Le président-directeur général de la société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI), Abdelaziz Derdouri, a présenté, hier, au siège de l'APS, une conférence ayant pour thème central, la cyber sécurité, «enjeux réels et situation en Algérie». Le président-directeur général de la société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI), Abdelaziz Derdouri, a présenté, hier, au siège de l'APS, une conférence ayant pour thème central, la cyber sécurité, «enjeux réels et situation en Algérie». D‘emblée, l‘orateur a placé la question dans son contexte. Il s‘agit, dit-il « de la sécurité nationale », en ce sens que, a-t-il souligné, « les agissements malveillants d‘individus ou de gouvernements sont la cause de préjudices politiques, économiques, financiers et sociaux ». Qualifiant, le développement des intrusions informatiques de « tsunami à la sécurité », Abdelaziz Derdouri s‘appuyant sur des données chiffrées, s‘est attardé longuement sur l‘impact financier à travers le monde généré par « cette nouvelle menace » et sur les cadres juridiques promulgués par de nombreux pays pour y faire face. Selon lui, « l‘impact financier des intrusions informatiques à travers le monde s‘est élevé en 2008 à plus de 1000 milliards de dollars et en 2009, 138 compagnies américaines ont perdu 54 milliards de dollars en raison de ces attaques ». Dans ce sillage, le Pdg de la SSRI révèle que les entreprises Algérie Poste et Air Algérie ont subi durant l‘été dernier des intrusions informatiques paralysant leurs activités. Pour le conférencier, la sécurité informatique est primordiale et la priorité est donnée pour lutter contre l‘intrusion informatique et dans ce cadre, il remarque que « les USA, entre 2009 et 2010 ont promulgué sept lois dans ce domaine », soulignant que « les secteurs attaqués sont ceux de l‘information et communication l‘industrie, institutions gouvernementales, banques et établissements financiers ». Ce qui permet, selon lui, de dire qu‘ « aujourd‘hui, la cybercriminalité est plus lucrative que le trafic de drogue », tout en soulignant que « la dépendance des TIC a atteint « un point de non retour ». Cependant, Abdelaziz Derdouri, avance que des solutions pour les contrôler sont multiples à l‘exemple du GIX (Global informatique exchange), blocage des adresses (censure) et révèle que, selon le dernier rapport de la compagnie McAfee, 140 gouvernements ont acquis des programmes pour utiliser l‘Internet comme une arme de combat pour exercer des pressions et affaiblir l‘adversaire. Concernant, l‘Algérie, le conférencier rappelle l‘adoption en mars 2009 de la loi sur la cybercriminalité et souligne l‘absence du volet de la cyber sécurité dans le texte, estimant la coopération internationale dans ce domaine « une possibilité lointaine ». Il reste que pour Abdelaziz Derdouri, le volet cyber sécurité exige que « la confiance soit indispensable » et déplore que « les audits des banques et établissements financiers soient confiés à des étrangers ». Ce qui fait dire au Directeur général de l‘APS, Nacer Mehal que « la question de cyber sécurité concerne toutes les entreprises et institutions nationales et le débat autour de cette question doit interpeller tout ceux dont le travail est lié à l‘informatique et à l‘utilisation des TIC ». Pour lui, il y a nécessité d‘engager un grand débat, autour de la question de sécurité nationale. D‘emblée, l‘orateur a placé la question dans son contexte. Il s‘agit, dit-il « de la sécurité nationale », en ce sens que, a-t-il souligné, « les agissements malveillants d‘individus ou de gouvernements sont la cause de préjudices politiques, économiques, financiers et sociaux ». Qualifiant, le développement des intrusions informatiques de « tsunami à la sécurité », Abdelaziz Derdouri s‘appuyant sur des données chiffrées, s‘est attardé longuement sur l‘impact financier à travers le monde généré par « cette nouvelle menace » et sur les cadres juridiques promulgués par de nombreux pays pour y faire face. Selon lui, « l‘impact financier des intrusions informatiques à travers le monde s‘est élevé en 2008 à plus de 1000 milliards de dollars et en 2009, 138 compagnies américaines ont perdu 54 milliards de dollars en raison de ces attaques ». Dans ce sillage, le Pdg de la SSRI révèle que les entreprises Algérie Poste et Air Algérie ont subi durant l‘été dernier des intrusions informatiques paralysant leurs activités. Pour le conférencier, la sécurité informatique est primordiale et la priorité est donnée pour lutter contre l‘intrusion informatique et dans ce cadre, il remarque que « les USA, entre 2009 et 2010 ont promulgué sept lois dans ce domaine », soulignant que « les secteurs attaqués sont ceux de l‘information et communication l‘industrie, institutions gouvernementales, banques et établissements financiers ». Ce qui permet, selon lui, de dire qu‘ « aujourd‘hui, la cybercriminalité est plus lucrative que le trafic de drogue », tout en soulignant que « la dépendance des TIC a atteint « un point de non retour ». Cependant, Abdelaziz Derdouri, avance que des solutions pour les contrôler sont multiples à l‘exemple du GIX (Global informatique exchange), blocage des adresses (censure) et révèle que, selon le dernier rapport de la compagnie McAfee, 140 gouvernements ont acquis des programmes pour utiliser l‘Internet comme une arme de combat pour exercer des pressions et affaiblir l‘adversaire. Concernant, l‘Algérie, le conférencier rappelle l‘adoption en mars 2009 de la loi sur la cybercriminalité et souligne l‘absence du volet de la cyber sécurité dans le texte, estimant la coopération internationale dans ce domaine « une possibilité lointaine ». Il reste que pour Abdelaziz Derdouri, le volet cyber sécurité exige que « la confiance soit indispensable » et déplore que « les audits des banques et établissements financiers soient confiés à des étrangers ». Ce qui fait dire au Directeur général de l‘APS, Nacer Mehal que « la question de cyber sécurité concerne toutes les entreprises et institutions nationales et le débat autour de cette question doit interpeller tout ceux dont le travail est lié à l‘informatique et à l‘utilisation des TIC ». Pour lui, il y a nécessité d‘engager un grand débat, autour de la question de sécurité nationale.