Synthèse de la Rédaction économique Les Bourses d'Asie et d'Europe réagissaient hier en ordre dispersé au lendemain de deux jours de crise, partagées entre le soulagement après le sauvetage de l'assureur américain AIG et la crainte d'autres mauvaises surprises en provenance de Wall Street. Les marchés boursiers européens, qui avaient particulièrement souffert lundi et mardi derniers, ont ouvert en hausse hier, mais l'optimisme général s'est vite émoussé. A Paris, le CAC-40 gagnait seulement 0,47% à 10h45 (08h45 GMT) après avoir progressé de près de 1,78% en début de séance, puis perdu 1,04%. A la même heure, le Dax de Francfort gagnait 0,52%. A Londres, le Footsie-100 progressait au même moment de 1,29%, en dépit des mauvaises performances du titre de la banque HBOS. Ailleurs, en Europe, toujours à 08h45 GMT, Amsterdam était en baisse de 0,02% et Helsinki de 0,15%. Bruxelles gagnait 0,97%, Madrid 1,21%, Milan 1,11%, Oslo 2,48% et la Bourse suisse 0,95%. A la même heure, l'Eurostoxx 50 gagnait 0,86%. Les deux Bourses de Moscou, le RTS et le Micex, ont suspendu leurs cotations, alors que le principal indice RTS perdait plus de 6,39%. En Asie, presque toutes les places de la région ont démarré en forte hausse mais certaines ont rapidement inversé la tendance, le pessimisme reprenant le dessus. Ainsi, après un plongeon de 4,95% mardi dernier, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a regagné 1,21% hier en clôture, l'humeur acheteuse des intervenants s'émoussant toutefois en fin de séance. Séoul a terminé sur un gain de 2,7%, Taipei de 0,77%, Manille de 1,46% et la Nouvelle-Zélande de 1,32%. En revanche, à Hong Kong, l'indice Hang Seng a clôturé en recul de 3,63%, tandis qu'à Shanghai l'indice composite a chuté de 2,90%. Sydney a terminé en repli de 0,60%. A 08h45 GMT, Singapour reculait pour sa part de 2,26%, Bombay de 1,84%, Bangkok de 2,71% et Kuala Lumpur de 1,04%. Jakarta remontait, au contraire, de 0,96%. La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mardi soir qu'elle allait consentir à AIG un prêt pouvant aller jusqu'à 85 milliards de dollars, qu'elle a justifié par les dangers que pourrait faire courir une faillite de l'assureur à des marchés financiers fragilisés.