Le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi a émis la possibilité d'un retour à la grève, étant donné que les rassemblements n'ont pas eu l'effet escompté ou un quelconque écho favorable. Le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi a émis la possibilité d'un retour à la grève, étant donné que les rassemblements n'ont pas eu l'effet escompté ou un quelconque écho favorable. L'Intersyndicale des praticiens de la santé publique, regroupant le Snpsp et le Snpssp, a convoqué hier les conseils nationaux des deux syndicats en question pour une réunion extraordinaire, prévue pour la dernière semaine du mois de mai en cours. Une réunion qui a pour but de décider de la suite à donner à la protestation du corps médical, marquée par un silence sans précédent de la part du ministère de la Santé et d'autres institutions qui ont déjà reçu les médecins, à l'instar de la présidence. Réunis lundi à Alger, autour de la table de concertation, les bureaux nationaux du Snpsp et du Snpssp ont évalué et effectué le bilan de la situation de l'après-grève ainsi que la situation socioprofessionnelle des médecins généralistes et spécialistes, et ce depuis le gel de la grève, décidé le 27 mars dernier. Le constat est alarmant pour ces professionnels de la santé qui se retrouvent au point mort. «L'on a constaté que malheureusement rien n'a été fait malgré le gel de notre grève. Les choses n'ont pas évolué comme nous l'avait promis le ministre de la Santé ainsi que d'autres responsables. Ce qui nous contraint à réunir notre base syndicale pour décider d'un éventuel plan d'action à entreprendre face à cette situation inchangée», a indiqué, hier au Midi Libre, le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi. Cela dit, la possibilité d'un retour à la grève n'est pas à écarter, selon notre interlocuteur, «étant donné que les rassemblements n'ont pas eu l'effet escompté ou un quelconque écho favorable. La décision de revenir à la grève est entre les mains de la base syndicale. Tout se dira lors du conseil national», a-t-il souligné. La décision d'entamer une nouvelle grève se fera, précise-t-on, via un vote effectué par l'ensemble des responsables des bureaux régionaux, réunis en conseil national. Le vote majoritaire l'emportera. Pour rappel, depuis le gel de la grève illimitée, qui a duré plus de quatre mois, les blouses blanches ont observé des sit-in de contestation, chaque samedi au sein de l'enceinte de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger. Des sit-in qui avaient pour but d'exprimer le mécontentement des professionnels de la santé publique malgré leur retour à leurs postes de travail. Toujours en colère, ceux-ci dénoncent toujours leur situation socioprofessionnelle déplorable qui est restée lettre morte par les pouvoirs publics en dépit du gel de la grève. «Nous avons respecté et appliqué sur le terrain le plan d'action fixé par le dernier conseil national, notamment, le gel de la grève, la tenue de sit-in, le port de brassards noirs, le boycott de tous contacts avec le ministère de la santé, etc. Il est temps de passer à autre chose», a ajouté le Dr Yousfi. A noter enfin, que ce conseil national sortira avec un plan d'action à mener dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens (CSA). Installée le 26 avril dernier, cette centrale syndicale regroupe, rappelons-le, les deux syndicats de la santé, Snpssp et le Snpssp, ainsi que ceux de l'Education nationale, à savoir, l'Unpef et le Cnapest. L'Intersyndicale des praticiens de la santé publique, regroupant le Snpsp et le Snpssp, a convoqué hier les conseils nationaux des deux syndicats en question pour une réunion extraordinaire, prévue pour la dernière semaine du mois de mai en cours. Une réunion qui a pour but de décider de la suite à donner à la protestation du corps médical, marquée par un silence sans précédent de la part du ministère de la Santé et d'autres institutions qui ont déjà reçu les médecins, à l'instar de la présidence. Réunis lundi à Alger, autour de la table de concertation, les bureaux nationaux du Snpsp et du Snpssp ont évalué et effectué le bilan de la situation de l'après-grève ainsi que la situation socioprofessionnelle des médecins généralistes et spécialistes, et ce depuis le gel de la grève, décidé le 27 mars dernier. Le constat est alarmant pour ces professionnels de la santé qui se retrouvent au point mort. «L'on a constaté que malheureusement rien n'a été fait malgré le gel de notre grève. Les choses n'ont pas évolué comme nous l'avait promis le ministre de la Santé ainsi que d'autres responsables. Ce qui nous contraint à réunir notre base syndicale pour décider d'un éventuel plan d'action à entreprendre face à cette situation inchangée», a indiqué, hier au Midi Libre, le président du Snpssp, le docteur Mohamed Yousfi. Cela dit, la possibilité d'un retour à la grève n'est pas à écarter, selon notre interlocuteur, «étant donné que les rassemblements n'ont pas eu l'effet escompté ou un quelconque écho favorable. La décision de revenir à la grève est entre les mains de la base syndicale. Tout se dira lors du conseil national», a-t-il souligné. La décision d'entamer une nouvelle grève se fera, précise-t-on, via un vote effectué par l'ensemble des responsables des bureaux régionaux, réunis en conseil national. Le vote majoritaire l'emportera. Pour rappel, depuis le gel de la grève illimitée, qui a duré plus de quatre mois, les blouses blanches ont observé des sit-in de contestation, chaque samedi au sein de l'enceinte de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger. Des sit-in qui avaient pour but d'exprimer le mécontentement des professionnels de la santé publique malgré leur retour à leurs postes de travail. Toujours en colère, ceux-ci dénoncent toujours leur situation socioprofessionnelle déplorable qui est restée lettre morte par les pouvoirs publics en dépit du gel de la grève. «Nous avons respecté et appliqué sur le terrain le plan d'action fixé par le dernier conseil national, notamment, le gel de la grève, la tenue de sit-in, le port de brassards noirs, le boycott de tous contacts avec le ministère de la santé, etc. Il est temps de passer à autre chose», a ajouté le Dr Yousfi. A noter enfin, que ce conseil national sortira avec un plan d'action à mener dans le cadre de la Confédération des syndicats algériens (CSA). Installée le 26 avril dernier, cette centrale syndicale regroupe, rappelons-le, les deux syndicats de la santé, Snpssp et le Snpssp, ainsi que ceux de l'Education nationale, à savoir, l'Unpef et le Cnapest.