Les fonctionnaires communaux ne décolèrent pas. Le Conseil national des travailleurs des communes (CNTC) revient à la charge et annonce un rassemblement devant le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, à la première semaine de juin, ainsi qu'une grève nationale de deux jours les 16 et 17 juin prochain. En effet, cette décision a été prise hier à l'issue de la réunion du Conseil national de ce syndicat. « Finalement, le Conseil a adhéré à l'appel de grève nationale lancé par le Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (SNAPAP), programmée pour les 16 et 17 juin prochain », a expliqué Ali Yahia, porte-parole du CNTC. Ce dernier a ajouté que « le conseil a opté pour la grève du SNAPAP dans la majorité de ses membres», alors qu'initialement, il était prévu la reconduction de la grève menée par le syndicat. Reste la date du rassemblement devant le ministère du Travail que le Conseil national du CNTC aura à fixer lors de ses prochaines réunions, a indiqué notre interlocuteur. Quant au choix de souscrire au débrayage du SNAPAP, le porte-parole du CNTC l'a motivé par le souci de « renforcer l'action syndicale à travers une démarche nationale d'envergure, afin de mener la protestation de manière solidaire et à rangs serrés entre tous les travailleurs de la Fonction publique». Toutefois, si les communaux maintiennent la pression, force est de constater tout de même que le syndicat a sursis à l'organisation de grève en «solo», après les résultats mitigés réalisés par les deux précédentes expériences. En dépit de l'euphorie du syndicat, le taux de suivi des récents débrayages n'a pas été à la hauteur des aspirations de ses initiateurs. D'où le choix de s'allier à l'action nationale du SNAPAP les 16 et 17 juin prochain. Outre la revalorisation de leurs salaires jugés «misérables», les communaux revendiquent d'être associés à la finalisation de leur statut particulier et au régime indemnitaire. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, rappelons-le, avait affirmé que ledit statut était fin prêt et qu'il serait publié incessamment. «De toutes les façons, nous allons maintenir la même dynamique de mobilisation jusqu'au dénouement de nos problèmes», a affirmé résolument Ali Yahia, tout en soutenant que les travailleurs communaux sont très réceptifs aux appels du syndicat. Ce faisant, plusieurs milliers de travailleurs de la Fonction publique s'apprêtent à débrayer dimanche prochain à l'appel du SNAPAP. La protestation sociale fait désormais tache d'huile. Les fonctionnaires communaux ne décolèrent pas. Le Conseil national des travailleurs des communes (CNTC) revient à la charge et annonce un rassemblement devant le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, à la première semaine de juin, ainsi qu'une grève nationale de deux jours les 16 et 17 juin prochain. En effet, cette décision a été prise hier à l'issue de la réunion du Conseil national de ce syndicat. « Finalement, le Conseil a adhéré à l'appel de grève nationale lancé par le Syndicat national autonome des praticiens de l'administration publique (SNAPAP), programmée pour les 16 et 17 juin prochain », a expliqué Ali Yahia, porte-parole du CNTC. Ce dernier a ajouté que « le conseil a opté pour la grève du SNAPAP dans la majorité de ses membres», alors qu'initialement, il était prévu la reconduction de la grève menée par le syndicat. Reste la date du rassemblement devant le ministère du Travail que le Conseil national du CNTC aura à fixer lors de ses prochaines réunions, a indiqué notre interlocuteur. Quant au choix de souscrire au débrayage du SNAPAP, le porte-parole du CNTC l'a motivé par le souci de « renforcer l'action syndicale à travers une démarche nationale d'envergure, afin de mener la protestation de manière solidaire et à rangs serrés entre tous les travailleurs de la Fonction publique». Toutefois, si les communaux maintiennent la pression, force est de constater tout de même que le syndicat a sursis à l'organisation de grève en «solo», après les résultats mitigés réalisés par les deux précédentes expériences. En dépit de l'euphorie du syndicat, le taux de suivi des récents débrayages n'a pas été à la hauteur des aspirations de ses initiateurs. D'où le choix de s'allier à l'action nationale du SNAPAP les 16 et 17 juin prochain. Outre la revalorisation de leurs salaires jugés «misérables», les communaux revendiquent d'être associés à la finalisation de leur statut particulier et au régime indemnitaire. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, rappelons-le, avait affirmé que ledit statut était fin prêt et qu'il serait publié incessamment. «De toutes les façons, nous allons maintenir la même dynamique de mobilisation jusqu'au dénouement de nos problèmes», a affirmé résolument Ali Yahia, tout en soutenant que les travailleurs communaux sont très réceptifs aux appels du syndicat. Ce faisant, plusieurs milliers de travailleurs de la Fonction publique s'apprêtent à débrayer dimanche prochain à l'appel du SNAPAP. La protestation sociale fait désormais tache d'huile.