiaire du secrétaire général de la wilaya, accordé l'inscription d'un projet qui consiste en la construction d'une stèle commémorative à l'endroit où s'est déroulée cette glorieuse bataille. Rendez-vous donc pour le 53e anniversaire pour son inauguration. Kaddour Mehri Echouk (Souk-Ahras) appelée communément « la mère des batailles » a été commémoré lundi passé en présence de M.Aliat, secrétaire national à l'Organisation nationale des moudjahidines et de quelques survivants de la fameuse bataille qui a opposé un certain 26 avril 1958 le 4e bataillon dirigé par feu Med Lakhdar Sirine à 2 sections et un bataillon de l'armée coloniale ( blindée, motorisée et aéroportée). En effet, le 26 avril 1958, la direction révolutionnaire du FLN décide de franchir la ligne Morice aux fins d'en prouver la vulnérabilité et transmettre à l'opinion internationale des messages que l'on peut résumer comme suit : la volonté du peuple algérien à réaliser son autodétermination malgré les moyens matériels et humains drastiques mis à la disposition des généraux français pour mater l'une des plus grandes révolutions du siècle. Cette mission a été confiée au 4e bataillon qui s'est chargé d'acheminer des postes de transmission et des armes aux moudjahidines des 2e, 3e et 4e wilayas non sans tomber sur l'ennemi qui a vite fait d'encercler la zone qui s'étend sur plusieurs kilomètres par des sections blindées ramenées de Sedrata et Guelma et de larguer du renfort ramené par hélicoptères. Ainsi, des sections des 9e et 14e bataillons de parachutistes, le 1er bataillon de la tristement célèbre légion étrangère furent mobilisés, et pas moins de 23 hélicoptères chargés du bombardement de la région assiégée. D'après le moudjahid Juliono Salem ex-commandant de compagnie durant la révolution armée et qui été présent sur les lieux, la bataille avait débuté le 26 avril à 10 heure précises et avait duré 8 jours durant lesquels les moudjahidines avaient livré des combats héroïques allant jusqu'au corps à corps avec une armée qui avait tout les atouts à sa disposition (renfort humain et logistique, aviation, eau et nourriture) Cette bataille, selon Juliano, avait fait 639 chahids du côté algérien représentant les quatre coins du pays (il y avait des Oranais, des Constantinois, des Kabyles, des Skikdis des Touggourtais…et la liste est longue), alors que l'ennemi avait laissé 373 morts, quelque 700 blessés, 2 avions et 14 véhicules blindés. Ce fut la bataille la plus longue de la guerre de Libération. L'occasion a été profitable au représentant de l'Organisation nationale des moudjahidines de déclarer que l'occupant avait commis des crimes impardonnables sur tout le territoire algérien et que le peuple algérien exige la reconnaissance de ces crimes qui demeurent à jamais gravés dans la mémoire. Le wali a, par l'intermédiaire du secrétaire général de la wilaya, accordé l'inscription d'un projet qui consiste en la construction d'une stèle commémorative à l'endroit où s'est déroulée cette glorieuse bataille. Rendez-vous donc pour le 53e anniversaire pour son inauguration. Kaddour Mehri