Une instruction d'Ahmed Ouyahia, qui fait directement cas d'une opération relative au reploiement des éléments de la Garde communale, demande explicitement aux responsables des entreprises publiques de préparer des rapports exhaustifs sur leurs besoins en matière de sécurité et protection des sites . Une instruction d'Ahmed Ouyahia, qui fait directement cas d'une opération relative au reploiement des éléments de la Garde communale, demande explicitement aux responsables des entreprises publiques de préparer des rapports exhaustifs sur leurs besoins en matière de sécurité et protection des sites . Le dossier de la Garde communale a toujours été au centre des préoccupations du gouvernement. Le redéploiement de ces milliers d'hommes, qui ont grandement contribué à vaincre le terrorisme, est devenu un souci permanent pour l'exécutif. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit une instruction du Premier ministre enjoignant aux responsables des sociétés de gestion des participations de l'Etat et aux directeurs généraux des entreprises publiques de mettre fin au recrutement d'agents chargés de la sécurité et du gardiennage. Adressée il y a juste quelques jours aux concernés, cette instruction de Ahmed Ouyahia, qui fait directement cas d'une opération relative au reploiement des éléments de la Garde communale, demande explicitement à ces responsables de préparer des rapports exhaustifs sur leurs besoins en matière de sécurité et protection des sites. Des rapports qu'ils devront élaborer avant la fin du mois en cours précise le Premier ministre dans cette instruction. Ce gel du recrutement des agents de sécurité, provisoire, selon les termes de cette instruction, devrait permettre à ces entreprises publiques de recruter des éléments de la Garde communale et de faire face ainsi à leurs besoins en matière de sécurité de leurs unités. Pour le Premier ministre, cette opération de redéploiement s'inscrit dans le cadre de «la réhabilitation» des éléments de la Garde communale. Ahmed Ouyahia n'a pas manqué, de ce fait, de rendre hommage au courage et aux sacrifices des éléments de la Garde communale durant la décennie noire. Ouyahia n'a pas oublié que ces éléments ont contribué, en appoint aux forces de sécurité, à la lutte contre le terrorisme, à la défense et à la préservation de la sécurité du pays, menacée alors par les hordes terroristes. Il est vrai que durant la décennie noire, la participation de milliers d'hommes de la garde communale, qui connaissent parfaitement le terrain, a été décisive dans la victoire contre le terrorisme. Ce projet de redeploiement d'une partie des élements de la garde communale intervient au moment où le ministère de l'Intérieur, qui a «récupéré» une partie des effectifs de ce corps, il y a de cela plusieurs années déjà, n'a pas encore finalisé son projet de création d'une police communale. Une Police communale, dont la colonne vertébrale sera essentiellement formée par les éléments de la Garde communale. Selon le projet du ministère de l'Intérieur, les éléments de ce corps proviennent des effectifs qui étaient stationnés dans des zones qui ne sont plus sous la menace du terrorisme. Il s'agit particulièrement, et surtout, des grandes villes du pays et des grands centres urbains. D'ailleurs, le département de Nouredine Yazid Zerhouni a, en perspective de la concrétisation de ce redéploiement de la Garde communale pour des missions qui concernent la sécurité dans les collectivités locales, déjà lancé des programmes de formation pour mieux réussir cette conversion des tâches strictement militaires à celles en rapport avec la sécurité civile. Mais une partie des effectifs de la Garde communale restera sous l'autorité des militaires, notamment dans les zones où il y a encore une activité terroriste. En tout cas en décidant de réorienter l'activité d'une partie des élements de la Garde communale vers la protection des sites des entreprises publiques, le gouvernement tient à prouver une fois encore qu'il ne compte nullement abandonner ceux qui ont servi l'Etat dans les moments difficiles. Le dossier de la Garde communale a toujours été au centre des préoccupations du gouvernement. Le redéploiement de ces milliers d'hommes, qui ont grandement contribué à vaincre le terrorisme, est devenu un souci permanent pour l'exécutif. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit une instruction du Premier ministre enjoignant aux responsables des sociétés de gestion des participations de l'Etat et aux directeurs généraux des entreprises publiques de mettre fin au recrutement d'agents chargés de la sécurité et du gardiennage. Adressée il y a juste quelques jours aux concernés, cette instruction de Ahmed Ouyahia, qui fait directement cas d'une opération relative au reploiement des éléments de la Garde communale, demande explicitement à ces responsables de préparer des rapports exhaustifs sur leurs besoins en matière de sécurité et protection des sites. Des rapports qu'ils devront élaborer avant la fin du mois en cours précise le Premier ministre dans cette instruction. Ce gel du recrutement des agents de sécurité, provisoire, selon les termes de cette instruction, devrait permettre à ces entreprises publiques de recruter des éléments de la Garde communale et de faire face ainsi à leurs besoins en matière de sécurité de leurs unités. Pour le Premier ministre, cette opération de redéploiement s'inscrit dans le cadre de «la réhabilitation» des éléments de la Garde communale. Ahmed Ouyahia n'a pas manqué, de ce fait, de rendre hommage au courage et aux sacrifices des éléments de la Garde communale durant la décennie noire. Ouyahia n'a pas oublié que ces éléments ont contribué, en appoint aux forces de sécurité, à la lutte contre le terrorisme, à la défense et à la préservation de la sécurité du pays, menacée alors par les hordes terroristes. Il est vrai que durant la décennie noire, la participation de milliers d'hommes de la garde communale, qui connaissent parfaitement le terrain, a été décisive dans la victoire contre le terrorisme. Ce projet de redeploiement d'une partie des élements de la garde communale intervient au moment où le ministère de l'Intérieur, qui a «récupéré» une partie des effectifs de ce corps, il y a de cela plusieurs années déjà, n'a pas encore finalisé son projet de création d'une police communale. Une Police communale, dont la colonne vertébrale sera essentiellement formée par les éléments de la Garde communale. Selon le projet du ministère de l'Intérieur, les éléments de ce corps proviennent des effectifs qui étaient stationnés dans des zones qui ne sont plus sous la menace du terrorisme. Il s'agit particulièrement, et surtout, des grandes villes du pays et des grands centres urbains. D'ailleurs, le département de Nouredine Yazid Zerhouni a, en perspective de la concrétisation de ce redéploiement de la Garde communale pour des missions qui concernent la sécurité dans les collectivités locales, déjà lancé des programmes de formation pour mieux réussir cette conversion des tâches strictement militaires à celles en rapport avec la sécurité civile. Mais une partie des effectifs de la Garde communale restera sous l'autorité des militaires, notamment dans les zones où il y a encore une activité terroriste. En tout cas en décidant de réorienter l'activité d'une partie des élements de la Garde communale vers la protection des sites des entreprises publiques, le gouvernement tient à prouver une fois encore qu'il ne compte nullement abandonner ceux qui ont servi l'Etat dans les moments difficiles.