Vent de panique sur les principales places boursières qui ont clôturé, ce week-end, sur des baisses inquiétantes : la Bourse de Paris plongeait de 4,60%, Francfort tout comme Milan, ont perdu des plumes en clôturant à 3,27%, Londres à 2,62%, Madrid 3,28%, Moscou 5%, Bruxelles 4,33%, Athènes 2,86% et Lisbonne 2,94%. Mais la grande panique viendra de New York où l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, aura subi une sévère correction, sa plus forte baisse depuis mars 2009, en dégringolant de 5,71%. Selon des courtiers, il s'agit de la neuvième pire semaine de cet indice plus que centenaire. Cette hécatombe des places boursières est le résultat direct de la crise financière grecque au chevet de laquelle se sont penchés, vendredi dernier, jusque tard dans la nuit, les principaux pays de l'UE. Ces derniers se sont retrouvés au chevet de la crise financière grecque à l'origine de cette «hécatombe» des places boursières mondiales. Les dirigeants de l'UE ont entériné, à Bruxelles, le plan d'aide à la Grèce et décidé de renforcer la discipline budgétaire. Seize pays ont définitivement approuvé l'activation du paquet de 110 milliards d'euros de prêts à la Grèce sur trois ans, 80 milliards pour l'eurozone et 30 milliards du FMI. Ils se sont également dits disposés sur le principe de "renforcer" leur discipline budgétaire, mais les détails de ce dispositif restent à régler. Les dirigeants ont discuté également de la mise en place d'un fonds de soutien face à la crise pour aide les pays menacés, qui pourraient être alimentés par la Commission européenne - à hauteur de 70 milliards d'euros - et par la Banque centrale européenne, selon des sources diplomatiques.Dans le communiqué, qui a sanctionné leur réunion d'urgence, les dirigeants de la zone euro ont indiqué vouloir ''mettre en place un mécanisme de stabilisation'' pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des difficultés financières. Ce texte demande à la Commission européenne de proposer ''un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro". De leur côté, les chefs d'Etat et de gouvernement ont décidé de convoquer une réunion, aujourd'hui, des ministres des Finances de l'ensemble de l'UE pour finaliser le fonctionnement et le financement de ce dispositif inédit, qui pérenniserait le montage mis au point pour la Grèce. Y. D. Vent de panique sur les principales places boursières qui ont clôturé, ce week-end, sur des baisses inquiétantes : la Bourse de Paris plongeait de 4,60%, Francfort tout comme Milan, ont perdu des plumes en clôturant à 3,27%, Londres à 2,62%, Madrid 3,28%, Moscou 5%, Bruxelles 4,33%, Athènes 2,86% et Lisbonne 2,94%. Mais la grande panique viendra de New York où l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones, aura subi une sévère correction, sa plus forte baisse depuis mars 2009, en dégringolant de 5,71%. Selon des courtiers, il s'agit de la neuvième pire semaine de cet indice plus que centenaire. Cette hécatombe des places boursières est le résultat direct de la crise financière grecque au chevet de laquelle se sont penchés, vendredi dernier, jusque tard dans la nuit, les principaux pays de l'UE. Ces derniers se sont retrouvés au chevet de la crise financière grecque à l'origine de cette «hécatombe» des places boursières mondiales. Les dirigeants de l'UE ont entériné, à Bruxelles, le plan d'aide à la Grèce et décidé de renforcer la discipline budgétaire. Seize pays ont définitivement approuvé l'activation du paquet de 110 milliards d'euros de prêts à la Grèce sur trois ans, 80 milliards pour l'eurozone et 30 milliards du FMI. Ils se sont également dits disposés sur le principe de "renforcer" leur discipline budgétaire, mais les détails de ce dispositif restent à régler. Les dirigeants ont discuté également de la mise en place d'un fonds de soutien face à la crise pour aide les pays menacés, qui pourraient être alimentés par la Commission européenne - à hauteur de 70 milliards d'euros - et par la Banque centrale européenne, selon des sources diplomatiques.Dans le communiqué, qui a sanctionné leur réunion d'urgence, les dirigeants de la zone euro ont indiqué vouloir ''mettre en place un mécanisme de stabilisation'' pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des difficultés financières. Ce texte demande à la Commission européenne de proposer ''un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro". De leur côté, les chefs d'Etat et de gouvernement ont décidé de convoquer une réunion, aujourd'hui, des ministres des Finances de l'ensemble de l'UE pour finaliser le fonctionnement et le financement de ce dispositif inédit, qui pérenniserait le montage mis au point pour la Grèce. Y. D.